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8 juillet 2019 1 08 /07 /juillet /2019 22:07

Axes traités :

1 – Comment se synchroniser.

2 – Début de la Chronothérapie.

 

I - Comment se synchroniser.

A – 5 points pour se synchroniser (Catalogue).

 

1 - Laissez entrer le soleil. La lumière est le plus puissant synchronisateur. Des lampes capables de recréer la lumière du jour ont été inventées, elles pourraient compléter l'absence du soleil dans nos intérieurs ou au bureau (ex : cronos de lucibel).

 

2 - Privilégiez un bon sommeil. Car il est profondément régulé par l'horloge biologique et il est très perturbé par notre mode de vie.

Attention aux écrans qui emettent une lumière bleue, calquée sur la lumière du jour. Par voie de conséquence, il peut y avoir un retard dans la secretion de mélatonine.

 

Les contraintes socioprofessionnelles obligent certaines personnes à se lever plus tôt que ne le voudrait leur propre rythme biologique. Or ce lever précoce induit une privation de sommeil, 5 jours d'affilé. Ce manque de sommeil n'est qu'en partie compensé par des nuits plus longues le weekend. Ce qui engendre des effets sur l'humeur mais aussi sur le risque de maladies cardio-vasculaires et métaboliques comme le diabète.

Les mêmes dangers guettent aussi les très petits dormeurs ; le sommeil devient la variable d'ajustement du temps qui nous manque. Pourtant sans ces moments de repos notre organisme ne peut pas fonctionner correctement.

 

Pour remettre les pendules à l'heure en cas de nuit trop courte, une sieste de 15-20 minutes serait un remède idéal. D'après de nombreuses études, elle améliore la mémoire, la vigilance, l'immunité, lutte contre la douleur, le stress. Cette pratique n'a pas conquis les mentalités françaises. Bien qu'elles ne tolèrent pas le sommeil dans la journée, en début d'après-midi notre horloge biologique nous invite à la sieste (notre température corporelle baisse, notre somnolence est plus importante).

 

Nous sommes des mammifères et nous sommes faits pour dormir la nuit et être éveillés le jour. L'inversion des rythmes biologiques dégrade la santé. Les insomnies provoquent des problèmes métaboliques (surpoids, diabète, des troubles de la mémoire et une hausse probable du risque de cancers hormonodépendants comme ceux du sein et de la prostate).

 

3 - Il semble impératif de connaître notre chronotype, c'est-à-dire savoir s'il on est du matin ou du soir ou de l'entre deux. Il y a une grande part de génétique dans la détermination de notre chronotype, toutefois le pouvoir de l'habitude peut permettre d'assouplir pour les besoin de notre environnement.

Attention à la mode du "miracle morning" selon le livre éponyme de Hal Elrod, se lever aux aurores serait la solution miracle pour réussir sa vie... une aberration qui peut inciter à rogner sur son sommeil. Le miracle est plutôt d'analyser sa journée et d'être à l'écoute de son corps afin de trouver la période la plus adaptée pour "réussir sa vie". Ainsi pour les lève-tôt ce sera effectivement un "miracle-morning" alors que pour d'autres, il s'agira davantage d'un "miracle evening".

 

4 - D'après les spécialistes, il faudrait prendre des repas à horaires réguliers permettant d'aider l'horloge interne à se synchroniser chaque jour sur 24 heures. Le petit-déjeuner active le métabolisme, c'est un signal de réveil, mieux vaut donc éviter de sauter le repas. Un dîner tardif repousserait l'endormissement. Pour se coucher vers 23h, le dîner doit être entre 20h et 21h. Ce serait une bonne option ni trop tard ni trop tôt pour éviter les fringales à l'aube. Le contenu du repas du soir influence aussi le sommeil ; un menu ni trop gras ni trop copieux pour faciliter la digestion et pas trop léger non plus sinon le cerveau doit réquisitionner des glucides, au petit matin, risquant de déclencher un réveil anticipé. Par ailleurs, manger la nuit n'est pas conseillé. Les recherches sur l'impact des horaires des repas sur la régulation du poids se développent, et d'après une étude américaine réalisée en 2017, les personnes les plus fortes mangent, la majorité de leurs calories, une heure trop tard, par rapport au début de leur nuit biologique.

