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8 juillet 2019 1 08 /07 /juillet /2019 22:07

Axes traités :

1 – Comment se synchroniser.

2 – Début de la Chronothérapie.

 

I - Comment se synchroniser.

A – 5 points pour se synchroniser (Catalogue).

 

1 - Laissez entrer le soleil. La lumière est le plus puissant synchronisateur. Des lampes capables de recréer la lumière du jour ont été inventées, elles pourraient compléter l'absence du soleil dans nos intérieurs ou au bureau (ex : cronos de lucibel).

 

2 - Privilégiez un bon sommeil. Car il est profondément régulé par l'horloge biologique et il est très perturbé par notre mode de vie.

Attention aux écrans qui emettent une lumière bleue, calquée sur la lumière du jour. Par voie de conséquence, il peut y avoir un retard dans la secretion de mélatonine.

 

Les contraintes socioprofessionnelles obligent certaines personnes à se lever plus tôt que ne le voudrait leur propre rythme biologique. Or ce lever précoce induit une privation de sommeil, 5 jours d'affilé. Ce manque de sommeil n'est qu'en partie compensé par des nuits plus longues le weekend. Ce qui engendre des effets sur l'humeur mais aussi sur le risque de maladies cardio-vasculaires et métaboliques comme le diabète.

Les mêmes dangers guettent aussi les très petits dormeurs ; le sommeil devient la variable d'ajustement du temps qui nous manque. Pourtant sans ces moments de repos notre organisme ne peut pas fonctionner correctement.

 

Pour remettre les pendules à l'heure en cas de nuit trop courte, une sieste de 15-20 minutes serait un remède idéal. D'après de nombreuses études, elle améliore la mémoire, la vigilance, l'immunité, lutte contre la douleur, le stress. Cette pratique n'a pas conquis les mentalités françaises. Bien qu'elles ne tolèrent pas le sommeil dans la journée, en début d'après-midi notre horloge biologique nous invite à la sieste (notre température corporelle baisse, notre somnolence est plus importante).

 

Nous sommes des mammifères et nous sommes faits pour dormir la nuit et être éveillés le jour. L'inversion des rythmes biologiques dégrade la santé. Les insomnies provoquent des problèmes métaboliques (surpoids, diabète, des troubles de la mémoire et une hausse probable du risque de cancers hormonodépendants comme ceux du sein et de la prostate).

 

3 - Il semble impératif de connaître notre chronotype, c'est-à-dire savoir s'il on est du matin ou du soir ou de l'entre deux. Il y a une grande part de génétique dans la détermination de notre chronotype, toutefois le pouvoir de l'habitude peut permettre d'assouplir pour les besoin de notre environnement.

Attention à la mode du "miracle morning" selon le livre éponyme de Hal Elrod, se lever aux aurores serait la solution miracle pour réussir sa vie... une aberration qui peut inciter à rogner sur son sommeil. Le miracle est plutôt d'analyser sa journée et d'être à l'écoute de son corps afin de trouver la période la plus adaptée pour "réussir sa vie". Ainsi pour les lève-tôt ce sera effectivement un "miracle-morning" alors que pour d'autres, il s'agira davantage d'un "miracle evening".

 

4 - D'après les spécialistes, il faudrait prendre des repas à horaires réguliers permettant d'aider l'horloge interne à se synchroniser chaque jour sur 24 heures. Le petit-déjeuner active le métabolisme, c'est un signal de réveil, mieux vaut donc éviter de sauter le repas. Un dîner tardif repousserait l'endormissement. Pour se coucher vers 23h, le dîner doit être entre 20h et 21h. Ce serait une bonne option ni trop tard ni trop tôt pour éviter les fringales à l'aube. Le contenu du repas du soir influence aussi le sommeil ; un menu ni trop gras ni trop copieux pour faciliter la digestion et pas trop léger non plus sinon le cerveau doit réquisitionner des glucides, au petit matin, risquant de déclencher un réveil anticipé. Par ailleurs, manger la nuit n'est pas conseillé. Les recherches sur l'impact des horaires des repas sur la régulation du poids se développent, et d'après une étude américaine réalisée en 2017, les personnes les plus fortes mangent, la majorité de leurs calories, une heure trop tard, par rapport au début de leur nuit biologique.

 

5 - L'activité physique est l'un des régulateurs de l'horloge biologique. Pas besoin d'être un sportif aguerri, marcher ou faire du vélo peut suffire à raison d'une heure par jour minimum en continue ou en fractionné. En s'activant dans la journée, on prépare une bonne nuit de sommeil.

 

B – Ce que j'en pense :

 

Effectivement connaître son chronotype, profitez de la lumière, et dormir en favorisant la sieste sont d'excellents régulateurs.

