La réussite entraîne des changements dans l’environnement. D’abord, personnellement, vous gagnez en assurance. Face au succès de la méthode, vous vous évertuez à l’appliquer davantage. Un certain bien-être et la satisfaction permettent un épanouissement.

Comme je le disais, j’éprouve de la gratitude envers ce que j’ai. Cependant, les personnes qui vous entourent peuvent ne pas réfléchir ainsi.

J’ai donné ce que je pouvais : une force de travail, de l’optimisme, une sérieuse implication, et des résultats. J’en retire des fruits. Et maintenant, je travaille en ce sens.

L’envie sans besoin n’est que caprice.

Vos collaborateurs auront cette envie. Une envie justifiée par la complaisance de leur ego qui opère un calcul simple : « la chance ! j’en veux autant. ». Inconsciemment, vos collaborateurs se comparent à vous dans vos avantages acquis par votre action mais ne compare pas leur propre action pour la réalisation de leur avantage. De même, ils vont comparer deux choses qu’on ne peut pas mettre sur une même base. Vous pouvez comparer deux morceaux de viande, ça a un sens. Mais, dans le cas de figure que je présente vos collègues comparent un morceau de viande à un fruit exotique. Cela n’a pas de sens.

C’est parce qu’ils se sentent victimes d’une injustice. Voilà le résultat d’un système qui nous entretient dans notre médiocrité. Finalement, les compensations ne sont pas vues comme telles mais plutôt comme un passe-droit, créant une envie d’en avoir autant. Vos collaborateurs vivent dans l’avoir et non dans l’être, dans le paraître et non dans l’être. Ils sont superficiels. Ils se contentent de faire ce qu’on leur demande et attendent de recevoir autant que celui qui donne le double.

C’est un malheur moral. L’envie comme péché capital est amplifié par l’effet de groupe, ce qui engendre de l’agressivité. Comprenez la détérioration de vos relations jusqu’à la situation première de votre rencontre. Les surnoms s’oublient et le prénom ou le nom de famille reprennent leur place d’apostrophe. Les petites questions d’humanité se raréfient pour laisser place à un dialogue purement professionnel.  Ne vous inquiétez pas, vous êtes face à des gens qui souffrent. Prisonniers de leur égo, dépendant de leurs viles émotions. Tentez de leur faire comprendre mais ne perdez pas votre énergie. Restez le meilleur. Tirez profit de la situation en employant chaque cellule à la réalisation de vos objectifs.