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2 juillet 2019 2 02 /07 /juillet /2019 22:25

Au risque de choquer, l’enfant et l’animal, c'est la même problématique.

Une bonne éducation ou un bon dressage n’a pas de sens. C'est une formule à abolir de notre vocabulaire. Il n'y a pas de bonne éducation. Tout dépend de la personnalité du dresseur et de celle du dressé, même si le dressé est un animal.

 

Je ne suis pas pour le dressage par l'utilisation exclusive du châtiment corporel. Les vieilles méthodes de la ceinture, de la règle sur les doigts, le martinet, ne sont pas, selon moi, adaptées à l’éducation.

La main, qu’elle soit pour l’enfant ou pour l’animal ne devrait servir qu’à la gratification et la caresse. Toutefois, la fessée de l’instant peut avoir un impact assez important pour participer à l’éducation. Les exemples sont légions des gens qui ont connu la fessée et qui n’ont pas été et ne sont pas troublés. Mais ça doit rester très ponctuel. Le dialogue est toujours à prioriser. Et le dialogue ce n'est pas seulement parler avec des mots. 

J’ai utilisé ces autres méthodes avec les animaux que j’utiliserai aussi avec ma fille.

 

D’abord le jeu. Ça permet de transmettre de manière ludique et de ne pas faire ressentir l’aspect de contrainte.

Ensuite, bien que je ne sois pas pour le châtiment corporel actif, la douleur est un excellent professeur. Alors, je laisse l’animal ou l’enfant se faire mal dans la limite du raisonnable.

Je m’explique à l’aide d’un exemple :

Pour éduquer les Bull-terriers, je jouais beaucoup avec eux. Ils aimaient tenter d’attraper leur jouet dans mes mains.

Parfois les chiens m’attrapaient le bras ou le jouet et ou les doigts. Ils ne savaient pas. Lorsqu'ils mordaient avec une force trop importante, je mettais le poing dans leur gueule, très loin, et tentais de ne pas en sortir. Résultat le chien sent un danger. Son instinct le pousse à recracher pour éviter l’étouffement. De plus lorsqu’ils sont jeunes, ils ont une petite mâchoire, les contraindre à mordre les dérange parce qu’ils n’ont pas la force. Après 3 ou 5 tentatives, ils ne s'y sont plus repris.

De même, une gamine s’amusait à mordre les gens. Après plusieurs tentatives, d’explications (ce n’est pas bien, ça peut faire mal au gens…) Je l’ai prévenue que ça peut lui faire mal.

Rien à faire ! Un jour, elle ne voulait pas me lâcher l’avant-bras et elle m’a mordu assez fort pour occasionner une gêne mais pas de quoi faire mal. J’ai contracté mon avant-bras de toutes mes forces, fragilisant ses dents de lait. Elle s’est mise à pleurer et a hurlé :

« - papi, papi, il m’a fait mal aux dents. »

Je préviens mon ami : elle m’a mordu et elle a du se faire mal quand j’ai contracté.

Il s’est retourné, lui a mis une gifle et elle n’a jamais plus mordu qui que ce soit.

Aujourd'hui elle n’en est pas traumatisée et se porte merveilleusement bien. Je ne suis même pas sûre qu’elle s’en souvienne.

 

Dans la nature, les petits apprennent ce qui est bien ou mal dans la douleur. Du moment que ce n’est pas vital, je préfère que mon dressé se fasse mal pour apprendre. Parfois, je le préviens évidemment mais le défendu attire...

 

Le bâton. C’est une autre technique que j’affectionne. Comme je disais la main doit rester la part gentille du dresseur. Alors j’utilise un bâton. Pas un batte de base-ball ni même un manche à balai, un manche d’ustensile de cuisine suffit. Le but n’est pas de taper pour infliger une douleur mais tapoter pour créer un sentiment de rejet de la part du dressé saisi. C'est la surprise de l’acte qui éduque pas l’intensité du coup. Ensuite, le bâton devient une arme de dissuasion.

 

Il y a aussi le mimétisme. Ca paraît con dit comme ça, mais j’agis avec le dressé comme son homologue. Ainsi je reproduis sur lui ce qu’il fait sur moi. C’est une méthode qui fonctionne bien. Oui, je suis allé jusqu’à immobiliser mon animal au sol en feignant le mordre à la gorge.

 

Enfin il y a les autres punitions.

La privation de repas qui n'est pas envisageable pour moi. On prive de dessert s’il y a un caprice et que l’animal ou l’enfant refuse de manger mais pas d’un repas. Quand papa fait à manger, on mange, ne serait-ce qu'un peu, pour avoir accès à autre chose. Sinon, je laisserai la faim dompter le caprice.

Les privations d’autres genres comme la télé, les sorties, les loisirs, seront mon premier recours.

Le copiage de lignes est une bonne méthode pour avoir une belle écriture voire pour apprendre des choses.

Enfin plus l’enfant grandira plus il faudra le punir ce sur quoi il dépend toujours.

 

Finalement, hormis la fin de mon exposé, l’ensemble de ce que je dis est légitimé par la nature. Une nouvelle fois, je vous invite à relire Croc-Blanc et notamment les premiers chapitres de la partie 2. Dans la découverte de son environnement et des autres espèces, c’est la douleur qui le forgea et lui donna les limites à ne pas franchir...

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