Concernant les repas, je ne pense pas qu'il repoussent l'endormissement. Je ne m'endore jamais aussi facilement qu'après avoir mangé. Même le matin après une bonne nuit, je peux me recoucher et surtout m'endormir après avoir petit-déjeuné.

Concernant le repas du soir, je pense qu'il est préférable de le prendre plus tôt (entre 19h et 20h). D'abord parce que cette période suit celle où les muscles étaient les plus actifs, et aussi parce qu'elle correspond à la baisse de l'intensité de la lumière et à la phase pré-nocturne. Or souvenez-vous qu'à ce moment de la journée les noyaux suprachiasmatiques stimulent la glande pinéale qui sécrète la mélatonine qui met le corps au repos y compris les organes comme l'estomac. Un repas tardif oblige des heures supplémentaires bénévolement.

 

Bien qu'il existe une controverse sur les médicaments et les somnifères et que je ne sois pas un partisan, j'en consomme sporadiquement. En cas de grand déséquilibre du sommeil, je m'autorise un somnifère à 21h la veille d'un jour de repos. Effet optimal. 21H30 -7h30 un dodo sans interruption et profond. Les batteries sont rechargées mon cycle est remis à l'heure. (Ce n'est que pour information). La sieste a aussi cet effet.

 

Voilà c'est tout pour le moment. Mais il est possible que j'envisage ce thème sous d'autres angles la prochaine fois.  

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7 juillet 2019 7 07 /07 /juillet /2019 22:00

Axes traités :

1 – Comment ça marche. (Base : individu se couchant à 22h).

2 – Remarques.

1 – Comment ça marche :

Au cœur du cerveau, les noyaux suprachiasmatiques sont en lien direct avec les yeux. Ceux-ci les informent de l'intensité lumineuse via les cellules ganglionnaires à mélanopsine. La glande pinéale est ainsi stimulée en fin de journée lorsque la lumière disparaît, et diffuse la mélatonine. Cette hormone fait fonctionner le corps au ralenti durant le sommeil biologique.

Environ 5 à 6 H après, le corps est en hypoglycémie, le foi déstocke le sucre, emmagasiné la journée, qui est acheminé par le sang au cerveau.

 

Vers 6 H du matin, les scientifiques ont remarqué qu'il y avait un pic de cortisol (même en l'absence de lumière). Les glandes surrénales en réponse au stress que subit le corps sécrète de l'adrénaline et du cortisol. Le cortisol remet en route le corps en régulant le foi et en stimulant le cœur et les muscles. La fréquence cardiaque et la tension artérielle montent.

Les scientifiques estiment que vers 11 H le fonctionnement cérébral est idéal en raison d'une glycémie et d'une température corporelle optimales.

Vers 14 H, le taux de cortisol baisse ce qui engendre une légère baisse de la température corporelle. C'est aussi une période d’hypovigilance. Il est conseillé de pratiquer la sieste à ce moment. La digestion commence. Le pancréas est donc sollicité, il régule la production d'insuline en fonction du taux de sucre présent dans le sang. Ce glucose est acheminé vers les muscles qui travaillent beaucoup dans l'après midi. Les records sportifs sont d'ailleurs souvent enregistrés entre 17 H et 19H. C'est à cette période que les muscles utiliseraient au mieux le sucre et les graisses.

La nuit, le pancréas augmente sa production de leptine, l'hormone de satiété.

II – Remarques.

A – Ce que j'en déduis.

Dans la série comment booster sa testostérone, il est très souvent fait référence à la nocivité du cortisol. Grâce à l'ensemble des informations ci-dessus, il est possible de confectionner les repas de sorte à optimiser l'assimilation des nutriments. Il est possible aussi d'organiser sa journée en fonction de son horloge biologique.

En raison du pic de cortisol du matin, il est préférable de déjeuner vers 7h ou 7h30 (ou plus tard) mais avant 9H avec une limitation du sucre rapide, et une dose de bonnes graisses que l'on trouve dans les fruits à coques par exemple. En effet, avant ce pic, le foi déstocke le sucre, le cortisol régule le foi donc puisque l'organe vient d'être mis au repos, il est préférable de ne pas le solliciter à nouveau. Il paraît logique de préférer un petit déjeuner léger avec quelques céréales, un peu de fruit, de l'eau, et si possible un peu de protéines. Concernant les vitamines, il faut privilégier de la vitamine B et C. Elles sont solubles dans l'eau, donc une surconsommation sera éliminée par les urines. Les autres vitamines sont solubles dans le gras, par conséquent l'excès est emmagasiné dans le foi et le tissu adipeux.

 

Entre le réveil et le petit-déjeuner, une séance de méditation ou de cohérence cardiaque (même de 5 minutes) permettront de diminuer le cortisol.