 

5 - L'activité physique est l'un des régulateurs de l'horloge biologique. Pas besoin d'être un sportif aguerri, marcher ou faire du vélo peut suffire à raison d'une heure par jour minimum en continue ou en fractionné. En s'activant dans la journée, on prépare une bonne nuit de sommeil.

 

B – Ce que j'en pense :

 

Effectivement connaître son chronotype, profitez de la lumière, et dormir en favorisant la sieste sont d'excellents régulateurs.

Concernant les repas, je ne pense pas qu'il repoussent l'endormissement. Je ne m'endore jamais aussi facilement qu'après avoir mangé. Même le matin après une bonne nuit, je peux me recoucher et surtout m'endormir après avoir petit-déjeuné.

Concernant le repas du soir, je pense qu'il est préférable de le prendre plus tôt (entre 19h et 20h). D'abord parce que cette période suit celle où les muscles étaient les plus actifs, et aussi parce qu'elle correspond à la baisse de l'intensité de la lumière et à la phase pré-nocturne. Or souvenez-vous qu'à ce moment de la journée les noyaux suprachiasmatiques stimulent la glande pinéale qui sécrète la mélatonine qui met le corps au repos y compris les organes comme l'estomac. Un repas tardif oblige des heures supplémentaires bénévolement.

 

Bien qu'il existe une controverse sur les médicaments et les somnifères et que je ne sois pas un partisan, j'en consomme sporadiquement. En cas de grand déséquilibre du sommeil, je m'autorise un somnifère à 21h la veille d'un jour de repos. Effet optimal. 21H30 -7h30 un dodo sans interruption et profond. Les batteries sont rechargées mon cycle est remis à l'heure. (Ce n'est que pour information). La sieste a aussi cet effet.

 

Voilà c'est tout pour le moment. Mais il est possible que j'envisage ce thème sous d'autres angles la prochaine fois.  

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7 juillet 2019 7 07 /07 /juillet /2019 22:00

Axes traités :

1 – Comment ça marche. (Base : individu se couchant à 22h).

2 – Remarques.

1 – Comment ça marche :

Au cœur du cerveau, les noyaux suprachiasmatiques sont en lien direct avec les yeux. Ceux-ci les informent de l'intensité lumineuse via les cellules ganglionnaires à mélanopsine. La glande pinéale est ainsi stimulée en fin de journée lorsque la lumière disparaît, et diffuse la mélatonine. Cette hormone fait fonctionner le corps au ralenti durant le sommeil biologique.

Environ 5 à 6 H après, le corps est en hypoglycémie, le foi déstocke le sucre, emmagasiné la journée, qui est acheminé par le sang au cerveau.

 

Vers 6 H du matin, les scientifiques ont remarqué qu'il y avait un pic de cortisol (même en l'absence de lumière). Les glandes surrénales en réponse au stress que subit le corps sécrète de l'adrénaline et du cortisol. Le cortisol remet en route le corps en régulant le foi et en stimulant le cœur et les muscles. La fréquence cardiaque et la tension artérielle montent.

Les scientifiques estiment que vers 11 H le fonctionnement cérébral est idéal en raison d'une glycémie et d'une température corporelle optimales.

Vers 14 H, le taux de cortisol baisse ce qui engendre une légère baisse de la température corporelle. C'est aussi une période d’hypovigilance. Il est conseillé de pratiquer la sieste à ce moment. La digestion commence. Le pancréas est donc sollicité, il régule la production d'insuline en fonction du taux de sucre présent dans le sang. Ce glucose est acheminé vers les muscles qui travaillent beaucoup dans l'après midi. Les records sportifs sont d'ailleurs souvent enregistrés entre 17 H et 19H. C'est à cette période que les muscles utiliseraient au mieux le sucre et les graisses.

