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27 juin 2019 4 27 /06 /juin /2019 21:18

Jusqu’à très récemment, je vivais ma spiritualité en interne. En fait, comme j’étais étudiant, que je côtoyais peu de gens, et que je n’avais pas de contrainte, je méditais beaucoup. Depuis que je travaille, je mets en pratique au mieux. Les résultats sont plus que probants. Accroissement de la productivité, augmentation des tâches à niveau de responsabilité plus élevée, désigné chef d’équipe en moins d’un an, aménagement d’horaires, faculté décisionnelle et octroi d’une prime. Mon but était à la fois de prendre de la valeur et de l’envergure. Le savoir c’est le pouvoir.

Je ne suis pas encore indépendant, je travaille toujours pour un employeur. Mais c’est une situation qui me va pour le moment. Sauf la petite prime de 400 euros, je n’ai pas été augmenté. Je suis malgré tout récompensé par la reconnaissance et surtout l’adhésion de mes supérieurs. Tout ce que j’ai obtenu, je le dois à une ligne de conduite sans faille :

1 – Le respect.

Le respect de moi en restant authentique et présentable.
Le respect des autres.
Le respect des entités morales pour qui je travaille en ne tirant pas de profit unilatéral.
Le respect de mon travail, de ma fonction et de mon statut.

Le respect en général est une forme de gratitude.

 

2 - Confiance en moi.

 

Je ne doute pas de moi ce qui ne signifie pas que j’ai un excès de confiance. Je sais que ce que je dis ou fais est toujours justifié objectivement et juste.

Tous les problèmes qui se posent, je les expose avec des propositions de solutions ; c’est mon point fort.

Tout ce dont je suis sûr, je le fais avec confiance et méthode. Parfois, je feins l’incertitude pour que mes chefs aient encore un rôle à jouer me concernant.

Petite anecdote : Il y a trois jours, mon chef me dit que j’ai fait une erreur dans le logiciel et qu’il souhaite me la montrer pour que je sache la corriger. Pas plus pas moins. Je me demandais bien quel genre d’erreur pour aboutir à la conclusion que je n’avais pas encore été formé sur l’objet de l’erreur. Le lendemain, il s’exécute. On va sur le dossier en question grâce au document qu’il a imprimé. Résultat tout est nickel. En fait, le système s’est trompé en trouvant une erreur inexistante.

3 - Optimisation du temps.

 

Je ne prends pas le temps de flâner si tout n’est pas fait. Véritable machine, je bossais parfois 15 h par jour au début. Maintenant je travaille moins de jours que les autres mais toutes les minutes de ma journée.

J’emploie mon temps « gagné » à apprendre, à poser des questions. Comme je ne peux pas être augmenté, je m’arrange pour être indemnisé en restant chez moi auprès de ma famille. Pour vous donner un ordre d’idée, bien que je sois un CDI sur une base de 39H semaine, on me surnomme le mi-temps. C’est souvent sur un ton goguenard voire ingrat. Mais je m’en fous. J’ai ce que je veux et ils ont ce qu’ils veulent. Ce qui peut apparaître, d’un point de vue extérieur, comme un avantage ou un privilège n’est en réalité qu’une juste compensation. Personne ne travaille plus qu’il ne doit gratuitement, n’est-ce pas ?

Voyez-vous le développement personnel et le coaching, j’en parle parce que je suis légitime. Je ne brasse pas des dizaines de milliers d’euros par mois mais j’ai dû travailler qu’environ trois mois depuis le début de l’année.. Et, je suis même à jour.  Je ne suis donc pas un modèle de réussite comme on le voit à travers les différents livres de coaching mais j’ai une réussite. Je suis confiant pour l’avenir car je viens de décrocher une autre compensation. Ma force ? Je reste toujours dans l’optique que tout ce que j’ai, ne sont que des possessions que je pourrais perdre facilement.  Le problème, c’est que réussir ça engendre des changements de comportement. Mais on en parle après-demain.