 

Le café (SANS SUCRE) est un stimulant qui a des bienfaits et des méfaits sur notre organisme. Il faut user de mesure (c'est à dire éviter l'excès) et privilégier certaines périodes.

Par exemple, un café au lever engendre une augmentation du cortisol, il est donc à éviter. Le petit café peut intervenir pendant le petit déjeuner (à éviter pour optimiser la petite séance de sport) ou vers 11H. Un autre est possible entre 12 H et 14H après le repas. Il n'empêchera aucunement la sieste.

Une nouvelle séance de méditation ou de cohérence cardiaque après la sieste peut être bénéfique pour réguler le travail de l'ensemble des organes.

 

Le thé vert a ma préférence. Je ne m'appuie sur aucune étude mais sur une pratique asiatique. Riche en antioxydants, j'en consomme presque 1 litre par jour dans les hivers rudes. Je l'associe à des épices. Hors rude hiver, je le préfère au café car son acidité est moindre et au niveau gastrique pose moins de soucis. ATTENTION, le thé vert s'oppose à l'assimilation du FER. Donc, en cas de forte consommation, une supplémentation en fer peut être intéressante.

 

Le sport : deux périodes intéressantes à mon sens. Une petite séance le matin (20 minutes de cardio, 30 min de fitness ou 50 minutes de musculation (Half body)) et / ou une séance l'après midi entre 17 H et 19H.

 

Le repas du soir doit être faible en stimulant. En effet, puisque le corps sécrète de la mélatonine, cela provoquerait un stress inutile. Il faut toutefois consommer en quantité modérée les 3 types de nutriments (lipides glucides et protéines) Le but est d'aider le pancréas dans son rôle de régulateur de la faim. Et d'apporter un peu de sucre pour l'engranger dans le foi afin qu'il soit délivré dans la nuit.

Enfin, il serait intéressant de faire une recherche sur les médicaments et leur prise vis à vis de l'Horloge biologique.

 

B – Horloge et fuseaux.

1 – Dans la vie.

Par delà les frontières, nous avons le même système de découpe du temps. Toutefois, nous nous servons des fuseaux horaires pour aligner les moments de la journée.

C'est à dire qu'il est minuit à l'endroit où je me trouve mais 3H dans un autre pays.

L'horloge biologique méconnaît les fuseaux horaires puisqu'elle se base sur la réception de la lumière. Le corps saura s'actualiser et s'harmoniser.

 

2 – En interne.

Encore une fois, je ne fais pas appel à une étude dans le développement qui suit mais sur mon expérience. L'horloge biologique que j'ai décrite dans la première partie semble être un système générique commun à tous.

Toutefois, je pense que nous avons aussi des fuseaux horaires. C'est à dire, que le corps fonctionne plus ou moins à heures fixes dans la sécrétion d'hormones. Mais, dans la nature les vivants ne s'alimentent pas ni ne dorment à heures fixes. C'est pourquoi je pense qu'il est capital pour le corps (au moins pendant les vacances) de respecter le plus possible ce qu'il réclame. Si le repas du midi doit être pris à 11 H ou à 15 H ce n'est pas grave il faut juste s'arranger pour que ça ne perturbe pas l'horloge biologique. Si vous vous réveillez à 5H, levez-vous ca ne sert à rien d'obliger son corps à faire la grasse matinée jusque 10 H et, s'il le faut, recouchez-vous 20 minutes avant le repas.

Plus on est attentif au besoin de son corps moins on génère de stress. A mon sens, le stress et l'un de nos pires ennemis, à qui l'on peut attribuer la paternité de nombreuses maladies et états psychologiques.

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5 juillet 2019 5 05 /07 /juillet /2019 21:33

Afin que la lecture ne soit pas fastidieuse, je découpe ce thème en 3 articles. Tous auront une forme similaire : une liste des axes traités, le développement de ces axes et le cas échéant un avis personnel ne relevant que de mes croyances et de mon expérimentation.

Axes traités :

1 – Principe et définition.

2 – Pistes pour régler son horloge interne.

 

1 – Principe et définition.

 

A - Ce qu'il faut savoir :

Nous avons décomposé le temps en années, en jours, en heures. Dans ce système 60 minutes valent une heure et 24 heures font une journée.

Toutefois, chaque individu dispose d'une horloge interne qui impose à son corps un rythme dit circadien*.

Ce cycle naturel varie entre 23h30 et 24h30. L'horloge biologique régule des mécanismes physiologiques parmi lesquels l'appétit, l'humeur, le sommeil, le transit intestinal... L'étude de toutes ses fonctions physiologiques, sur une période proche de 24 heures, porte le nom de chronobiologie.