La nuit, le pancréas augmente sa production de leptine, l'hormone de satiété.

II – Remarques.

A – Ce que j'en déduis.

Dans la série comment booster sa testostérone, il est très souvent fait référence à la nocivité du cortisol. Grâce à l'ensemble des informations ci-dessus, il est possible de confectionner les repas de sorte à optimiser l'assimilation des nutriments. Il est possible aussi d'organiser sa journée en fonction de son horloge biologique.

En raison du pic de cortisol du matin, il est préférable de déjeuner vers 7h ou 7h30 (ou plus tard) mais avant 9H avec une limitation du sucre rapide, et une dose de bonnes graisses que l'on trouve dans les fruits à coques par exemple. En effet, avant ce pic, le foi déstocke le sucre, le cortisol régule le foi donc puisque l'organe vient d'être mis au repos, il est préférable de ne pas le solliciter à nouveau. Il paraît logique de préférer un petit déjeuner léger avec quelques céréales, un peu de fruit, de l'eau, et si possible un peu de protéines. Concernant les vitamines, il faut privilégier de la vitamine B et C. Elles sont solubles dans l'eau, donc une surconsommation sera éliminée par les urines. Les autres vitamines sont solubles dans le gras, par conséquent l'excès est emmagasiné dans le foi et le tissu adipeux.

 

Entre le réveil et le petit-déjeuner, une séance de méditation ou de cohérence cardiaque (même de 5 minutes) permettront de diminuer le cortisol.

 

Le café (SANS SUCRE) est un stimulant qui a des bienfaits et des méfaits sur notre organisme. Il faut user de mesure (c'est à dire éviter l'excès) et privilégier certaines périodes.

Par exemple, un café au lever engendre une augmentation du cortisol, il est donc à éviter. Le petit café peut intervenir pendant le petit déjeuner (à éviter pour optimiser la petite séance de sport) ou vers 11H. Un autre est possible entre 12 H et 14H après le repas. Il n'empêchera aucunement la sieste.

Une nouvelle séance de méditation ou de cohérence cardiaque après la sieste peut être bénéfique pour réguler le travail de l'ensemble des organes.

 

Le thé vert a ma préférence. Je ne m'appuie sur aucune étude mais sur une pratique asiatique. Riche en antioxydants, j'en consomme presque 1 litre par jour dans les hivers rudes. Je l'associe à des épices. Hors rude hiver, je le préfère au café car son acidité est moindre et au niveau gastrique pose moins de soucis. ATTENTION, le thé vert s'oppose à l'assimilation du FER. Donc, en cas de forte consommation, une supplémentation en fer peut être intéressante.

 

Le sport : deux périodes intéressantes à mon sens. Une petite séance le matin (20 minutes de cardio, 30 min de fitness ou 50 minutes de musculation (Half body)) et / ou une séance l'après midi entre 17 H et 19H.

 

Le repas du soir doit être faible en stimulant. En effet, puisque le corps sécrète de la mélatonine, cela provoquerait un stress inutile. Il faut toutefois consommer en quantité modérée les 3 types de nutriments (lipides glucides et protéines) Le but est d'aider le pancréas dans son rôle de régulateur de la faim. Et d'apporter un peu de sucre pour l'engranger dans le foi afin qu'il soit délivré dans la nuit.

Enfin, il serait intéressant de faire une recherche sur les médicaments et leur prise vis à vis de l'Horloge biologique.

 

B – Horloge et fuseaux.

1 – Dans la vie.

Par delà les frontières, nous avons le même système de découpe du temps. Toutefois, nous nous servons des fuseaux horaires pour aligner les moments de la journée.

C'est à dire qu'il est minuit à l'endroit où je me trouve mais 3H dans un autre pays.

L'horloge biologique méconnaît les fuseaux horaires puisqu'elle se base sur la réception de la lumière. Le corps saura s'actualiser et s'harmoniser.