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26 juin 2019 3 26 /06 /juin /2019 20:04

Je pense toujours que spirituellement, la route doit se faire seul, en majeure partie. Mais les influences sont là, on ne peut y échapper.  Nous ne naissons malheureusement pas vierges ni égaux sur cet aspect. Le contact est aussi très formateur plus performant. C’est pourquoi je recommanderais d’apprendre des autres à distance avec d’apprendre avec ces autres.  En observant, j’ai appris des erreurs des gens. Est-ce que cela m’a protégé ? Non. Est-ce que je n’ai jamais fauté ? Evidemment, je suis humain. Plus les rapports sont nombreux plus le risque est élevé. Toutefois, ce sont, je pense, des erreurs bénignes voire des faits qualifiés subjectivement de faute. Les cas où j’ai manqué de sagesse et de discernement sont rares.

Je suis toujours dans cette démarche d’apprentissage constant mais je ne suis pas seul. Désormais, je compose avec plusieurs personnes, à qui je tente d’apporter une lecture du monde qui me réussit ; qui réussit à beaucoup.

Philosophiquement et spirituellement, j’ai évolué. La cartographie de mes principes a changé comme celle de notre monde. La dérive de préceptes donne un nouveau visage, je reste néanmoins sur la même base.

Il y a dix ans, celui de sortir de ma solitude.  Je disais que j’avais pris un tournant ; je sortais de ma solitude Depuis, je me suis tourné vers le monde, la vie, je me suis replié sur moi-même en trouvant l’amour, j’ai procréé, je me suis ouvert à moi. Derrière d’épais fourrés j’ai découvert un chemin sage vers l’argent. Peut-être même que j’ai compris une vérité sur le temps qui m’a fait prendre un virage à 360 degrés. Un angle plein qui orienta mon regard vers l’univers. Relativisation, Modération, Equilibre, non-temps, Amour, Actualisation, Questionnement, Paix et Partage.

 

Enfin, parlons de la vie elle-même. D’abord, je ne la vois plus comme un laps de temps durant laquelle nous sommes sur Terre mais davantage comme la possibilité de se mouvoir constamment. Le passé n’est plus qu’une empreinte laissée dans mon sol intérieur. Je n’ai rien contre la mort ni contre le futur lointain. Je suis à l’aise avec l’inconnu, et avec l’après vie, peu importe son issue. La vie n’est plus un ensemble de quelques chemins sinueux où droits. C’est, en fait, une immense plaine ou un désert, bref une étendue parfois vallonnée sur laquelle on va, on vient, on s’arrête, on construit. Et c’est dans les différences de reliefs que l’on choisit de contourner ou de traverser. On est maître de sa sédentarité.

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25 juin 2019 2 25 /06 /juin /2019 21:39

Dix ans après, ma vision de vie n'a pas beaucoup évolué. Il m'est de plus en plus difficile de viser la perfection. Un tas de défauts se sont développés en même temps que mon ouverture à l'humain. 

Rousseau disait quelque-chose dans le style "Je vis de son grand principe que la vie a fait l'homme naturellement bon mais que la société le déprave." (j'essaie de citer de mémoire, la citation exacte sera en commentaire.) 

A l'époque, je prenais cette affirmation comme une vérité inébranlable, aujourd'hui, je suis plus modéré. Je pense que l'homme a une propension à la destruction, c'est un destructeur potentiel, peut-être même un anéantisseur. Et la société, c'est ce qui permet à ce potentiel de se réaliser ou non.  A ce sujet, j'ai un exemple romanesque remarquable à vous conseiller. (Re)lisez Croc-Blanc par le prisme de la capacité de destruction et de la société comme moule ; c'est édifiant. 

 

Je pense toujours que que spirituellement, la route doit se faire seul, en majeure partie. Mais je vous réserve ça pour la suite de cette article. 