Ce cycle existe dans le règne animal et végétal.

* Circadien : Terme du latin " circa " signifiant " proche, autour de " et " Diem " signifiant " jour ".

 

B – Ce que j'en pense :

C'est un peu plus compliqué. Je ne pense pas que parler de cycle circadien ait un sens, car ce cycle est calqué sur notre système horaire. Cependant les autres animaux et les plantes méconnaissent notre découpage du temps et leur horloge biologique ne respecte pas forcément nos 24 heures, pourtant elle fonctionne et certainement mieux que la notre.

 

J'ai expérimenté divers cycles qui m'ont été imposés par l'age et les obligations sociétales.

Me lever très tôt et me coucher tôt (5h-22h)

Me lever tôt et me coucher tôt (7h15 - 22h30)

Me lever tôt et me coucher tard avec et sans sieste (7h15 - 1h00)

Me lever tard et me coucher tard. (9h – 1h00)

Des périodes allant de 20h à 51 h d'éveil avec sieste sur une période de 4 à 5 mois.

 

Mon corps s'est habitué à tous ses rythmes mais il a naturellement rejeté le premier et le quatrième. Ce que je veux dire c'est que mon horloge biologique s'était calqué à ces horaires sans que je sois obligé de provoquer mon réveil.

 

2 - Comment régler son horloge interne ?

 

A – Ce que disent les scientifiques :

 

D'abord, il faudrait pouvoir déterminer si l'on est un lève-tôt ou un lève-tard. Le chronotype ne relèverait pas d'un choix personnel, " il est déterminé par les gènes " selon Jacques Taillard, neurobiologiste au Centre National de la Recherche Scientifique.

 

Ensuite, c'est d'utiliser la lumière. C'est l'alternance jour-nuit et la réception lumineuse par les neurones placés derrière les yeux qui orchestrent la synchronisation de l'horloge interne et des mécanismes physiologiques. Chaque organe, chaque tissu est un rouage, l'ensemble communique par voie nerveuse et hormonale. Ainsi la mélatonine appelée hormone du sommeil signale que les organes peuvent se mettre au repos pendant la nuit alors que l'hormone du stress, cortisol, active l'organisme en journée.

Enfin, il faut privilégier le réveil spontané.

 

B – Ce que j'en dis :

 

Il y a ceux qui expliquent tout par la génétique et il y a les autres. Je crois en effet qu'il existe des gènes du lève-tôt et du lève-tard, mais je crois aussi qu'un gène peut muter.

Si l'on reprend les différents cycles que j'ai expérimenté, certains étaient embrassés par mon horloge interne ; pourtant il faut reconnaître que les plages horaires sont différentes et parfois atypiques. Je soupçonne la génétique de pouvoir se plier aux exigences du corps et de l'esprit.

 

C'est à dire que les rythmes que je me suis imposé visaient des objectifs précis. Oui, je ressentais la fatigue dans la journée. Mais l'horloge biologique est très bien faite puisqu'elle nous invite à la sieste.

Selon moi, c'est le plus important pour trouver son rythme naturel : écouter son corps. Manger quand on a faim et non à heure fixe comme le préconise les scientifiques. Dormir quand le corps le réclame et non pas sur des plages horaires définies.

Enfin, utiliser la lumière comme régulateur est, en effet, d'une importance capitale. C'est pourquoi il est préférable de ne pas tirer les rideaux ou de fermer les volets le soir, car la lumière du jour au petit matin actionne le processus.

Je sais le grand fléau, c'est le boulot ; peu compatible avec l'horloge biologique.

 

C'est tout pour cette partie.

Dans la suivante, nous envisagerons les conséquences d'un dérèglement de notre cycle naturel et nous verrons le rôle des organes vis à vis d'un cycle circadien moyen.

 

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2 juillet 2019 2 02 /07 /juillet /2019 22:25

Au risque de choquer, l’enfant et l’animal, c'est la même problématique.

Une bonne éducation ou un bon dressage n’a pas de sens. C'est une formule à abolir de notre vocabulaire. Il n'y a pas de bonne éducation. Tout dépend de la personnalité du dresseur et de celle du dressé, même si le dressé est un animal.

 

Je ne suis pas pour le dressage par l'utilisation exclusive du châtiment corporel. Les vieilles méthodes de la ceinture, de la règle sur les doigts, le martinet, ne sont pas, selon moi, adaptées à l’éducation.

La main, qu’elle soit pour l’enfant ou pour l’animal ne devrait servir qu’à la gratification et la caresse. Toutefois, la fessée de l’instant peut avoir un impact assez important pour participer à l’éducation. Les exemples sont légions des gens qui ont connu la fessée et qui n’ont pas été et ne sont pas troublés. Mais ça doit rester très ponctuel. Le dialogue est toujours à prioriser. Et le dialogue ce n'est pas seulement parler avec des mots. 

