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10 juin 2019 1 10 /06 /juin /2019 21:39

Partageant ma vie depuis bientôt sept ans, j'ai appris beaucoup à ses cotés. D'une certaines manières, je me suis parachevé en appliquant à la lettre tout ce que je pensais. Le couple est toujours debout, solidement basé. Les prises de tête, il y en a partout dit-on, chez nous, il s'agit plutôt de point de discussion en raison d'opinions divergentes.

 

être en couple m'a permis de mieux comprendre tous les concepts liés au développement personnel.

 

Sur un aspect plus personnel, je vis des jours heureux et nous nous orientons paisiblement vers nos objectifs. Elle m'a aussi extirpé de mon isolement. En effet, profondément solitaire, j'ai du revoir quelques points de ma personnalité. Par sa douceur, son amour, et sa jeunesse, j'ai su trouver une place équilibrée dans un monde égoïste et froid. Elle a aussi œuvré à mon éveil vis à vis du monde animal et du rapport que nous entretenons avec.

 

On dit que derrière un homme se cache une femme. Vous l'aurez compris, elle se cache derrière ce que je suis, faisant de son mieux pour porter mes projets. Femme remarquable, fidèle amie, mêre extraordinaire et muse du poète que je reste, Manon est un pilier sur lequel je me repose parfois.

Cet article n'est pas une déclaration d'amour, pour cela voyez les poèmes. J'écris ces articles pour que chacun comprenne qui je suis et comment je suis devenu ce que je suis. Nous sommes la sommes de nos rencontres et le produit de nos influences.

 

Merci à toi ma femme de contribuer à me révéler.

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1 juin 2019 6 01 /06 /juin /2019 21:38

Avec une vision panoramique depuis l'azur, le volatile battait des ailes avec indolence. Son embonpoint le freinait. Il avait faim. Mais il sut contenir son appétit parce qu'il avait une vue, si belle, sur cet océan de verdure aux nombreuses nuances, qu'il fit fi des plaintes de son estomac. Ses yeux détectèrent un mouvement, là, en bas. Il reconnut trois bipèdes, tous tenant une énorme branche, lourde et brillante, d'un arbre qu'il n'avait jamais vu en vrai. Ils avancèrent et bientôt leur itinéraire les mènerait sur un membre de leur espèce endormi. Le pigeon avait déjà vu dans sa jeunesse comment ces branches étaient utilisées, par ces autres animaux. Il avait même pu se repaître des viscères qu'elles avaient laissées sortir d'un cadavre. Comme pris d'un sentiment de bienveillance, de bonté et d'empathie, il inclina son corps et amorça un léger changement de direction. Il commença une descente, pointant de son bec rosé cet autre animal en danger, qu'il espérait réveiller soit par son approche soit par son atterrissage. Il envisageait de roucouler pour augmenter les sonorités à des fins d'alerter.

Une douleur subite et aiguë, et soudaine, et mortelle le gagna lorsqu'il fut perforé par les serres d'un rapace. L’œil restant, l'autre était sorti de l'orbite expulsé par la pression, se ferma quasi-instantanément, désolé par son échec et regrettant sa décision. Car en poursuivant sa trajectoire initiale, les vingt degrés non-couverts par sa vision lui aurait permis, à la hauteur où il était, d'apercevoir ce prédateur et de l'éviter. C'est ce changement de plan de vol qui le désigna comme quatre heures laissant par la même occasion un vieux coucou s'enfuir et échapper à l'emprise mortelle qui devait être sienne.

La douleur et la peur qui avaient su le gagner entre le moment où il sentit l'étreinte et celui où il perdit la vie avait provoqué un relâchement. L'en bas allait recevoir quelques gouttes jaunes et rouges de la vie.

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27 mai 2019 1 27 /05 /mai /2019 21:49

Il y a ce qu'on est, et puis ce qu'on paraît.
Il y a ce qu'on croit et ce qu'on sait.
Mais l'être entier tend à vous échapper ;
La Vérité, le temps permet de l'échopper.