 

2 – En interne.

Encore une fois, je ne fais pas appel à une étude dans le développement qui suit mais sur mon expérience. L'horloge biologique que j'ai décrite dans la première partie semble être un système générique commun à tous.

Toutefois, je pense que nous avons aussi des fuseaux horaires. C'est à dire, que le corps fonctionne plus ou moins à heures fixes dans la sécrétion d'hormones. Mais, dans la nature les vivants ne s'alimentent pas ni ne dorment à heures fixes. C'est pourquoi je pense qu'il est capital pour le corps (au moins pendant les vacances) de respecter le plus possible ce qu'il réclame. Si le repas du midi doit être pris à 11 H ou à 15 H ce n'est pas grave il faut juste s'arranger pour que ça ne perturbe pas l'horloge biologique. Si vous vous réveillez à 5H, levez-vous ca ne sert à rien d'obliger son corps à faire la grasse matinée jusque 10 H et, s'il le faut, recouchez-vous 20 minutes avant le repas.

Plus on est attentif au besoin de son corps moins on génère de stress. A mon sens, le stress et l'un de nos pires ennemis, à qui l'on peut attribuer la paternité de nombreuses maladies et états psychologiques.

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27 juin 2019 4 27 /06 /juin /2019 21:18

Jusqu’à très récemment, je vivais ma spiritualité en interne. En fait, comme j’étais étudiant, que je côtoyais peu de gens, et que je n’avais pas de contrainte, je méditais beaucoup. Depuis que je travaille, je mets en pratique au mieux. Les résultats sont plus que probants. Accroissement de la productivité, augmentation des tâches à niveau de responsabilité plus élevée, désigné chef d’équipe en moins d’un an, aménagement d’horaires, faculté décisionnelle et octroi d’une prime. Mon but était à la fois de prendre de la valeur et de l’envergure. Le savoir c’est le pouvoir.

Je ne suis pas encore indépendant, je travaille toujours pour un employeur. Mais c’est une situation qui me va pour le moment. Sauf la petite prime de 400 euros, je n’ai pas été augmenté. Je suis malgré tout récompensé par la reconnaissance et surtout l’adhésion de mes supérieurs. Tout ce que j’ai obtenu, je le dois à une ligne de conduite sans faille :

1 – Le respect.

Le respect de moi en restant authentique et présentable.
Le respect des autres.
Le respect des entités morales pour qui je travaille en ne tirant pas de profit unilatéral.
Le respect de mon travail, de ma fonction et de mon statut.

Le respect en général est une forme de gratitude.

 

2 - Confiance en moi.

 

Je ne doute pas de moi ce qui ne signifie pas que j’ai un excès de confiance. Je sais que ce que je dis ou fais est toujours justifié objectivement et juste.

Tous les problèmes qui se posent, je les expose avec des propositions de solutions ; c’est mon point fort.

Tout ce dont je suis sûr, je le fais avec confiance et méthode. Parfois, je feins l’incertitude pour que mes chefs aient encore un rôle à jouer me concernant.

Petite anecdote : Il y a trois jours, mon chef me dit que j’ai fait une erreur dans le logiciel et qu’il souhaite me la montrer pour que je sache la corriger. Pas plus pas moins. Je me demandais bien quel genre d’erreur pour aboutir à la conclusion que je n’avais pas encore été formé sur l’objet de l’erreur. Le lendemain, il s’exécute. On va sur le dossier en question grâce au document qu’il a imprimé. Résultat tout est nickel. En fait, le système s’est trompé en trouvant une erreur inexistante.

3 - Optimisation du temps.

 

Je ne prends pas le temps de flâner si tout n’est pas fait. Véritable machine, je bossais parfois 15 h par jour au début. Maintenant je travaille moins de jours que les autres mais toutes les minutes de ma journée.