J’ai utilisé ces autres méthodes avec les animaux que j’utiliserai aussi avec ma fille.

 

D’abord le jeu. Ça permet de transmettre de manière ludique et de ne pas faire ressentir l’aspect de contrainte.

Ensuite, bien que je ne sois pas pour le châtiment corporel actif, la douleur est un excellent professeur. Alors, je laisse l’animal ou l’enfant se faire mal dans la limite du raisonnable.

Je m’explique à l’aide d’un exemple :

Pour éduquer les Bull-terriers, je jouais beaucoup avec eux. Ils aimaient tenter d’attraper leur jouet dans mes mains.

Parfois les chiens m’attrapaient le bras ou le jouet et ou les doigts. Ils ne savaient pas. Lorsqu'ils mordaient avec une force trop importante, je mettais le poing dans leur gueule, très loin, et tentais de ne pas en sortir. Résultat le chien sent un danger. Son instinct le pousse à recracher pour éviter l’étouffement. De plus lorsqu’ils sont jeunes, ils ont une petite mâchoire, les contraindre à mordre les dérange parce qu’ils n’ont pas la force. Après 3 ou 5 tentatives, ils ne s'y sont plus repris.

De même, une gamine s’amusait à mordre les gens. Après plusieurs tentatives, d’explications (ce n’est pas bien, ça peut faire mal au gens…) Je l’ai prévenue que ça peut lui faire mal.

Rien à faire ! Un jour, elle ne voulait pas me lâcher l’avant-bras et elle m’a mordu assez fort pour occasionner une gêne mais pas de quoi faire mal. J’ai contracté mon avant-bras de toutes mes forces, fragilisant ses dents de lait. Elle s’est mise à pleurer et a hurlé :

« - papi, papi, il m’a fait mal aux dents. »

Je préviens mon ami : elle m’a mordu et elle a du se faire mal quand j’ai contracté.

Il s’est retourné, lui a mis une gifle et elle n’a jamais plus mordu qui que ce soit.

Aujourd'hui elle n’en est pas traumatisée et se porte merveilleusement bien. Je ne suis même pas sûre qu’elle s’en souvienne.

 

Dans la nature, les petits apprennent ce qui est bien ou mal dans la douleur. Du moment que ce n’est pas vital, je préfère que mon dressé se fasse mal pour apprendre. Parfois, je le préviens évidemment mais le défendu attire...

 

Le bâton. C’est une autre technique que j’affectionne. Comme je disais la main doit rester la part gentille du dresseur. Alors j’utilise un bâton. Pas un batte de base-ball ni même un manche à balai, un manche d’ustensile de cuisine suffit. Le but n’est pas de taper pour infliger une douleur mais tapoter pour créer un sentiment de rejet de la part du dressé saisi. C'est la surprise de l’acte qui éduque pas l’intensité du coup. Ensuite, le bâton devient une arme de dissuasion.

 

Il y a aussi le mimétisme. Ca paraît con dit comme ça, mais j’agis avec le dressé comme son homologue. Ainsi je reproduis sur lui ce qu’il fait sur moi. C’est une méthode qui fonctionne bien. Oui, je suis allé jusqu’à immobiliser mon animal au sol en feignant le mordre à la gorge.

 

Enfin il y a les autres punitions.

La privation de repas qui n'est pas envisageable pour moi. On prive de dessert s’il y a un caprice et que l’animal ou l’enfant refuse de manger mais pas d’un repas. Quand papa fait à manger, on mange, ne serait-ce qu'un peu, pour avoir accès à autre chose. Sinon, je laisserai la faim dompter le caprice.

Les privations d’autres genres comme la télé, les sorties, les loisirs, seront mon premier recours.

Le copiage de lignes est une bonne méthode pour avoir une belle écriture voire pour apprendre des choses.

Enfin plus l’enfant grandira plus il faudra le punir ce sur quoi il dépend toujours.

 

Finalement, hormis la fin de mon exposé, l’ensemble de ce que je dis est légitimé par la nature. Une nouvelle fois, je vous invite à relire Croc-Blanc et notamment les premiers chapitres de la partie 2. Dans la découverte de son environnement et des autres espèces, c’est la douleur qui le forgea et lui donna les limites à ne pas franchir...