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23 juin 2019 7 23 /06 /juin /2019 22:01

« Je me suis lamenté d’avoir des souliers percés jusqu’au jour où j’ai vu un homme qui n’avait pas de pied. » présenté comme un adage par David J. Schwartz, dans son livre "La magie de Voir Grand", j’ai voulu partager avec vous cette citation.

 

Elle témoigne d’un état d’esprit.

1 - La gratitude

Remercions ce que nous possédons et ce que nous sommes, c’est-à-dire vivant. La vie est faite de tracas mais elle reste belle pour peu que l’on accepte de la regarder avec des yeux émerveillés.

Voir la vie du bon côté n’est pas si difficile. Il suffit de comparer sa situation à d’autres, plus mauvaises, et se dire que l’on a au moins cette chance là ; en tout cas au début de votre parcours vers une meilleure version de vous. Par la suite, il faudra se détacher de la comparaison.

2 – Optimisme.

Il y a les optimistes pur jus qui sont géniaux. C’est vrai !  A les entendre, tout va comme dans le meilleurs des mondes possibles. Ils ont probablement le sentiment d’être heureux et, c’est le principal. Pourtant, peut-on vraiment parler de bonheur ? Sont-ils armés pour faire face à des tragédies imprévisibles ?  Vivent-ils à 100% en écartant les points négatifs de leur vie ? N’est-ce pas une espèce de fuite ?

Je n’ai pas assez de recul pour prendre position sur cette manière de vivre. Actuellement, j’envisage que ce n’est pas sain… Aucun animal n’est optimiste par nature. Est-ce une façon de se soustraire aux aspects négatifs de la vie ? Une espèce de fuite, une cavale à long terme ?

3 – Le pessimiste.

La majorité de la population qui habite ce monde est pessimiste. Heureusement pas totalement fataliste, bien qu’ils soient nombreux. Ce sont ces individus qui se résignent et qui sont les plus malheureux. Je ne développe pas davantage, ils sont l’essence même du coaching.

4 – La modération.

J’aime particulièrement ce terme. Savez-vous pourquoi ? Parce que ça fait quatre mille ans, au moins, qu’il baigne notre culture comme une vérité absolue. Elle est le nez au milieu de la figure, et quel nez! La modération est très certainement l’une des clés de la réussite et du bonheur. L’équilibre absolu auquel aspire l’Être. C’est un trésor de l’âme et de vie qui est là, sous notre nez depuis toujours. Les formules consacrées « L’excès n’est jamais bon » ou comme dirait mon amie et collègue « Usez de tout, n’abusez de rien ! » sont de parfaites citations inspirantes.

Je pense être de cela. Je vois souvent le bon côté des choses et j’affronte mes problèmes. Ca m’arrive parfois aussi, de me plaindre. Contrairement, à ce qu’on peut dire il m’apparaît nécessaire de se plaindre, ne serait-ce qu’un peu.

 

Voilà donc comment on peut voir le monde ou ses souliers. Ne voyez pas le verre à moitié plein ni à moitié vide, voyez le verre en son entier comme contenant et contenu. Car même vide, il ne l'est pas. 

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12 juin 2019 3 12 /06 /juin /2019 20:46

Ce signe, vous le connaissez, c'est celui qui permet de rafraîchir ou d'actualiser les pages internet et les applications. Je parlais de la représentation de l'éveil spirituel dans un de mes précédents articles ((cliquez ici)).

Voila, je pense, le symbole le plus pertinent. Très proche de la symbolique du tourbillon (voir mon article ici). Ce signe invite à reprendre les éléments d'un environnement, à les déconstruire pour les remettre en forme avec les nouveautés. Voila ce qu'est le développement personnel ainsi que la spiritualité. Ce sont comme des applications qui doivent s'actualiser sans cesse. Des lors, symboliquement parlant, le signe "actualiser" est le plus judicieux car :

- il initie un mouvement,

- il initie un mouvement circulaire,

- il initie un mouvement circulaire allant du haut vers le bas,

- il initie un mouvement circulaire allant du haut vers le bas, de la droite vers la gauche et vice-versa.

