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12 juin 2019 3 12 /06 /juin /2019 20:46

Ce signe, vous le connaissez, c'est celui qui permet de rafraîchir ou d'actualiser les pages internet et les applications. Je parlais de la représentation de l'éveil spirituel dans un de mes précédents articles ((cliquez ici)).

Voila, je pense, le symbole le plus pertinent. Très proche de la symbolique du tourbillon (voir mon article ici). Ce signe invite à reprendre les éléments d'un environnement, à les déconstruire pour les remettre en forme avec les nouveautés. Voila ce qu'est le développement personnel ainsi que la spiritualité. Ce sont comme des applications qui doivent s'actualiser sans cesse. Des lors, symboliquement parlant, le signe "actualiser" est le plus judicieux car :

- il initie un mouvement,

- il initie un mouvement circulaire,

- il initie un mouvement circulaire allant du haut vers le bas,

- il initie un mouvement circulaire allant du haut vers le bas, de la droite vers la gauche et vice-versa.

Il y a aussi un aspect de non achèvement, car  s'actualiser est une action qui peut se répéter jusqu'à l'achèvement de notre vie actuelle. 

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11 juin 2019 2 11 /06 /juin /2019 21:58

C'est sans doute la dualité la plus puissamment inutile.

 

D'abord, elle subit la même pression religieuse que le haut et le bas. La lumière représente le bon, le doux, la chaleur bienveillante et l'ombre, c'est le mauvais, le mal.

Deux questions pour commencer :

 

Dormez-vous avec toutes les ampoules de la maison allumées ?

Aimez-vous la compagnie des arbres feuillus lorsque le soleil brûle ?

Ces questions posées à trois communautés instagram donnent en respectivement et sérieusement les réponses suivantes : non et oui. 

 

D'inspiration taoïste, je dirais à nouveau que sans l'ombre il n'a pas de lumière et sans lumière il n'y a pas d'ombre. Les deux ne font qu'un, c'est le principe d'unité.

 

L'ombre symbolise le mystère, le secret, la dissimulation, la non-connaissance. Dans l'ombre l’œil ne voit pas ou il voit mal. Spirituellement parlant, nous cherchons à être éclairés ce qui sous-entend que nous vivons spirituellement dans le noir. 

Mais que dire des aveugles de naissance qui passent leur vie dans le noir ? Ne peuvent-il pas avoir accès à la spiritualité. Bien sur que si. Parce que la lumière et l'ombre ne sont que des métaphores qui ont pignon sur rue. 

 

La lumière est la vie, la vérité... Je t'invite lecteur à regarder fixement et sans artifice le soleil, sans cligner des yeux aussi longtemps que tu peux rester les yeux ouverts dans le noir. La lumière t'aveuglera.

"Moi, je suis la lumière du monde. Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, il aura la lumière de la vie." Voici ce qui peut être lu dans un des livres sacrés de notre monde." Ce même livre qui plongea notre société dans des siècles d'obscurantisme.

 

N'oubliez pas que pour trouver la lumière de la vérité spirituelle, il faut se chercher dans le noir, celui de notre être, par la méditation. Des ténèbres qui se trouvent entre nos yeux et leur paupière les recouvrant.

 

Mon scepticisme m'interroge : est ce que les nouvelles lumières spirituelles ne créent pas un obscurantisme, ou en tout cas des zones d'ombre supplémentaire ? 

Dit autrement, les ampoules incandescentes et les LEDs ont de nombreuses différences, mais ces deux dispositifs sont alimentés par la même énergie : l'électricité.   

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7 juin 2019 5 07 /06 /juin /2019 21:40

C'est une opposition classique qui désigne des directions vis à vis d'un point fixe. En haut pour dire l'étage, en bas pour dire la cave. C'est aussi un moyen de se repérer sur un plan 2D.

 

Toutefois, avec les religions qui placent la demeure des dieux et ou du croyant dans les nuages, et l'enfer sous terre, le Haut et le Bas ont embrassé les connotations religieuses. Ainsi, spirituellement parlant, on dira "être tiré vers le haut ou le bas", "être à la hauteur de quelqu'un ou de quelque-chose".

