Je pense toujours que spirituellement, la route doit se faire seul, en majeure partie. Mais les influences sont là, on ne peut y échapper. Nous ne naissons malheureusement pas vierges ni égaux sur cet aspect. Le contact est aussi très formateur plus performant. C’est pourquoi je recommanderais d’apprendre des autres à distance avec d’apprendre avec ces autres. En observant, j’ai appris des erreurs des gens. Est-ce que cela m’a protégé ? Non. Est-ce que je n’ai jamais fauté ? Evidemment, je suis humain. Plus les rapports sont nombreux plus le risque est élevé. Toutefois, ce sont, je pense, des erreurs bénignes voire des faits qualifiés subjectivement de faute. Les cas où j’ai manqué de sagesse et de discernement sont rares.
Je suis toujours dans cette démarche d’apprentissage constant mais je ne suis pas seul. Désormais, je compose avec plusieurs personnes, à qui je tente d’apporter une lecture du monde qui me réussit ; qui réussit à beaucoup.
Philosophiquement et spirituellement, j’ai évolué. La cartographie de mes principes a changé comme celle de notre monde. La dérive de préceptes donne un nouveau visage, je reste néanmoins sur la même base.
Il y a dix ans, celui de sortir de ma solitude. Je disais que j’avais pris un tournant ; je sortais de ma solitude Depuis, je me suis tourné vers le monde, la vie, je me suis replié sur moi-même en trouvant l’amour, j’ai procréé, je me suis ouvert à moi. Derrière d’épais fourrés j’ai découvert un chemin sage vers l’argent. Peut-être même que j’ai compris une vérité sur le temps qui m’a fait prendre un virage à 360 degrés. Un angle plein qui orienta mon regard vers l’univers. Relativisation, Modération, Equilibre, non-temps, Amour, Actualisation, Questionnement, Paix et Partage.
Enfin, parlons de la vie elle-même. D’abord, je ne la vois plus comme un laps de temps durant laquelle nous sommes sur Terre mais davantage comme la possibilité de se mouvoir constamment. Le passé n’est plus qu’une empreinte laissée dans mon sol intérieur. Je n’ai rien contre la mort ni contre le futur lointain. Je suis à l’aise avec l’inconnu, et avec l’après vie, peu importe son issue. La vie n’est plus un ensemble de quelques chemins sinueux où droits. C’est, en fait, une immense plaine ou un désert, bref une étendue parfois vallonnée sur laquelle on va, on vient, on s’arrête, on construit. Et c’est dans les différences de reliefs que l’on choisit de contourner ou de traverser. On est maître de sa sédentarité.
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