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8 juillet 2019 1 08 /07 /juillet /2019 22:07

Axes traités :

1 – Comment se synchroniser.

2 – Début de la Chronothérapie.

 

I - Comment se synchroniser.

A – 5 points pour se synchroniser (Catalogue).

 

1 - Laissez entrer le soleil. La lumière est le plus puissant synchronisateur. Des lampes capables de recréer la lumière du jour ont été inventées, elles pourraient compléter l'absence du soleil dans nos intérieurs ou au bureau (ex : cronos de lucibel).

 

2 - Privilégiez un bon sommeil. Car il est profondément régulé par l'horloge biologique et il est très perturbé par notre mode de vie.

Attention aux écrans qui emettent une lumière bleue, calquée sur la lumière du jour. Par voie de conséquence, il peut y avoir un retard dans la secretion de mélatonine.

 

Les contraintes socioprofessionnelles obligent certaines personnes à se lever plus tôt que ne le voudrait leur propre rythme biologique. Or ce lever précoce induit une privation de sommeil, 5 jours d'affilé. Ce manque de sommeil n'est qu'en partie compensé par des nuits plus longues le weekend. Ce qui engendre des effets sur l'humeur mais aussi sur le risque de maladies cardio-vasculaires et métaboliques comme le diabète.

Les mêmes dangers guettent aussi les très petits dormeurs ; le sommeil devient la variable d'ajustement du temps qui nous manque. Pourtant sans ces moments de repos notre organisme ne peut pas fonctionner correctement.

 

Pour remettre les pendules à l'heure en cas de nuit trop courte, une sieste de 15-20 minutes serait un remède idéal. D'après de nombreuses études, elle améliore la mémoire, la vigilance, l'immunité, lutte contre la douleur, le stress. Cette pratique n'a pas conquis les mentalités françaises. Bien qu'elles ne tolèrent pas le sommeil dans la journée, en début d'après-midi notre horloge biologique nous invite à la sieste (notre température corporelle baisse, notre somnolence est plus importante).

 

Nous sommes des mammifères et nous sommes faits pour dormir la nuit et être éveillés le jour. L'inversion des rythmes biologiques dégrade la santé. Les insomnies provoquent des problèmes métaboliques (surpoids, diabète, des troubles de la mémoire et une hausse probable du risque de cancers hormonodépendants comme ceux du sein et de la prostate).

 

3 - Il semble impératif de connaître notre chronotype, c'est-à-dire savoir s'il on est du matin ou du soir ou de l'entre deux. Il y a une grande part de génétique dans la détermination de notre chronotype, toutefois le pouvoir de l'habitude peut permettre d'assouplir pour les besoin de notre environnement.

Attention à la mode du "miracle morning" selon le livre éponyme de Hal Elrod, se lever aux aurores serait la solution miracle pour réussir sa vie... une aberration qui peut inciter à rogner sur son sommeil. Le miracle est plutôt d'analyser sa journée et d'être à l'écoute de son corps afin de trouver la période la plus adaptée pour "réussir sa vie". Ainsi pour les lève-tôt ce sera effectivement un "miracle-morning" alors que pour d'autres, il s'agira davantage d'un "miracle evening".

 

4 - D'après les spécialistes, il faudrait prendre des repas à horaires réguliers permettant d'aider l'horloge interne à se synchroniser chaque jour sur 24 heures. Le petit-déjeuner active le métabolisme, c'est un signal de réveil, mieux vaut donc éviter de sauter le repas. Un dîner tardif repousserait l'endormissement. Pour se coucher vers 23h, le dîner doit être entre 20h et 21h. Ce serait une bonne option ni trop tard ni trop tôt pour éviter les fringales à l'aube. Le contenu du repas du soir influence aussi le sommeil ; un menu ni trop gras ni trop copieux pour faciliter la digestion et pas trop léger non plus sinon le cerveau doit réquisitionner des glucides, au petit matin, risquant de déclencher un réveil anticipé. Par ailleurs, manger la nuit n'est pas conseillé. Les recherches sur l'impact des horaires des repas sur la régulation du poids se développent, et d'après une étude américaine réalisée en 2017, les personnes les plus fortes mangent, la majorité de leurs calories, une heure trop tard, par rapport au début de leur nuit biologique.