Car le « Moi » se révèle dans l'instant.
Cn'est pas que ce que l'on est soit inexistant,
Mais faisant le « Moi » duel, les traits sont latents.
Et ce n'est qu'à certains moments que c'est patent :
Il y a Elle et puis il y a Lui,
Il se fond en Elle, Elle se mêle à lui.
Séparément, ils ne sont plus.
Ils se confondent en l'unité absolue.

Les échanges des effluves,
Les désirs qui affluent,
Mélanges qui confluent,
La magie opère en étuve.
On s'oublie, on se perd, et on se mue
En proie d'une bienveillante chaleur ;
Absent par l'esprit mais... C'est le bonheur ;
La Quintessence d'Amour est promue.


Parfois le corps et l'esprit s'abandonnent ;
On ne sait pas lequel rejette l'autre.
Mais l'enveloppe n'est pas vide elle est l'apôtre
D'un Amour qui gronde, qui grogne, et qui tonne !
Alors le corps sert à contrer.
Devant les coups il reste coi,
Car il tient comme poix
A ce cœur qu'il veut cuirasser.

 

On s'oublie, on se perd et on se mue
En rempart contre le danger !
Tantôt perclus, Tantôt pêchu,
Hors de soi est-on objet ou sujet ?

Boum ! Boum ! Boum ! Les battements saccageurs
Bombardent et irriguent à l'excès
Jusqu'à donner à la Fureur l'accès
A un moi ravagé par des erreurs.
Rougi d'une colère noire,
L'Ego prend un coup de boutoir.
Et avec le cœur dans la gorge :
Se dire que le caractère se forge !

 

Hors de soi, l'être est dans l'instant. 
Permettez-moi d'être insistant,
Hors de soi, êtes-vous vous ? suis-je moi ? 
Non ! Alors faisons du zen un surmoi. 

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24 avril 2019 3 24 /04 /avril /2019 21:01
II - L'éveil panoptique.
 
La deuxième école n'en est pas une à proprement parler. En fait, il s'agit davantage d'un sous-courant aux idées proches mais à la nuance iconoclaste.
Vous l'aurez compris, je me sens plus proche de cette branche. Elle mène aussi à l'éveil spirituel et je suis convaincu qu'elle mène à un éveil plus général. 
Comme les autres, les préceptes sont issus d'une expérience personnelle mais pas d'une situation personnelle. C'est au gré des lectures mais surtout de questionnements que je suis parvenu à m'éveiller et non à cause d'un "malheur".
 
Je qualifie cette branche d'éveil panoptique parce qu'elle me semble plus complète. Il ne s'agit pas simplement de qualifier l'éveil de "spirituel".
Décomposons le :
- L'éveil des sens ; qui n'est pas l'usage primaire mais une utilisation plus pénétrante, plus instantanée. C'est être constamment présent en soi et à soi, pour soi et pour l'autre. Dans la langue du poète, on parle du Beau. 
- Un éveil de notre part animale avec ses instincts et sa capacité d'adaptation. Il s'agit là de renouer avec notre être physique primordial, avant le commencement du Verbe. C'est aller chercher en soi, notre premier nous, notre racine de vie. Pour le poète, c'est la rencontre de la douleur et du plaisir, en somme c'est l'expérience. 
- Un éveil de la sensibilité et de notre capacité à relier les évènements. C'est la capacité de connecter les trois phases du temps (que nous avons) créé dans le non-temps. C'est le développement de notre intuition. C'est être à l'écoute de soi, des autres, du monde, voire des mondes. Pour le poète, il s'agit du rapport avec le TOUT. 
- Un éveil spirituel qui est d'abord une connexion constante avec notre énergie vitale puis une connexion avec le Tout. Le terme poétique est quintessence.
- Un éveil intellectuel. Ce n'est pas l'engrangement de tous les savoirs mais une optimisation du savoir. Cela ne signifie pas connaître des choses nécessaires et oublier la culture, non ! L'éveil intellectuel, c'est la question, c' est une torture. C'est adopter une démarche sceptique et constructive dans laquelle nous acceptons de démolir tous nos grands schèmes de pensée pour aller chercher la vérité selon notre être exempt de ce qui nous a été présenté ou non. 
Voilà ce qu'est, selon moi, l'Eveil ; l'addition de ces différentes strates.
 