 

Les verbes "monter" et "descendre" suivent le même raisonnement. Donc dire que dans la vie, il y a des hauts et des bas, pour dire respectivement qu'il y a des moments où ça va et d'autres ou ça ne va pas n'a pas réellement de sens. Encore une fois, nous nous sommes limités par notre vocabulaire en donnant un pouvoir aux mots. C'est ainsi que nous schématisons l'éveil spirituel.

 

Quelques pistes :

Imaginons que Dieu n'existe pas. En Haut, il n'y a donc rien de sacré et en bas rien de démoniaque. Dire qu'il y a des hauts et des bas serait vidé de sa substance signifiante.

 

Pour ceux et celles qui ne jurent que par l'univers, il est vrai que plus haut (physiquement) vous irez plus vous serez dans l'espace. Mais l'espace n'est qu'une partie de l'univers. D'ailleurs, en vous enfonçant toujours plus, vous sortirez de la terre, pour aller vers le ciel de l'autre côté puis l'espace. Au cas où vous l'auriez oublié, tout est univers : l'espace, la Terre, vous et moi.

Autre chose, la Terre tourne sur elle-même donc successivement le haut devient le bas et le bas devient le haut, si l'on se place en dehors de la planète. Je conclue donc comme dans tous les articles de cette série en disant qu'il faut tenter de voir l'union, le TOUT. L'éveil spirituel ne peut pas être schématiser par une flèche pointant vers le haut. Qui peut me proposer une représentation ?

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1 juin 2019 6 01 /06 /juin /2019 21:38

Avec une vision panoramique depuis l'azur, le volatile battait des ailes avec indolence. Son embonpoint le freinait. Il avait faim. Mais il sut contenir son appétit parce qu'il avait une vue, si belle, sur cet océan de verdure aux nombreuses nuances, qu'il fit fi des plaintes de son estomac. Ses yeux détectèrent un mouvement, là, en bas. Il reconnut trois bipèdes, tous tenant une énorme branche, lourde et brillante, d'un arbre qu'il n'avait jamais vu en vrai. Ils avancèrent et bientôt leur itinéraire les mènerait sur un membre de leur espèce endormi. Le pigeon avait déjà vu dans sa jeunesse comment ces branches étaient utilisées, par ces autres animaux. Il avait même pu se repaître des viscères qu'elles avaient laissées sortir d'un cadavre. Comme pris d'un sentiment de bienveillance, de bonté et d'empathie, il inclina son corps et amorça un léger changement de direction. Il commença une descente, pointant de son bec rosé cet autre animal en danger, qu'il espérait réveiller soit par son approche soit par son atterrissage. Il envisageait de roucouler pour augmenter les sonorités à des fins d'alerter.

Une douleur subite et aiguë, et soudaine, et mortelle le gagna lorsqu'il fut perforé par les serres d'un rapace. L’œil restant, l'autre était sorti de l'orbite expulsé par la pression, se ferma quasi-instantanément, désolé par son échec et regrettant sa décision. Car en poursuivant sa trajectoire initiale, les vingt degrés non-couverts par sa vision lui aurait permis, à la hauteur où il était, d'apercevoir ce prédateur et de l'éviter. C'est ce changement de plan de vol qui le désigna comme quatre heures laissant par la même occasion un vieux coucou s'enfuir et échapper à l'emprise mortelle qui devait être sienne.

La douleur et la peur qui avaient su le gagner entre le moment où il sentit l'étreinte et celui où il perdit la vie avait provoqué un relâchement. L'en bas allait recevoir quelques gouttes jaunes et rouges de la vie.

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28 mai 2019 2 28 /05 /mai /2019 20:15

IV - Le sort du corps.

Le corps se décomposera naturellement et servira de nourriture. D’un point de vue historique,  on enterre ses morts depuis des dizaines de milliers d’années. Il y a d’autres rituels dans le monde comme la momification, l’immersion, l’anthropophagie, l’incinération. Ces pratiques témoignent d’une certaine spiritualité.

