Dix ans après, ma vision de vie n'a pas beaucoup évolué. Il m'est de plus en plus difficile de viser la perfection. Un tas de défauts se sont développés en même temps que mon ouverture à l'humain.
Rousseau disait quelque-chose dans le style "Je vis de son grand principe que la vie a fait l'homme naturellement bon mais que la société le déprave." (j'essaie de citer de mémoire, la citation exacte sera en commentaire.)
A l'époque, je prenais cette affirmation comme une vérité inébranlable, aujourd'hui, je suis plus modéré. Je pense que l'homme a une propension à la destruction, c'est un destructeur potentiel, peut-être même un anéantisseur. Et la société, c'est ce qui permet à ce potentiel de se réaliser ou non. A ce sujet, j'ai un exemple romanesque remarquable à vous conseiller. (Re)lisez Croc-Blanc par le prisme de la capacité de destruction et de la société comme moule ; c'est édifiant.
Je pense toujours que que spirituellement, la route doit se faire seul, en majeure partie. Mais je vous réserve ça pour la suite de cette article.
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