J’emploie mon temps « gagné » à apprendre, à poser des questions. Comme je ne peux pas être augmenté, je m’arrange pour être indemnisé en restant chez moi auprès de ma famille. Pour vous donner un ordre d’idée, bien que je sois un CDI sur une base de 39H semaine, on me surnomme le mi-temps. C’est souvent sur un ton goguenard voire ingrat. Mais je m’en fous. J’ai ce que je veux et ils ont ce qu’ils veulent. Ce qui peut apparaître, d’un point de vue extérieur, comme un avantage ou un privilège n’est en réalité qu’une juste compensation. Personne ne travaille plus qu’il ne doit gratuitement, n’est-ce pas ?

Voyez-vous le développement personnel et le coaching, j’en parle parce que je suis légitime. Je ne brasse pas des dizaines de milliers d’euros par mois mais j’ai dû travailler qu’environ trois mois depuis le début de l’année.. Et, je suis même à jour.  Je ne suis donc pas un modèle de réussite comme on le voit à travers les différents livres de coaching mais j’ai une réussite. Je suis confiant pour l’avenir car je viens de décrocher une autre compensation. Ma force ? Je reste toujours dans l’optique que tout ce que j’ai, ne sont que des possessions que je pourrais perdre facilement.  Le problème, c’est que réussir ça engendre des changements de comportement. Mais on en parle après-demain.

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11 juin 2019 2 11 /06 /juin /2019 21:58

C'est sans doute la dualité la plus puissamment inutile.

 

D'abord, elle subit la même pression religieuse que le haut et le bas. La lumière représente le bon, le doux, la chaleur bienveillante et l'ombre, c'est le mauvais, le mal.

Deux questions pour commencer :

 

Dormez-vous avec toutes les ampoules de la maison allumées ?

Aimez-vous la compagnie des arbres feuillus lorsque le soleil brûle ?

Ces questions posées à trois communautés instagram donnent en respectivement et sérieusement les réponses suivantes : non et oui. 

 

D'inspiration taoïste, je dirais à nouveau que sans l'ombre il n'a pas de lumière et sans lumière il n'y a pas d'ombre. Les deux ne font qu'un, c'est le principe d'unité.

 

L'ombre symbolise le mystère, le secret, la dissimulation, la non-connaissance. Dans l'ombre l’œil ne voit pas ou il voit mal. Spirituellement parlant, nous cherchons à être éclairés ce qui sous-entend que nous vivons spirituellement dans le noir. 

Mais que dire des aveugles de naissance qui passent leur vie dans le noir ? Ne peuvent-il pas avoir accès à la spiritualité. Bien sur que si. Parce que la lumière et l'ombre ne sont que des métaphores qui ont pignon sur rue. 

 

La lumière est la vie, la vérité... Je t'invite lecteur à regarder fixement et sans artifice le soleil, sans cligner des yeux aussi longtemps que tu peux rester les yeux ouverts dans le noir. La lumière t'aveuglera.

"Moi, je suis la lumière du monde. Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, il aura la lumière de la vie." Voici ce qui peut être lu dans un des livres sacrés de notre monde." Ce même livre qui plongea notre société dans des siècles d'obscurantisme.

 

N'oubliez pas que pour trouver la lumière de la vérité spirituelle, il faut se chercher dans le noir, celui de notre être, par la méditation. Des ténèbres qui se trouvent entre nos yeux et leur paupière les recouvrant.

 

Mon scepticisme m'interroge : est ce que les nouvelles lumières spirituelles ne créent pas un obscurantisme, ou en tout cas des zones d'ombre supplémentaire ? 

Dit autrement, les ampoules incandescentes et les LEDs ont de nombreuses différences, mais ces deux dispositifs sont alimentés par la même énergie : l'électricité.   

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8 juin 2019 6 08 /06 /juin /2019 20:59

Ma sœur est l'une des autres femmes qui se cache derrière mon identité. Je ne peux malheureusement pas entrer dans les détails au risque que l'article prenne des allure de pamphlet ou de brûlot.