Il y a aussi un aspect de non achèvement, car  s'actualiser est une action qui peut se répéter jusqu'à l'achèvement de notre vie actuelle. 

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11 juin 2019 2 11 /06 /juin /2019 21:58

C'est sans doute la dualité la plus puissamment inutile.

 

D'abord, elle subit la même pression religieuse que le haut et le bas. La lumière représente le bon, le doux, la chaleur bienveillante et l'ombre, c'est le mauvais, le mal.

Deux questions pour commencer :

 

Dormez-vous avec toutes les ampoules de la maison allumées ?

Aimez-vous la compagnie des arbres feuillus lorsque le soleil brûle ?

Ces questions posées à trois communautés instagram donnent en respectivement et sérieusement les réponses suivantes : non et oui. 

 

D'inspiration taoïste, je dirais à nouveau que sans l'ombre il n'a pas de lumière et sans lumière il n'y a pas d'ombre. Les deux ne font qu'un, c'est le principe d'unité.

 

L'ombre symbolise le mystère, le secret, la dissimulation, la non-connaissance. Dans l'ombre l’œil ne voit pas ou il voit mal. Spirituellement parlant, nous cherchons à être éclairés ce qui sous-entend que nous vivons spirituellement dans le noir. 

Mais que dire des aveugles de naissance qui passent leur vie dans le noir ? Ne peuvent-il pas avoir accès à la spiritualité. Bien sur que si. Parce que la lumière et l'ombre ne sont que des métaphores qui ont pignon sur rue. 

 

La lumière est la vie, la vérité... Je t'invite lecteur à regarder fixement et sans artifice le soleil, sans cligner des yeux aussi longtemps que tu peux rester les yeux ouverts dans le noir. La lumière t'aveuglera.

"Moi, je suis la lumière du monde. Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, il aura la lumière de la vie." Voici ce qui peut être lu dans un des livres sacrés de notre monde." Ce même livre qui plongea notre société dans des siècles d'obscurantisme.

 

N'oubliez pas que pour trouver la lumière de la vérité spirituelle, il faut se chercher dans le noir, celui de notre être, par la méditation. Des ténèbres qui se trouvent entre nos yeux et leur paupière les recouvrant.

 

Mon scepticisme m'interroge : est ce que les nouvelles lumières spirituelles ne créent pas un obscurantisme, ou en tout cas des zones d'ombre supplémentaire ? 

Dit autrement, les ampoules incandescentes et les LEDs ont de nombreuses différences, mais ces deux dispositifs sont alimentés par la même énergie : l'électricité.   

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7 juin 2019 5 07 /06 /juin /2019 21:40

C'est une opposition classique qui désigne des directions vis à vis d'un point fixe. En haut pour dire l'étage, en bas pour dire la cave. C'est aussi un moyen de se repérer sur un plan 2D.

 

Toutefois, avec les religions qui placent la demeure des dieux et ou du croyant dans les nuages, et l'enfer sous terre, le Haut et le Bas ont embrassé les connotations religieuses. Ainsi, spirituellement parlant, on dira "être tiré vers le haut ou le bas", "être à la hauteur de quelqu'un ou de quelque-chose".

 

Les verbes "monter" et "descendre" suivent le même raisonnement. Donc dire que dans la vie, il y a des hauts et des bas, pour dire respectivement qu'il y a des moments où ça va et d'autres ou ça ne va pas n'a pas réellement de sens. Encore une fois, nous nous sommes limités par notre vocabulaire en donnant un pouvoir aux mots. C'est ainsi que nous schématisons l'éveil spirituel.

 

Quelques pistes :

Imaginons que Dieu n'existe pas. En Haut, il n'y a donc rien de sacré et en bas rien de démoniaque. Dire qu'il y a des hauts et des bas serait vidé de sa substance signifiante.