La momification se justifiait par la croyance en l’immortalité. Le mythe d’Osiris, notamment, revenu à la vie grâce à la conservation du corps fonde cette croyance.

L’immersion consistait à offrir au défunt un repos éternel dans les eaux profondes de la mer ou de l’océan.

L’enterrement suit aussi ces mouvances. L’homme pensait qu’être enterré permettait le repos de l’âme après la mort corporel. D’ailleurs, dans l’Antiquité, les traîtres ou ennemis pouvaient être condamnés à la double peine, la mort et le refus de sépulture.

L’anthropophagie est la pratique la plus désuète,  c’était aussi un rituel funéraire important. Dans les sociétés la pratiquant, on pensait récupérer l’âme ou l’énergie vitale du défunt en l'absorbant.

La crémation est à la fois une pratique spirituelle dans certains pays ou dans certaines civilisations disparues qui permettait à l’âme (la partie divine de l’être) de retrouver le monde divin. Cela permettait aussi d’éviter une réincarnation dans un corps pourri. La crémation c’est aussi dans nos sociétés occidentales, la pratique la plus rationnelle. Le corps est réduit en cendres par économie de temps, d’argent et de logistique.  

 

J’émets l’hypothèse que nous avons enterré nos morts d’abord pour notre confort. Un corps en décomposition libère, dit-on, une odeur nauséabonde, une odeur qui augmente selon la chaleur. Or, géographiquement, l’histoire de l’humanité a commencé dans le croissant fertile mésopotamien et la pratique de l’enterrement s’est généralisée à partir de la sédentarisation.

 

V - Le Respect au mort.

 

Le mort est mort. Ca c’est une vérité incontestable. L’âme qu’elle soit au paradis, esprit frappeur, réincarnée ou inexistante ne reviendra jamais dans le corps quitté. Preuve encore que le corps ne nous appartient pas.

Que faire donc de ce corps ? L’enterrer ou l’immerger ? Oui pourquoi pas. Mais où ? Les cimetières, ce n’est pas très beau et ça prend de la place. Ca nécessite de l’entretien et ça coûte cher. Où est le respect dans le cimetière ? Le dépôt d’une gerbe par an ? Rares sont les tombes entretenues et fleuries toute l’année. Quant à l’immersion, je ne suis pas sûr que la décomposition n’ait pas d’effet sur l’environnement aquatique. Et puis maintenant avec nos dents en or, nos broches et chevilles en métal, nos prothèses et batteries, ça m’apparaît irrespectueux de l’environnement.

 

L’incinération n’est pas une si mauvaise idée. A l’état de cendres, la place prise est minimisée. Mais que faire des cendres ?  Ce que le défunt aurait souhaité pour le peu que ce soit écologique. A défaut, ce que veulent en faire les proches parents.

 

La momification, ça en jette grave. Mais c’est un sacré boulot et niveau praticité, on peut faire mieux.

 

L’anthropophagie... Oubliez une seconde l’idée de manger de la chair humaine et imaginez un bon porc à la broche pour célébrer un événement. C’est le top, n’est-ce pas ? Et bien, ce serait la même chose. Avouons que ce serait mieux avec une hygiène de vie certifiée mais nous nous autorisons à manger des poulets et autres animaux gavés, encagés, sur-vaccinés et dénaturés… Ce serait une solution écologique et économique. De plus, c’est respectueux des autres, du mort aussi et de l’environnement.

 

Le temps que survit le souvenir, le respect du disparu demeure.

 

VI - Quand ce sera mon tour.

 Si c’est pour être enterré, je préférerai que ce soit en forêt, en réserve naturelle, ou dans mon jardin. Que ma décomposition soit une offrande à la Terre. Sans pierre, ni croix … rien qui nécessite l’entretien. Quant au respect qui me serait dû, une fois mort, je pense qu’il doit être tourné vers la personne que j’étais ou vers mon âme si vous préférez et aussi envers ma famille. Chantez donc des chansons que j’aimais en me les dédicaçant. Souvenez-vous de moi et agissez comme vous l’auriez fait si j’avais été là, ne m’oubliez pas. Voilà de belles preuves de respect.    