 

5 - L'activité physique est l'un des régulateurs de l'horloge biologique. Pas besoin d'être un sportif aguerri, marcher ou faire du vélo peut suffire à raison d'une heure par jour minimum en continue ou en fractionné. En s'activant dans la journée, on prépare une bonne nuit de sommeil.

 

B – Ce que j'en pense :

 

Effectivement connaître son chronotype, profitez de la lumière, et dormir en favorisant la sieste sont d'excellents régulateurs.

Concernant les repas, je ne pense pas qu'il repoussent l'endormissement. Je ne m'endore jamais aussi facilement qu'après avoir mangé. Même le matin après une bonne nuit, je peux me recoucher et surtout m'endormir après avoir petit-déjeuné.

Concernant le repas du soir, je pense qu'il est préférable de le prendre plus tôt (entre 19h et 20h). D'abord parce que cette période suit celle où les muscles étaient les plus actifs, et aussi parce qu'elle correspond à la baisse de l'intensité de la lumière et à la phase pré-nocturne. Or souvenez-vous qu'à ce moment de la journée les noyaux suprachiasmatiques stimulent la glande pinéale qui sécrète la mélatonine qui met le corps au repos y compris les organes comme l'estomac. Un repas tardif oblige des heures supplémentaires bénévolement.

 

Bien qu'il existe une controverse sur les médicaments et les somnifères et que je ne sois pas un partisan, j'en consomme sporadiquement. En cas de grand déséquilibre du sommeil, je m'autorise un somnifère à 21h la veille d'un jour de repos. Effet optimal. 21H30 -7h30 un dodo sans interruption et profond. Les batteries sont rechargées mon cycle est remis à l'heure. (Ce n'est que pour information). La sieste a aussi cet effet.

 

Voilà c'est tout pour le moment. Mais il est possible que j'envisage ce thème sous d'autres angles la prochaine fois.  

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7 juillet 2019 7 07 /07 /juillet /2019 22:00

Axes traités :

1 – Comment ça marche. (Base : individu se couchant à 22h).

2 – Remarques.

1 – Comment ça marche :

Au cœur du cerveau, les noyaux suprachiasmatiques sont en lien direct avec les yeux. Ceux-ci les informent de l'intensité lumineuse via les cellules ganglionnaires à mélanopsine. La glande pinéale est ainsi stimulée en fin de journée lorsque la lumière disparaît, et diffuse la mélatonine. Cette hormone fait fonctionner le corps au ralenti durant le sommeil biologique.

Environ 5 à 6 H après, le corps est en hypoglycémie, le foi déstocke le sucre, emmagasiné la journée, qui est acheminé par le sang au cerveau.

 

Vers 6 H du matin, les scientifiques ont remarqué qu'il y avait un pic de cortisol (même en l'absence de lumière). Les glandes surrénales en réponse au stress que subit le corps sécrète de l'adrénaline et du cortisol. Le cortisol remet en route le corps en régulant le foi et en stimulant le cœur et les muscles. La fréquence cardiaque et la tension artérielle montent.

Les scientifiques estiment que vers 11 H le fonctionnement cérébral est idéal en raison d'une glycémie et d'une température corporelle optimales.

Vers 14 H, le taux de cortisol baisse ce qui engendre une légère baisse de la température corporelle. C'est aussi une période d’hypovigilance. Il est conseillé de pratiquer la sieste à ce moment. La digestion commence. Le pancréas est donc sollicité, il régule la production d'insuline en fonction du taux de sucre présent dans le sang. Ce glucose est acheminé vers les muscles qui travaillent beaucoup dans l'après midi. Les records sportifs sont d'ailleurs souvent enregistrés entre 17 H et 19H. C'est à cette période que les muscles utiliseraient au mieux le sucre et les graisses.