 

Pour ceux et celles qui ne jurent que par l'univers, il est vrai que plus haut (physiquement) vous irez plus vous serez dans l'espace. Mais l'espace n'est qu'une partie de l'univers. D'ailleurs, en vous enfonçant toujours plus, vous sortirez de la terre, pour aller vers le ciel de l'autre côté puis l'espace. Au cas où vous l'auriez oublié, tout est univers : l'espace, la Terre, vous et moi.

Autre chose, la Terre tourne sur elle-même donc successivement le haut devient le bas et le bas devient le haut, si l'on se place en dehors de la planète. Je conclue donc comme dans tous les articles de cette série en disant qu'il faut tenter de voir l'union, le TOUT. L'éveil spirituel ne peut pas être schématiser par une flèche pointant vers le haut. Qui peut me proposer une représentation ?

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27 mai 2019 1 27 /05 /mai /2019 21:49

Il y a ce qu'on est, et puis ce qu'on paraît.
Il y a ce qu'on croit et ce qu'on sait.
Mais l'être entier tend à vous échapper ;
La Vérité, le temps permet de l'échopper.

Car le « Moi » se révèle dans l'instant.
Cn'est pas que ce que l'on est soit inexistant,
Mais faisant le « Moi » duel, les traits sont latents.
Et ce n'est qu'à certains moments que c'est patent :
Il y a Elle et puis il y a Lui,
Il se fond en Elle, Elle se mêle à lui.
Séparément, ils ne sont plus.
Ils se confondent en l'unité absolue.

Les échanges des effluves,
Les désirs qui affluent,
Mélanges qui confluent,
La magie opère en étuve.
On s'oublie, on se perd, et on se mue
En proie d'une bienveillante chaleur ;
Absent par l'esprit mais... C'est le bonheur ;
La Quintessence d'Amour est promue.


Parfois le corps et l'esprit s'abandonnent ;
On ne sait pas lequel rejette l'autre.
Mais l'enveloppe n'est pas vide elle est l'apôtre
D'un Amour qui gronde, qui grogne, et qui tonne !
Alors le corps sert à contrer.
Devant les coups il reste coi,
Car il tient comme poix
A ce cœur qu'il veut cuirasser.

 

On s'oublie, on se perd et on se mue
En rempart contre le danger !
Tantôt perclus, Tantôt pêchu,
Hors de soi est-on objet ou sujet ?

Boum ! Boum ! Boum ! Les battements saccageurs
Bombardent et irriguent à l'excès
Jusqu'à donner à la Fureur l'accès
A un moi ravagé par des erreurs.
Rougi d'une colère noire,
L'Ego prend un coup de boutoir.
Et avec le cœur dans la gorge :
Se dire que le caractère se forge !

 

Hors de soi, l'être est dans l'instant. 
Permettez-moi d'être insistant,
Hors de soi, êtes-vous vous ? suis-je moi ? 
Non ! Alors faisons du zen un surmoi. 

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23 mai 2019 4 23 /05 /mai /2019 21:46

Voici deux notions très subjectives. Les définitions du Bien et du Mal sont l’archétype de la dualité erronée. D’abord parce qu’au sein d’une même société, les individus ne tomberont pas toujours tous d’accord, sur ce qui est bien ou mal. Mais aussi parce que ce qui peut être prohibé chez une civilisation peut être toléré voire encouragé dans une autre.

Quelques exemples :

- Roter à table, c’est mal-polie voir sans gêne en France, c’est donc mal. Dans d’autre pays, c’est presque un hommage au repas et à son chef.

- Donner un pourboire au serveur c’est bien, c’est un signe de gratitude pour le service qui se veut d’une qualité supérieure ou au moins égale à celui attendu. En donner dans d'autres pays, c’est mal venu et même une offense au serveur, puisqu’on l’invite à améliorer son service.

- Le cannibalisme, c’est mal car la vie humaine serait précieuse et le respect du cadavre aussi. Pour autant dans les sociétés ancestrales, c’est ainsi que finissaient les défunts ou les ennemis.