 

Si je devais être incinéré, je trouve symboliquement fort la conservation des cendres dans une urne avec mon portrait par-dessus. Comme un petit autel où l’on vient brûler parfois de l’encens pour me dire « je t’aime », « tu me manques », « repose toi bien ».    

Si plus jeune j’étais branché bandelettes, la momification me plait beaucoup moins maintenant. Je pense surtout que je serais un fardeau et je risque même d'être endommagé pendant un déménagement. Alors à proscrire.

Enfin, si un jour, il vous est possible et concevable de recycler mon corps en repas copieux alors n’hésitez pas ! Vous pouvez même vous servir de mes os pour faire de jolis pendentifs, ou une décoration naturelle pour les fêtes Halloween.

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29 avril 2019 1 29 /04 /avril /2019 20:10

Contrairement à ce que pense mon entourage, je n’ai pas beaucoup lu. Pourtant l’une de mes lectures a été déterminante. Il s’agit en réalité d’une double lecture : celle de Croc-Blanc d’une part et celle du Philosophe et le loup d’autre part. C’était à l’occasion de mon mémoire, portant sur les relations entre l’homme et le loup.

Mark Rowland a su simplement mettre en mots justes un paradigme, selon lequel l’homme et l’animal ont beaucoup en commun, à ceci près que l’homme a oublié sa nature animal. Bien que j’avais déjà conscience d’un malaise entre nous et le reste du vivant, je n’avais pas encore été « touché ».

Même si, je ne suis pas encore végétarien, cet ouvrage fut le marteau  qui enfonça un peu plus le clou de la compassion et celui de l’interconnexion. Ces deux clous avaient déjà étaient positionnés par L214 et par ma femme.

Mon rapport aux animaux a beaucoup évolué et peut encore s’améliorer. J’y travaille.

 

Deux mots sur le livre : 

Entre narration et philosophie, l'auteur revient sur une période de sa vie où il cohabitait avec un loup et en tire les enseignements.  Au delà d'un simple témoignage, il s'agit bien d'une réhabilitation d'un animal mal-connu et stéréotypé et de l'invitation à renouer avec notre nous naturel, le moi animal. 

Essai inspiré et inspirant, il se lit très facilement et mériterait une place dans les programmes scolaires. 

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26 avril 2019 5 26 /04 /avril /2019 21:14
Demi-teinte.
 
À la manière d’un levé ou peut être d’un coucher de soleil, la moitié
de l’astre borde l’horizon, mettant ainsi fin à une vaste plaine, quelque peu
vallonnée et faisant perdre au ciel sa couleur si caractéristique en la
remplaçant par celle du Diospyros Kaki. L’étendue tantôt rocailleuse, tantôt
herbeuse venait d’être agrémentée de trous et de tranchées. Tant
d’impacts présumant l’opposition de colossales forces, dont ont été seuls
témoins le millier de conifères et le vide, ceignant cet espace, désormais
délivrés des énergies tumultueuses.
Le silence qui règne, la sérénité qui se dégage de cette esquisse d’après guerre,
sont en demi-teintes. Les faibles rais de lumière inondent
timidement la surface de leur clarté et de leur chaleur. Mais, la lisière et
l’espace environnant la forêt, imposent toujours une inquiétante et sombre
atmosphère. Une frontière nette séparant deux mondes ; l'un d'un vert
vital assombri, l'autre bariolé, buriné, dont l'air semble saturé et suffocant.
Espace de l'entre-deux, où l'informe s'anime, où erre le danger anonyme.
Au milieu d’un parterre de dents-de-lion fraîchement retournés, un
corps gît.
Comme un projecteur, tous les rayons de l’astre sont braqués sur
lui, ne laissant, que difficilement, percevoir une flaque rouge grenat, qui
s’estompe puis disparaît à mesure que le sol l’absorbe. Bientôt
l’hémoglobine se mêlera à l'argile aux sels et autres minéraux.
En lisière, une autre silhouette tripédique titube, tel un poivrot au sortir
d’un bistrot de campagne, à l’heure de la fermeture. Il achoppe contre
chaque obstacle rencontré, branches, pierres, et tombe gauchement en
marchant sur un des lambeaux de son vêtement. C’est un tableau désolant
et pittoresque.
Vêtu d’une toge blanche, déchirée et souillée d’un vert
chlorophyllien et de taches de boue brunes, il marche s’aidant de son épée.
Il repense alors à tout ce qu’il a laissé derrière lui. Jeune et curieux, il est
parti étancher sa soif et n’est jamais revenu.
Éreinté par son combat, il débarrasse sa lame du bout de bois qui servait
d’appui. Las, il glisse son arme dans la fente d’un rocher et s’accoude sur la
garde. Le front contre le pommeau, il ferme les yeux. Son esprit le quitte
pour revivre les souvenirs des choix déterminants qu’il avait opérés.
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18 avril 2019 4 18 /04 /avril /2019 20:46