Dans les fondements, cette branche ne réinvente pas l'eau chaude. C'est évidemment les même thèmes qui sont abordés mais de manière différentes, parfois avec des nuances et surtout sans autre logique que le partage. Autrement dit, je n'ai pas et ne veux pas de prospect, je n'ai pas de grille tarifaire mais j'ai un prix. Mentalité française me direz-vous ? Appréciation spiritualisée vous répondrai-je !
Du point de vue des particularités, cette mouvance de l'éveil panoptique inclut aussi de l'ésotérisme et abolit les dualités. Le principe premier est l'unité. 
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18 avril 2019 4 18 /04 /avril /2019 20:46

La poésie souffre aujourd’hui dans sa forme la plus noble parce qu’elle est mal enseignée et mal abordée. Partant avec une mauvaise impression, peu continuent de s’y intéresser.

 

La poésie n’est pas toujours facile d’accès et peut paraître parfois trop longue et difficile à lire ou en tout cas à recevoir. Celui qui n’est pas sensible à la versification et à la puissance des images n’est pas forcément insensible à la poésie. Peut-être que le poème est trop long ou ne s’imprègne pas de l’air du temps. Alors je me lance un défi. C’est ce que j’appelle le 4’inspiré.

Le 4’inspiré est un quatrain (strophe de 4 vers) sur un moment de vie. C’est une capture d’un instant par le langage. A la manière d’un dicton ou d’une maxime, il a vocation à être simple et s’inscrit dans une volonté de refaire lire de la poésie à tout chaland qui passe par là.

 

Si tu aimes le concept, n’hésite pas à poster un petit commentaire, que je puisse mieux appréhender cette proposition. Toutefois, ce ne sera pas sur Facebook mais sur Instagram. Parfois, il m’arrivera de les compiler en un article sur facebook en les regroupant par thème.

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30 mars 2019 6 30 /03 /mars /2019 21:49

Que serait donc ce sentiment sans quelques fleurs ?

Un petit bouquet pour un long message,

Que je dois résumer en une courte page.

Que ces épées d'amour pur te percent le cœur !

 

 

Les beautés audacieuses sont des témoins

D'un besoin de réitérer ma passion.

Vois en chacun de ces rubis, l'obsession

De mener notre romance au plus loin.

 

 

Chaque glaive est un victorieux battement

Qui inspire au respect et invite au ploiement ;

Tant ils imagent les valeurs héroïques,

Soutenues des roses et de leurs symboliques.

 

 

Tige d'attachement et épines de paix,

Un pétale de foi, une platée d'ivresse,

Un pétale de joie, un autre de jeunesse.

Tous, entourant un cœur de souvenirs abstraits.

 

 

Il ne faut jamais oublier.

Ho !  Bouquet de persévérance,

Nous ne devons jamais abandonner !

Tel  est le gage de toute espérance.

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18 mars 2019 1 18 /03 /mars /2019 21:25

Au point du jour, la ligne de départ
Laisse entre les unités peu d'écart !

 

Nous d'vons tous apprendre les Mathématiques :
Additions, soustractions, équations.
Des problèmes provoquant des commotions
Sous les regards et sourires sardoniques !

 

Cette matière au vocabulaire fleuri
Parle de troncature et d'arrondi,
De milieu, d'hypoténuse et du nombre d'or ...
Cn'est pas fini : infini, pi et Pythagore.

 

Rapidement, les maths m'ont fait tourner en rond.
Pour obvier à leur faire la tête au carré,
J'ai pris la tangente vers tout autre sommet
Beaucoup moins escarpé et beaucoup plus oblong.

 

Cependant, les maths sont encore là,
Autour de moi, et peut-être au-delà :
- Carré magique et les triangles amoureux,
Les cercles d'amis et les poignards anguleux... -

 

Je réside dans un hexagone sans rond
Où se fait le choix, quinquennal, d'un grand patron
Plantant l[ae] toxique alg.o.ri.tm des années
De pouvoir, sans jamais être damné.

 

Les deux hémicycles font des ronds de jambes,
S'assurant donc de longues années ingambes.
Point de juste milieu dans ce cercle vicieux
Où la fin justifie les calculs pernicieux.