C’était des sauvages, penseront certains. Mais n’est-ce pas plus sauvage de sacrifier en masse des milliers et des millions d’animaux qui ne seront pas tous mangés ?  

N’est-ce pas dommage de laisser le corps aux vers alors qu’il peut nourrir une partie de la tribu ? Entre nous, qu’un corps soit mangé par une colonie de vers, qui seront mangés par des poulets, eux-mêmes mangés par nous, ou que nous le mangions directement, il n’y a pas de grande différence. Imaginez, on pourrait remplacer les cimetières à venir par des forêts ou des habitations. Serait-ce un manque de respect aux morts ? (Ce sera l’objet d’un article, cette semaine).

 L’homosexualité, c’était mal et d’ailleurs condamné. Aujourd’hui, c’est accepté et légalisé mais encore difficilement que ce soit en France ou dans d’autres pays du monde. Pourtant qu’y a-t-il de mal ? Je ne suis pas militant pour la cause gay mais je ne suis pas homophobe. Ils font partie du paysage comme les autres individus. Il y a certains points où je ne suis pas vraiment en accord dans le combat mené par les homosexuels mais rien qui justifie les notions de bien ou de mal.

 

Bref, à travers quelques exemples hétéroclites, on s’aperçoit que la frontière est mince entre le Bien et le Mal puisque ces notions ont pour corps notre histoires, nos influences, nos coutumes. Le voilà notre ami AVOIR. Le bien et le mal ne sont pas en tant que tel. C’est parce qu’on leur donne de la matière idéologique qu’il revêt une réalité. Mais une réalité perçue différemment par chacun.

Si un homme est accidenté et, perd un doigt, nous remarquerons qu’il a perdu un doigt là où, lui, remarquera qu’il lui en reste 9. C’est une question de perspective. Voir les choses sous différents angles permet d’une part plus de justice dans notre appropriation de la donnée et, permet une vision d’ensemble.

Le TAOISME nous enseigne que sans le Bien, il ne peut y avoir de Mal et que le Mal n’existe que parce que le Bien existe. Les deux ne font alors qu’un, puisque l’un sans l’autre, ils ne sont pas. Nous en revenons au principe d’unité. Mais si le Bien est mal et que le Mal est bien, les deux opposés s’annulant, ils n’existent plus.  

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22 mai 2019 3 22 /05 /mai /2019 20:53

L'article la définition de l'homme par l'homme montre les limites des mots et de leur utilisation. C'est ce que j'appelle l'erreur primordiale. De la définition née la dualité. Cette dernière entraîne obligatoirement un conflit. Vivre en effaçant ces dualités c'est repousser la frontière de nos croyances et c'est accepter une loi universelle : la loi de l'unité. 

 

Théoriquement, je devrais commencer par la dualité par excellence : celle opposant l'Avoir et l'Être. Mais celle-ci se définira au fur et à mesure des articles. 

 

Homme – Femme.

 

Remontons aux origines. Poussières d’étoiles, création divine, évolution de l’espèce, que l’on soit homme ou femme nous avons la même origine. Sur ce principe, les deux genres ne sont pas divisibles.

L’un sans l’autre, l’espèce ne peut pas se reproduire. Sur ce principe, les deux genres ne sont pas divisibles.

Notre constitution biologique est aussi la même avec une petite différence. Chacun des deux peut changer de sexe. 

Notre capacité à raisonner et à s’émouvoir sont les mêmes.

 

Se revendiquer homme ou femme, c’est s’attacher à une définition, c’est s’enfermer dans une prison sociale, c’est entrer dans une forme de possession existentielle. Le sexe est un statut ce n’est pas l’auxiliaire avoir qui est utilisé. Toutefois, le sexe est déterminé par l’organe reproducteur. Celui-ci est un attribut. C’est pourquoi je parle de possession existentielle. Les dérives nous les connaissons misogynie, sexisme, homophobie, transphobie.

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