La poésie souffre aujourd’hui dans sa forme la plus noble parce qu’elle est mal enseignée et mal abordée. Partant avec une mauvaise impression, peu continuent de s’y intéresser.

 

La poésie n’est pas toujours facile d’accès et peut paraître parfois trop longue et difficile à lire ou en tout cas à recevoir. Celui qui n’est pas sensible à la versification et à la puissance des images n’est pas forcément insensible à la poésie. Peut-être que le poème est trop long ou ne s’imprègne pas de l’air du temps. Alors je me lance un défi. C’est ce que j’appelle le 4’inspiré.

Le 4’inspiré est un quatrain (strophe de 4 vers) sur un moment de vie. C’est une capture d’un instant par le langage. A la manière d’un dicton ou d’une maxime, il a vocation à être simple et s’inscrit dans une volonté de refaire lire de la poésie à tout chaland qui passe par là.

 

Si tu aimes le concept, n’hésite pas à poster un petit commentaire, que je puisse mieux appréhender cette proposition. Toutefois, ce ne sera pas sur Facebook mais sur Instagram. Parfois, il m’arrivera de les compiler en un article sur facebook en les regroupant par thème.

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14 avril 2019 7 14 /04 /avril /2019 19:18

Tu as décidé de tenter l'expérience spirituelle de l'Eveil ? C'est bien, d'avoir fait ce choix.

Tu as pu suivre les premiers articles qui ne sont, théoriquement, pas trop compliqués.

 

Il y a au moins deux écoles de pensée : la première, qui est la plus commune, c'est celle que je nomme l'éveil du résistant. Le principe est de résister à la société et ses pressions, résister à l'incessant bavardage du mental. La résistance se fait par la dissidence. Les actes sont la méditation, faire taire le mental, observer le mental. Ce sont toutes des techniques qui fonctionnent. Ce qui me dérange quelque peu, c'est qu'elles sont présentées comme des impératifs. Et on pourrait presque (si je me lançais dans la critique philosophique) apparenter cette école au sectarisme ou à une religion laïque.  Ma foi, si ça mène à l'éveil et au bien-être, pourquoi pas ? 

La deuxième école, je la nomme l'éveil panoptique. Je reviendrais sur ces deux notions dans un autre article. C'est de cette dernière que je te parle.

Tu as fait ton choix et si tu t'informes sur le sujet alors tu es en mouvement. Tu es donc passé à l'acte. Maintenant, t'es tu questionné ? As-tu compris que depuis longtemps ce que tu tenais pour vrai, pouvait être faux ? Si tu es dans une période troublée avec plus de doutes qu'avant, c'est que tu avances ! Cet acte 2, le questionnement du mental, doit être un exercice régulier. Dès lors qu'on vous propose une affirmation n'hésitez pas à vous poser la question du bien fondée de cette pensée.

Quel est le prochaine arrêt sur le chemin de l'éveil ? 

L'auberge du but et de la cause. 