 

Alors disons juste que Stéphanie (diminutif : Stef) c'est ma petite sœur. Deux ans plus jeunes, nous avons grandi ensemble. Et, comme tout grand frère qui se respecte, j'étais son chaperon.

 

Stef a manqué de chance sur deux points. Elle a eu la même éducation que mon frère et moi. Or les enfants sont différents et avec le recul, je pense qu'elle nécessitait une discipline plus stricte. Ensuite, elle a vécu dans mon ombre à l'école et dans l'entourage familial. Elle et ma mère ont toujours été confrontées à des comparaisons avec des paroles comme " Stéphanie et son frère, c'est le jour et la nuit."

 

Une scolarité difficile malgré une capacité intellectuelle bien présente et un tempérament basé sur le paraître l'ont amenée sur des chemins escarpés. Il n'en fallait pas moins pour que ça détermine dès son plus jeune age ses fréquentations.

Elle et moi, nous nous sommes toujours bien entendus pour peu que nous ne fûmes pas dans la même pièce.

 

En grandissant, ses défauts se sont affirmés. Ils endiguent son potentiel et pour le moment, nul n'a su provoquer le déclic. C'est aussi, que le genre de vie proposé ne l'intéresse pas.

Douée d'une grande sensibilité, c'est une fleur qui manque de soleil.

Victime d'un système dysfonctionnel, et de soi même, seule l'expérience a su la changer un peu et pourra la changer encore en lui offrant une certaine liberté.

 

Elle m'a donc contraint à mûrir d'une certaine manière. Si l'on combine mes autres influences, et notamment celles de mon conditionnement aux détectives, il n'en fallait pas plus pour que je sois sur-protecteur avec les armes qui étaient les miennes.

Bref, Stéphanie et moi, c'est un peu le même esprit que le morceau "Même sang" de Sinik et Diam's.

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22 mai 2019 3 22 /05 /mai /2019 20:53

L'article la définition de l'homme par l'homme montre les limites des mots et de leur utilisation. C'est ce que j'appelle l'erreur primordiale. De la définition née la dualité. Cette dernière entraîne obligatoirement un conflit. Vivre en effaçant ces dualités c'est repousser la frontière de nos croyances et c'est accepter une loi universelle : la loi de l'unité. 

 

Théoriquement, je devrais commencer par la dualité par excellence : celle opposant l'Avoir et l'Être. Mais celle-ci se définira au fur et à mesure des articles. 

 

Homme – Femme.

 

Remontons aux origines. Poussières d’étoiles, création divine, évolution de l’espèce, que l’on soit homme ou femme nous avons la même origine. Sur ce principe, les deux genres ne sont pas divisibles.

L’un sans l’autre, l’espèce ne peut pas se reproduire. Sur ce principe, les deux genres ne sont pas divisibles.

Notre constitution biologique est aussi la même avec une petite différence. Chacun des deux peut changer de sexe. 

Notre capacité à raisonner et à s’émouvoir sont les mêmes.

 

Se revendiquer homme ou femme, c’est s’attacher à une définition, c’est s’enfermer dans une prison sociale, c’est entrer dans une forme de possession existentielle. Le sexe est un statut ce n’est pas l’auxiliaire avoir qui est utilisé. Toutefois, le sexe est déterminé par l’organe reproducteur. Celui-ci est un attribut. C’est pourquoi je parle de possession existentielle. Les dérives nous les connaissons misogynie, sexisme, homophobie, transphobie.

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20 mai 2019 1 20 /05 /mai /2019 21:10

« Mais alors, me direz-vous, comment fait-on ? » je m’en étais arrêté là. Ne faisons pas ! A vouloir nous définir, nous nous excluons du Tout. Nous créons des divisions qui causent des dommages. Définir c’est axer la pensée sur l’avoir et le non-avoir. La seule vraie définition, l’irréfragable vérité est que nous sommes vivants alors, existons.