La nuit, le pancréas augmente sa production de leptine, l'hormone de satiété.

II – Remarques.

A – Ce que j'en déduis.

Dans la série comment booster sa testostérone, il est très souvent fait référence à la nocivité du cortisol. Grâce à l'ensemble des informations ci-dessus, il est possible de confectionner les repas de sorte à optimiser l'assimilation des nutriments. Il est possible aussi d'organiser sa journée en fonction de son horloge biologique.

En raison du pic de cortisol du matin, il est préférable de déjeuner vers 7h ou 7h30 (ou plus tard) mais avant 9H avec une limitation du sucre rapide, et une dose de bonnes graisses que l'on trouve dans les fruits à coques par exemple. En effet, avant ce pic, le foi déstocke le sucre, le cortisol régule le foi donc puisque l'organe vient d'être mis au repos, il est préférable de ne pas le solliciter à nouveau. Il paraît logique de préférer un petit déjeuner léger avec quelques céréales, un peu de fruit, de l'eau, et si possible un peu de protéines. Concernant les vitamines, il faut privilégier de la vitamine B et C. Elles sont solubles dans l'eau, donc une surconsommation sera éliminée par les urines. Les autres vitamines sont solubles dans le gras, par conséquent l'excès est emmagasiné dans le foi et le tissu adipeux.

 

Entre le réveil et le petit-déjeuner, une séance de méditation ou de cohérence cardiaque (même de 5 minutes) permettront de diminuer le cortisol.

 

Le café (SANS SUCRE) est un stimulant qui a des bienfaits et des méfaits sur notre organisme. Il faut user de mesure (c'est à dire éviter l'excès) et privilégier certaines périodes.

Par exemple, un café au lever engendre une augmentation du cortisol, il est donc à éviter. Le petit café peut intervenir pendant le petit déjeuner (à éviter pour optimiser la petite séance de sport) ou vers 11H. Un autre est possible entre 12 H et 14H après le repas. Il n'empêchera aucunement la sieste.

Une nouvelle séance de méditation ou de cohérence cardiaque après la sieste peut être bénéfique pour réguler le travail de l'ensemble des organes.

 

Le thé vert a ma préférence. Je ne m'appuie sur aucune étude mais sur une pratique asiatique. Riche en antioxydants, j'en consomme presque 1 litre par jour dans les hivers rudes. Je l'associe à des épices. Hors rude hiver, je le préfère au café car son acidité est moindre et au niveau gastrique pose moins de soucis. ATTENTION, le thé vert s'oppose à l'assimilation du FER. Donc, en cas de forte consommation, une supplémentation en fer peut être intéressante.

 

Le sport : deux périodes intéressantes à mon sens. Une petite séance le matin (20 minutes de cardio, 30 min de fitness ou 50 minutes de musculation (Half body)) et / ou une séance l'après midi entre 17 H et 19H.

 

Le repas du soir doit être faible en stimulant. En effet, puisque le corps sécrète de la mélatonine, cela provoquerait un stress inutile. Il faut toutefois consommer en quantité modérée les 3 types de nutriments (lipides glucides et protéines) Le but est d'aider le pancréas dans son rôle de régulateur de la faim. Et d'apporter un peu de sucre pour l'engranger dans le foi afin qu'il soit délivré dans la nuit.

Enfin, il serait intéressant de faire une recherche sur les médicaments et leur prise vis à vis de l'Horloge biologique.

 

B – Horloge et fuseaux.

1 – Dans la vie.

Par delà les frontières, nous avons le même système de découpe du temps. Toutefois, nous nous servons des fuseaux horaires pour aligner les moments de la journée.