Pourquoi ? pourquoi en es tu là dans ta vie ? Pourquoi te questionnes-tu ? que recherche tu ? S'il te plait, évite toi la réponse simple : de la spiritualité. Cela ne veut rien dire. Si tu veux juste de la spiritualité, tu peux aller à l'église le dimanche matin ou lire des bouquins de philosophie.

Entre en toi, et demande toi pourquoi as tu besoin de spiritualité ? est-ce parce que tu veux être heureux ? Est-ce parce que ta vie manque d'une chose ? Est-ce par curiosité ? Il s'agit d'identifier la raison. Plus la raison sera proche de l'individu plus la motivation sera grande et plus facile sera le chemin. C'est ainsi que l'on définit le but.

Demande toi aussi pour quoi ? Pour quelle chose tu le fais. Ou pour qui ? Pour quelle cause ?  Est-ce pour toi ? Pour ta conscience ? Pour ton salut ? Pour ton enfant ? Pour ton projet ? Plus la raison sera proche de l'individu plus l'éveil sera difficile d'accès. 

 

Car l'éveil se trouve à mi chemin entre le pour soi et l'autrui. Les raisons sont  le but pour soi, les choses sont la cause pour autrui*.

* Par Autrui, il faut comprendre l'ensemble des Existants vivants et non-vivants, de chaire ou d'idée.

 

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12 avril 2019 5 12 /04 /avril /2019 20:20

Les coachs vous diront qu'il faut faire taire son mental. Ne pas hésiter à se retrouver dans le silence pour se réconcilier avec le moi profond. 

Faire taire son mental, cest arrêter le flux de pensées incessantes, c'est arrêter de penser le présent avec les yeux d'hier ou l'angoisse de demain, c'est vivre l'instant présent. 

Je suis d'accord avec ce discours. Ce n'est pas un mensonge. Toutefois, cette explication n'est pas complète à mon sens. La solution que je propose est différente.

Je l'ai expérimentée. Et c'est ainsi que j'ai commencé à cheminer vers l'éveil.
Il vous faut vous questionner. Comprendre qui vous êtes. Aller au fond de vous même en analysant votre façon de penser.  

Les réponses trouvées doivent ensuite être éprouvées. C'est à dire qu'elles doivent être relativisées et rationalisées. Avec un exemple ce sera plus limpide. 

 

Vous croyez en un dieu ou en rien depuis l'enfance. Imaginez tout ce que vous faites ou ne faites pas au nom de votre religion. Ensuite, demandez vous si vous êtes heureux. Puis demandez vous pourquoi vous croyez en ce dieu (ou en rien) plutôt qu'autre chose. En quoi votre vérité est elle universelle ? Enfin, quels sont les arguments des autres pour dire que votre religion est un mensonge ? Écoutez, et éprouvez les informations. 

C'est ainsi que vous ferez vous même le choix de continuer de croire, ou de croire autrement. 

 

C'est pareil pour tous les domaines : la scolarité, l'alimentation, le racisme, le specisme, l'éducation, ... Deconstruisez ce qu'on vous a appris pour le reconstruire vous même. Et surtout, n'hésitez pas à regarder ce qui se fait dans la nature. Elle détient plus de vérité qu'on ne le croit.

 

C'est ainsi que je me suis fait. Il faut savoir adopter les points de vues différents. Et pour cela, il faut nécessairement communiquer avec le mental. 

Interrogez votre passé, en quoi il a été formateur ou en quoi a-t-il été destructeur. Ce n'est qu'en trouvant la fuite que l'on peut la colmater. Et c'est toujours en trouvant la fuite que l'on saura pourquoi ça fuit. Car le passé qui mine est une source de fuite énergétique. En la colmatant, vous vous autorisez à ce qu'elle n'influence plus le présent.

 

Une fois libéré du passé, puis déchargé de l'angoisse du futur, vous pourrez savourer l'instant présent et vous reconnecter pour comprendre qu'en réalité ce qui donne existence au passé, au présent et au futur c'est vous même. Vous en viendrez par conclure que le temps n'existe pas.   

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