Ces deux articles (celui-ci et "La Définition de l'Homme par l'Homme) sont très généraux  et me permettent d’annoncer une série spéciale sur les dualités. En quoi est-elle spéciale ? Et bien jusqu’à maintenant j'ai toujours dit que le fruit de mes réflexions datait d’environ dix ans. Cette pensée contestant les dualités et ma dernière couche évolutive, mon dernier éveil. Je le date au dernier trimestre 2017. Pour résumer, je fais du nouvel esprit.

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23 avril 2019 2 23 /04 /avril /2019 20:20
I) L'école de l'éveil du résistant
 
Cette école est la plus commune. Vous prenez n'importe quel coach, il vous proposera la même démarche expérimentale. 
De manière sommaire et synthétique : 
1) Prendre conscience que l'on est
2) S'accorder du temps pour soi
3) Développer la confiance en soi
4) Tout mettre en œuvre pour réaliser son projet
5) Respecter tous les principes et vivre heureux
 
Une méthode qui se veut simple n'est-ce pas? Pourtant croyez-moi, c'est bien plus complexe qu'il n'y parait parce que sous chacune des rubriques, se cachent une multitude de paliers. 
Entendons nous bien ! Je ne critique absolument pas les résultats puisqu'ils sont là et, du moment que les gens atteignent leurs objectifs, le contrat est honoré. 
Ce qui me chagrine, c'est le contexte. En faisant de la spiritualité une science, j'ai cette impression, peut-être erronée, que l'on déspiritualise le processus. De plus, on fait du prospect une victime de soi. Autrement dit, on travaille à le faire culpabiliser en lui imputant sa situation. Tout ce qui lui arrive, selon les mentors, est de sa faute et il a, par conséquent, le pouvoir de s'en défaire, un pouvoir qui est en lui. La solution ne peut venir que de lui. Même s'il est vrai que l'individu représente 90% de son problème, ça me dérange au plus haut point car on crée avec le prospect (in)consciemment une relation hiérarchique. Lui parler ainsi, c'est l'infantiliser. Et, c'est mettre de côté tout ce qui a précédé. 
 
J'appelle cette école "l'éveil du résistant" parce que, que se soit les coachs ou les prospects, ils résistent. Ils résistent à leurs addictions, ils résistent à leur quotidien, ils résistent face à la société, ils résistent face à l'opinion commune, ils résistent aux traditions, parfois ils résistent à leurs passions, ils résistent aux critiques ... Pour ce faire, ils usent de méditation, de l'autosuggestion, et d'un égocentrisme bienveillant. 
Pour conclure, cette école mène à l'éveil spirituel permettant un rééquilibre entre le matériel et l'esprit et amenant sur le chemin du bonheur. C'est l'une des étapes de l'Eveil.
 
Une autre faille que je décèle : si l'on résiste, nous sommes en combat permanant. Le combat est un antonyme de la paix. Or le but de la spiritualité c'est bien de retrouver une paix au moins intérieure qui est sensée influencer sur notre environnement immédiat. C'est pourquoi je pense que la mouvance actuelle et la pensée qui s'est mise en place, sont perfectibles.  
 
Le préceptorat amical n'est pas un concept créé ab initio. Calqué sur les pratiques du coaching actuel, c'est une école qui considère l'ensemble de l'être et de l'étant et s'attache aux grandes valeurs qui la forgent. 
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18 avril 2019 4 18 /04 /avril /2019 20:46

La poésie souffre aujourd’hui dans sa forme la plus noble parce qu’elle est mal enseignée et mal abordée. Partant avec une mauvaise impression, peu continuent de s’y intéresser.

 

La poésie n’est pas toujours facile d’accès et peut paraître parfois trop longue et difficile à lire ou en tout cas à recevoir. Celui qui n’est pas sensible à la versification et à la puissance des images n’est pas forcément insensible à la poésie. Peut-être que le poème est trop long ou ne s’imprègne pas de l’air du temps. Alors je me lance un défi. C’est ce que j’appelle le 4’inspiré.