C'est à dire qu'il est minuit à l'endroit où je me trouve mais 3H dans un autre pays.

L'horloge biologique méconnaît les fuseaux horaires puisqu'elle se base sur la réception de la lumière. Le corps saura s'actualiser et s'harmoniser.

 

2 – En interne.

Encore une fois, je ne fais pas appel à une étude dans le développement qui suit mais sur mon expérience. L'horloge biologique que j'ai décrite dans la première partie semble être un système générique commun à tous.

Toutefois, je pense que nous avons aussi des fuseaux horaires. C'est à dire, que le corps fonctionne plus ou moins à heures fixes dans la sécrétion d'hormones. Mais, dans la nature les vivants ne s'alimentent pas ni ne dorment à heures fixes. C'est pourquoi je pense qu'il est capital pour le corps (au moins pendant les vacances) de respecter le plus possible ce qu'il réclame. Si le repas du midi doit être pris à 11 H ou à 15 H ce n'est pas grave il faut juste s'arranger pour que ça ne perturbe pas l'horloge biologique. Si vous vous réveillez à 5H, levez-vous ca ne sert à rien d'obliger son corps à faire la grasse matinée jusque 10 H et, s'il le faut, recouchez-vous 20 minutes avant le repas.

Plus on est attentif au besoin de son corps moins on génère de stress. A mon sens, le stress et l'un de nos pires ennemis, à qui l'on peut attribuer la paternité de nombreuses maladies et états psychologiques.

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5 juillet 2019 5 05 /07 /juillet /2019 21:33

Afin que la lecture ne soit pas fastidieuse, je découpe ce thème en 3 articles. Tous auront une forme similaire : une liste des axes traités, le développement de ces axes et le cas échéant un avis personnel ne relevant que de mes croyances et de mon expérimentation.

Axes traités :

1 – Principe et définition.

2 – Pistes pour régler son horloge interne.

 

1 – Principe et définition.

 

A - Ce qu'il faut savoir :

Nous avons décomposé le temps en années, en jours, en heures. Dans ce système 60 minutes valent une heure et 24 heures font une journée.

Toutefois, chaque individu dispose d'une horloge interne qui impose à son corps un rythme dit circadien*.

Ce cycle naturel varie entre 23h30 et 24h30. L'horloge biologique régule des mécanismes physiologiques parmi lesquels l'appétit, l'humeur, le sommeil, le transit intestinal... L'étude de toutes ses fonctions physiologiques, sur une période proche de 24 heures, porte le nom de chronobiologie.

Ce cycle existe dans le règne animal et végétal.

* Circadien : Terme du latin " circa " signifiant " proche, autour de " et " Diem " signifiant " jour ".

 

B – Ce que j'en pense :

C'est un peu plus compliqué. Je ne pense pas que parler de cycle circadien ait un sens, car ce cycle est calqué sur notre système horaire. Cependant les autres animaux et les plantes méconnaissent notre découpage du temps et leur horloge biologique ne respecte pas forcément nos 24 heures, pourtant elle fonctionne et certainement mieux que la notre.

 

J'ai expérimenté divers cycles qui m'ont été imposés par l'age et les obligations sociétales.

Me lever très tôt et me coucher tôt (5h-22h)

Me lever tôt et me coucher tôt (7h15 - 22h30)

Me lever tôt et me coucher tard avec et sans sieste (7h15 - 1h00)

Me lever tard et me coucher tard. (9h – 1h00)

Des périodes allant de 20h à 51 h d'éveil avec sieste sur une période de 4 à 5 mois.

 

Mon corps s'est habitué à tous ses rythmes mais il a naturellement rejeté le premier et le quatrième. Ce que je veux dire c'est que mon horloge biologique s'était calqué à ces horaires sans que je sois obligé de provoquer mon réveil.

 

2 - Comment régler son horloge interne ?