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27 juin 2019 4 27 /06 /juin /2019 21:18

Jusqu’à très récemment, je vivais ma spiritualité en interne. En fait, comme j’étais étudiant, que je côtoyais peu de gens, et que je n’avais pas de contrainte, je méditais beaucoup. Depuis que je travaille, je mets en pratique au mieux. Les résultats sont plus que probants. Accroissement de la productivité, augmentation des tâches à niveau de responsabilité plus élevée, désigné chef d’équipe en moins d’un an, aménagement d’horaires, faculté décisionnelle et octroi d’une prime. Mon but était à la fois de prendre de la valeur et de l’envergure. Le savoir c’est le pouvoir.

Je ne suis pas encore indépendant, je travaille toujours pour un employeur. Mais c’est une situation qui me va pour le moment. Sauf la petite prime de 400 euros, je n’ai pas été augmenté. Je suis malgré tout récompensé par la reconnaissance et surtout l’adhésion de mes supérieurs. Tout ce que j’ai obtenu, je le dois à une ligne de conduite sans faille :

1 – Le respect.

Le respect de moi en restant authentique et présentable.
Le respect des autres.
Le respect des entités morales pour qui je travaille en ne tirant pas de profit unilatéral.
Le respect de mon travail, de ma fonction et de mon statut.

Le respect en général est une forme de gratitude.

 

2 - Confiance en moi.

 

Je ne doute pas de moi ce qui ne signifie pas que j’ai un excès de confiance. Je sais que ce que je dis ou fais est toujours justifié objectivement et juste.

Tous les problèmes qui se posent, je les expose avec des propositions de solutions ; c’est mon point fort.

Tout ce dont je suis sûr, je le fais avec confiance et méthode. Parfois, je feins l’incertitude pour que mes chefs aient encore un rôle à jouer me concernant.

Petite anecdote : Il y a trois jours, mon chef me dit que j’ai fait une erreur dans le logiciel et qu’il souhaite me la montrer pour que je sache la corriger. Pas plus pas moins. Je me demandais bien quel genre d’erreur pour aboutir à la conclusion que je n’avais pas encore été formé sur l’objet de l’erreur. Le lendemain, il s’exécute. On va sur le dossier en question grâce au document qu’il a imprimé. Résultat tout est nickel. En fait, le système s’est trompé en trouvant une erreur inexistante.

3 - Optimisation du temps.

 

Je ne prends pas le temps de flâner si tout n’est pas fait. Véritable machine, je bossais parfois 15 h par jour au début. Maintenant je travaille moins de jours que les autres mais toutes les minutes de ma journée.

J’emploie mon temps « gagné » à apprendre, à poser des questions. Comme je ne peux pas être augmenté, je m’arrange pour être indemnisé en restant chez moi auprès de ma famille. Pour vous donner un ordre d’idée, bien que je sois un CDI sur une base de 39H semaine, on me surnomme le mi-temps. C’est souvent sur un ton goguenard voire ingrat. Mais je m’en fous. J’ai ce que je veux et ils ont ce qu’ils veulent. Ce qui peut apparaître, d’un point de vue extérieur, comme un avantage ou un privilège n’est en réalité qu’une juste compensation. Personne ne travaille plus qu’il ne doit gratuitement, n’est-ce pas ?

Voyez-vous le développement personnel et le coaching, j’en parle parce que je suis légitime. Je ne brasse pas des dizaines de milliers d’euros par mois mais j’ai dû travailler qu’environ trois mois depuis le début de l’année.. Et, je suis même à jour.  Je ne suis donc pas un modèle de réussite comme on le voit à travers les différents livres de coaching mais j’ai une réussite. Je suis confiant pour l’avenir car je viens de décrocher une autre compensation. Ma force ? Je reste toujours dans l’optique que tout ce que j’ai, ne sont que des possessions que je pourrais perdre facilement.  Le problème, c’est que réussir ça engendre des changements de comportement. Mais on en parle après-demain.

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26 juin 2019 3 26 /06 /juin /2019 20:04

Je pense toujours que spirituellement, la route doit se faire seul, en majeure partie. Mais les influences sont là, on ne peut y échapper.  Nous ne naissons malheureusement pas vierges ni égaux sur cet aspect. Le contact est aussi très formateur plus performant. C’est pourquoi je recommanderais d’apprendre des autres à distance avec d’apprendre avec ces autres.  En observant, j’ai appris des erreurs des gens. Est-ce que cela m’a protégé ? Non. Est-ce que je n’ai jamais fauté ? Evidemment, je suis humain. Plus les rapports sont nombreux plus le risque est élevé. Toutefois, ce sont, je pense, des erreurs bénignes voire des faits qualifiés subjectivement de faute. Les cas où j’ai manqué de sagesse et de discernement sont rares.

Je suis toujours dans cette démarche d’apprentissage constant mais je ne suis pas seul. Désormais, je compose avec plusieurs personnes, à qui je tente d’apporter une lecture du monde qui me réussit ; qui réussit à beaucoup.