Le 4’inspiré est un quatrain (strophe de 4 vers) sur un moment de vie. C’est une capture d’un instant par le langage. A la manière d’un dicton ou d’une maxime, il a vocation à être simple et s’inscrit dans une volonté de refaire lire de la poésie à tout chaland qui passe par là.

 

Si tu aimes le concept, n’hésite pas à poster un petit commentaire, que je puisse mieux appréhender cette proposition. Toutefois, ce ne sera pas sur Facebook mais sur Instagram. Parfois, il m’arrivera de les compiler en un article sur facebook en les regroupant par thème.

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17 avril 2019 3 17 /04 /avril /2019 19:13
Mes influences 
Mes influences ne sont heureusement pas toutes issues de la télé. Il y a eu aussi des personnes. Certaines ont eu un passage court dans ma vie, d'autres la partage toujours. 
Les premières que je cite, sont celles qui ont eu un impact important même si aujourd'hui, elles ne font plus physiquement partie de ma vie. 
 
9 ans - 11 ans.
D'abord, il y a eu madame K, enseignante à l'école élémentaire, c'est elle la première qui par ses éloges  et sa confiance m'a donné envie d'être professeur. C'est elle aussi qui, par ses choix et sa pédagogie, m'a initié à la poésie française. Or ce premier contact avec la poésie et ma sensibilité ont fait bon ménage. L'art noble a trouvé un adepte. C'est la poésie qui m'a ouvert les portes de la conscience. C'est cette discipline, entre autres, qui m'a permis de me construire. 
 
Entre mes 11 ans et mes 15 ans : C'est une bonne partie de mes professeurs de collège, qui avaient compris que j'avais besoin de discussions, d'un autre age que le mien. Ils auraient pu me mettre dehors car je n'avais rien à faire dans les couloirs, ils aurait pu me laisser de côté pour profiter de leur pause mais non, ils venaient pour discuter. C'est assez flatteur car cela signifie que je savais probablement tenir un discours intéressant. 
 
17 ans. Un autre professeur d'anglais qui me porta un intérêt si grand qu'elle est la mère de mon évolution. Le jeune solitaire rejetant la société a commencé à composer avec elle et à s'ouvrir au monde. C.L fut l'une de mes plus belles rencontres. Et pour tout ce qu'elle m'a apporté, je la remercie. C'est dans le même temps grâce à elle que j'ai renoué avec la famille V, et que j'ai su m'intégrer à un groupe durant ma dernière année de lycée. 
Parmi ce groupe, Romain, une personne au grand cœur et à l'écoute. Si notre relation du départ n'étais pas toute rose, il fut secrètement une personne que j'admirais parce qu'il était capable de tenir des raisonnements intéressants. Un ami, que je vois peu, hélas.  
 
Monsieur Frédéric H Fajardi qui, lors d'un atelier, m'a donné l'envie d'écrire. Il eut cette belle parole qui résonne toujours : "pour réussi sa vie, il faut 3 choses : fonder une famille, écrire un livre et planter un arbre." 
 
La famille V, à qui je dois de nombreux fou rires, grâce à qui j'ai fait deux autres très belles rencontres. Ils m'ont accepté comme un membre de la famille et m'ont beaucoup appris sur la vie, le cinéma et la chanson française. 
 
Et enfin, A. Non pas celui de Pretty Little Liars, une amie généreuse qui a toujours été présente pour discuter. Parler est important. Pas nécessairement pour avoir une réponse mais pour se libérer. Dans un même temps, parler et s'entendre dire des choses peuvent permettre de prendre conscience de nos propres limites. Une amitié qui se poursuit et qui nous permet de nous réunir pour partager des moments.
 
Les gens que nous rencontrons sont des véhicules de savoirs, des révélateurs de soi. Même celui qui ne semble pas apporter apporte. Toutefois comme je l'exprime dans vision de vie, il est nécessaire pour trouver la sagesse de s'écarter du monde pour se retrouver avec soi.
A toutes ces personnes, merci. 
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