 

... Or mis sur la table ne laisse aucune trace !
Pourquoi ne pas laisser Zachée au sycomore ?
- ... Les rayons de disques, les carré d'as
Les jeux de hasard et les angles morts. -

 

Le bonheur est une variable inconnue
Que l'on trouve si l'on arrête de compter.
Mais il ne faut pas oublier la retenue,
Puisque la vie vendange un vin à décanter.

 

La ligne d'arrivée n'est pas un point final,
C'est le cardinal embonpoint astral.

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18 mars 2019 1 18 /03 /mars /2019 21:20

Qu’est-ce que la poésie ?

Peu de gens peuvent en donner une définition. Même les poètes ne le peuvent vraiment car y mettre des mots c’est la borner, la limiter dans son expression.

La poésie est sans doute l’art littéraire le plus ancien et l’un des plus résistants aux époques. C’est un genre à la fois stéréotypé et à la fois indéfini. Il paraît difficile et risqué de la théoriser. La poésie est un genre multi-face, on la retrouve versifiée ou en prose, en chant ou en recueil, personnelle ou impersonnelle, en mots ou en événements.

L’insensible à la poésie se ment car la poésie est un émerveillement. Une féérie des sens et ou un état de pleine conscience et d’admiration.  Elle ne se borne donc pas à une forme fixe. Elle est faite de paradoxes, elle unit les contradictions dans un tout homogène et harmonieux. En parler oblige aux généralités alors qu’elle est mère des singularités.

 

La poésie c’est aussi une quête de l’image, de vérité et du divin pour le poète et un vecteur de transmission pour le destinataire. Mais au-delà de ses objectifs primaires la poésie peut avoir d’autres finalités.

Elle est pour moi

  • Un déversoir émotionnel. Face au trop plein, elle « exprime » au sens originel.
  • Un jeu de construction et un laboratoire. On joue avec les mots, les sonorités, on expérimente des images, des formes grammaticales. C’est un printemps sans fin du langage.
  • Un message simplement mis en forme par le poète à l’instar des fables de La Fontaine ou un message cosmique décrypté pour les hommes.
  • Un messager pour son auteur. Un flux de conscience, d’inconscience et de subconscience qui s’adresse en premier lieu au poète. C’est le plan mystique de la poésie.
  • Un fédérateur.
  • Un acte de création

 

L’étrangeté de la poésie relève aussi de sa réception. Chacun la reçoit à sa manière, l’interprète à sa manière sauf à être un maître du langage. Ainsi, la poésie est un acte de création multiple, il y a la création originale et pour chaque récepteur un travaille supplémentaire. Lire, ressentir, sentir, entendre, voir, réfléchir, s’ouvrir à la poésie c’est ajouter son empreinte à l’œuvre même s’il s’agit d’une poésie non écrite ou non verbale. C’est pourquoi un poème n’appartient plus à son auteur dès lors qu’il est lu.

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17 mars 2019 7 17 /03 /mars /2019 21:10

Il y a des hommes et des femmes s'aimant,
D'un bel amour gravé dans le bois du grand chêne.
Pensant que la Joie est du sentiment en chaîne,
Projets communs et graines, ensemble semant.

 

Il est des arbres éternels comme le chêne,
Qui n'ont jamais attendu que l'homme les sème.
Cependant, aujourd'hui, ils connaissent la chaîne,
Car l'homo sapiens les aime moins qu'il ne s'aime.

 

D'extérieur la vue est belle sur un « il l'aime ! »,
Mais la Beauté est l'hêtre occultant la chaîne.
Peut-on rapprocher les hommes et les chênes
En disant d'eux, que la vie, doublement, les sème ?

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16 mars 2019 6 16 /03 /mars /2019 20:23

Siégeant, on voit son côté.
L'image d'une torsade sur une chaise,
Donne une nouvelle vision de la Beauté,
Et provoque aussi un malaise.

 

La mélancolie croît quand le vide s'emplit.
La panoplie de plis établit un conflit :
Copier un torchon que l'on tord,
Ou posséder le Grand-Droit de Terminator...

 

Que l'on soit un gorille ou un Shar Pei
C'est le cœur qui dit ce qu'on est !
Mais vaut-il mieux un cœur musclé,
Ou bien une pompe grassement saturée ?

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Let fall folds of fat !

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