Philosophiquement et spirituellement, j’ai évolué. La cartographie de mes principes a changé comme celle de notre monde. La dérive de préceptes donne un nouveau visage, je reste néanmoins sur la même base.

Il y a dix ans, celui de sortir de ma solitude.  Je disais que j’avais pris un tournant ; je sortais de ma solitude Depuis, je me suis tourné vers le monde, la vie, je me suis replié sur moi-même en trouvant l’amour, j’ai procréé, je me suis ouvert à moi. Derrière d’épais fourrés j’ai découvert un chemin sage vers l’argent. Peut-être même que j’ai compris une vérité sur le temps qui m’a fait prendre un virage à 360 degrés. Un angle plein qui orienta mon regard vers l’univers. Relativisation, Modération, Equilibre, non-temps, Amour, Actualisation, Questionnement, Paix et Partage.

 

Enfin, parlons de la vie elle-même. D’abord, je ne la vois plus comme un laps de temps durant laquelle nous sommes sur Terre mais davantage comme la possibilité de se mouvoir constamment. Le passé n’est plus qu’une empreinte laissée dans mon sol intérieur. Je n’ai rien contre la mort ni contre le futur lointain. Je suis à l’aise avec l’inconnu, et avec l’après vie, peu importe son issue. La vie n’est plus un ensemble de quelques chemins sinueux où droits. C’est, en fait, une immense plaine ou un désert, bref une étendue parfois vallonnée sur laquelle on va, on vient, on s’arrête, on construit. Et c’est dans les différences de reliefs que l’on choisit de contourner ou de traverser. On est maître de sa sédentarité.

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25 juin 2019 2 25 /06 /juin /2019 21:39

Dix ans après, ma vision de vie n'a pas beaucoup évolué. Il m'est de plus en plus difficile de viser la perfection. Un tas de défauts se sont développés en même temps que mon ouverture à l'humain. 

Rousseau disait quelque-chose dans le style "Je vis de son grand principe que la vie a fait l'homme naturellement bon mais que la société le déprave." (j'essaie de citer de mémoire, la citation exacte sera en commentaire.) 

A l'époque, je prenais cette affirmation comme une vérité inébranlable, aujourd'hui, je suis plus modéré. Je pense que l'homme a une propension à la destruction, c'est un destructeur potentiel, peut-être même un anéantisseur. Et la société, c'est ce qui permet à ce potentiel de se réaliser ou non.  A ce sujet, j'ai un exemple romanesque remarquable à vous conseiller. (Re)lisez Croc-Blanc par le prisme de la capacité de destruction et de la société comme moule ; c'est édifiant. 

 

Je pense toujours que que spirituellement, la route doit se faire seul, en majeure partie. Mais je vous réserve ça pour la suite de cette article. 

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24 juin 2019 1 24 /06 /juin /2019 20:27

Lointaine me semble l'époque où je cherchais à travers les écrits des savants qui ont peuplé ce monde, une sagesse, une vérité sur la vie. 

 

Auto-matraqué à coups de citations que j'ai décortiquées, j'ai finalement trouvé le taoïsme qui me conforta parfaitement dans ce que je pensais , dans ce que j'étais. Evidemment, de nombreux passages sont encore énigmatiques. 

A l'époque où, je rédigeai "Vision de vie", j'écoutais le morceau éponyme du rappeur Oxmo Puccino. Je n'ai pris que le titre. 

 

J'écrivais en qualité de solitaire confirmé en observant de manière détachée les gens autour de moi. Mon but ? Je voyais grand, être heureux et être parfait. Être heureux en ne commettant aucune erreur tenait de l'utopie. Je devais m'inspirer des erreurs des autres pour ne pas les reproduire. Des années d'errance aurique et spirituelle pour aboutir sur ce texte, synthèse d'une personnalité triturée par une société dans laquelle je ne trouvais pas place. 

 

C'est en écrivant sa première version que j'ai pris conscience que c'est dans la recherche de la sagesse ancienne que je me sentais bien. Convaincu de suivre deux objectifs nobles, cités plus haut, j'ai poursuivi ainsi jusqu'en 2009 - 2010. Je publiai alors sa version deux. Enfin, le texte fut actualisé en une version trois plus complète à la fin de cette année charnière où je m'ouvrais aux humains. 

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16 juin 2019 7 16 /06 /juin /2019 23:42

 Aujourd'hui, je voudrais parler de celui qui décide dans le groupe. Il faut toujours un décideur. D'ailleurs, il n'est pas forcément le leader. 
Le leader est celui qui "lead", c'est-à-dire qu'il guide, il mène un groupe, une équipe d'un point A à un point B pour atteindre des objectifs. En cela, il peut parfois être le décideur.

Le décideur est celui qui tranche les problèmes. C'est celui qui fait avancer le groupe. c'est celui qui prend les décisions dans l'intérêt commun.

Mais qu'est-ce qui fait un bon décideur ?

L'adhésion du groupe mais pas seulement. En effet, on a beau être un très bon leader, être suivi par de nombreuses personnes qui nous sont loyales, cela ne fait pas pour autant de nous un bon décideur car ce dernier à nécessairement besoin de qualités très importantes.

D'abord le décideur est un sang-froid. J'entends, par là, qu'il ne réagit pas à chaud. Il pose et mesure les choses, il pose et mesure les décisions à prendre et les conséquences à court, moyen et long terme et il sait les expliquer et les faire comprendre à l'équipe. 
Même si, il est fortement influencé pour prendre une décision, dans un sens contraire à la majorité, il doit être capable dans un calme olympien de s'en remettre aux conseils et avis de son groupe afin de démonter ses plans et de les reconstruire avec une vision panoramique. Il intègre ainsi chaque doute de ses collaborateur et trouve la parade. Alors là, seulement, il pourra prendre une décision éclairée.

Un bon décideur doit être capable d'assumer ses choix surtout s'ils sont contre l'avis du groupe. Attention : "assumer" ne signifie pas dire "pardon ! Je me suis trompé." C'est davantage que cela, c'est accepté de rembourser les dommages et le manque à gagner et de supporter, parfois seul, les conséquences du choix.

 Un bon décideur, c'est celui qui est capable de prendre des risques. C'est celui qui est capable de miser gros au risque de perdre beaucoup pour gagner tout autant voire plus.

Un bon décideur, c'est celui qui est capable de ne pas prendre trop de risques afin de ne pas faire supporter à l'ensemble de l'équipe le poids de ses erreurs. 

J'ai même tendance à penser qu'un bon décideur, dans un groupe, est celui qui n'a rien à perdre et rien à gagner en prenant des décisions objectives, selon les données qui lui sont transmises et en prenant en compte les avis de chacun. Il sera en mesure de prendre une décision éclairée, sage et irrémédiablement équitable, parce qu'il sera détaché. 

 

Un bon décideur doit se souvenir qu'il lui faut être dans l'action et que l'action est composée en partie de la non-action. 

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11 juin 2019 2 11 /06 /juin /2019 21:58

C'est sans doute la dualité la plus puissamment inutile.

 

D'abord, elle subit la même pression religieuse que le haut et le bas. La lumière représente le bon, le doux, la chaleur bienveillante et l'ombre, c'est le mauvais, le mal.

Deux questions pour commencer :

 

Dormez-vous avec toutes les ampoules de la maison allumées ?

Aimez-vous la compagnie des arbres feuillus lorsque le soleil brûle ?

Ces questions posées à trois communautés instagram donnent en respectivement et sérieusement les réponses suivantes : non et oui. 

 

D'inspiration taoïste, je dirais à nouveau que sans l'ombre il n'a pas de lumière et sans lumière il n'y a pas d'ombre. Les deux ne font qu'un, c'est le principe d'unité.

 

L'ombre symbolise le mystère, le secret, la dissimulation, la non-connaissance. Dans l'ombre l’œil ne voit pas ou il voit mal. Spirituellement parlant, nous cherchons à être éclairés ce qui sous-entend que nous vivons spirituellement dans le noir. 

Mais que dire des aveugles de naissance qui passent leur vie dans le noir ? Ne peuvent-il pas avoir accès à la spiritualité. Bien sur que si. Parce que la lumière et l'ombre ne sont que des métaphores qui ont pignon sur rue. 

 

La lumière est la vie, la vérité... Je t'invite lecteur à regarder fixement et sans artifice le soleil, sans cligner des yeux aussi longtemps que tu peux rester les yeux ouverts dans le noir. La lumière t'aveuglera.

"Moi, je suis la lumière du monde. Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, il aura la lumière de la vie." Voici ce qui peut être lu dans un des livres sacrés de notre monde." Ce même livre qui plongea notre société dans des siècles d'obscurantisme.

 

N'oubliez pas que pour trouver la lumière de la vérité spirituelle, il faut se chercher dans le noir, celui de notre être, par la méditation. Des ténèbres qui se trouvent entre nos yeux et leur paupière les recouvrant.

 

Mon scepticisme m'interroge : est ce que les nouvelles lumières spirituelles ne créent pas un obscurantisme, ou en tout cas des zones d'ombre supplémentaire ? 

Dit autrement, les ampoules incandescentes et les LEDs ont de nombreuses différences, mais ces deux dispositifs sont alimentés par la même énergie : l'électricité.   

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