 

A – Ce que disent les scientifiques :

 

D'abord, il faudrait pouvoir déterminer si l'on est un lève-tôt ou un lève-tard. Le chronotype ne relèverait pas d'un choix personnel, " il est déterminé par les gènes " selon Jacques Taillard, neurobiologiste au Centre National de la Recherche Scientifique.

 

Ensuite, c'est d'utiliser la lumière. C'est l'alternance jour-nuit et la réception lumineuse par les neurones placés derrière les yeux qui orchestrent la synchronisation de l'horloge interne et des mécanismes physiologiques. Chaque organe, chaque tissu est un rouage, l'ensemble communique par voie nerveuse et hormonale. Ainsi la mélatonine appelée hormone du sommeil signale que les organes peuvent se mettre au repos pendant la nuit alors que l'hormone du stress, cortisol, active l'organisme en journée.

Enfin, il faut privilégier le réveil spontané.

 

B – Ce que j'en dis :

 

Il y a ceux qui expliquent tout par la génétique et il y a les autres. Je crois en effet qu'il existe des gènes du lève-tôt et du lève-tard, mais je crois aussi qu'un gène peut muter.

Si l'on reprend les différents cycles que j'ai expérimenté, certains étaient embrassés par mon horloge interne ; pourtant il faut reconnaître que les plages horaires sont différentes et parfois atypiques. Je soupçonne la génétique de pouvoir se plier aux exigences du corps et de l'esprit.

 

C'est à dire que les rythmes que je me suis imposé visaient des objectifs précis. Oui, je ressentais la fatigue dans la journée. Mais l'horloge biologique est très bien faite puisqu'elle nous invite à la sieste.

Selon moi, c'est le plus important pour trouver son rythme naturel : écouter son corps. Manger quand on a faim et non à heure fixe comme le préconise les scientifiques. Dormir quand le corps le réclame et non pas sur des plages horaires définies.

Enfin, utiliser la lumière comme régulateur est, en effet, d'une importance capitale. C'est pourquoi il est préférable de ne pas tirer les rideaux ou de fermer les volets le soir, car la lumière du jour au petit matin actionne le processus.

Je sais le grand fléau, c'est le boulot ; peu compatible avec l'horloge biologique.

 

C'est tout pour cette partie.

Dans la suivante, nous envisagerons les conséquences d'un dérèglement de notre cycle naturel et nous verrons le rôle des organes vis à vis d'un cycle circadien moyen.

 

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28 mai 2019 2 28 /05 /mai /2019 20:15

IV - Le sort du corps.

Le corps se décomposera naturellement et servira de nourriture. D’un point de vue historique,  on enterre ses morts depuis des dizaines de milliers d’années. Il y a d’autres rituels dans le monde comme la momification, l’immersion, l’anthropophagie, l’incinération. Ces pratiques témoignent d’une certaine spiritualité.

La momification se justifiait par la croyance en l’immortalité. Le mythe d’Osiris, notamment, revenu à la vie grâce à la conservation du corps fonde cette croyance.

L’immersion consistait à offrir au défunt un repos éternel dans les eaux profondes de la mer ou de l’océan.

L’enterrement suit aussi ces mouvances. L’homme pensait qu’être enterré permettait le repos de l’âme après la mort corporel. D’ailleurs, dans l’Antiquité, les traîtres ou ennemis pouvaient être condamnés à la double peine, la mort et le refus de sépulture.

L’anthropophagie est la pratique la plus désuète,  c’était aussi un rituel funéraire important. Dans les sociétés la pratiquant, on pensait récupérer l’âme ou l’énergie vitale du défunt en l'absorbant.

La crémation est à la fois une pratique spirituelle dans certains pays ou dans certaines civilisations disparues qui permettait à l’âme (la partie divine de l’être) de retrouver le monde divin. Cela permettait aussi d’éviter une réincarnation dans un corps pourri. La crémation c’est aussi dans nos sociétés occidentales, la pratique la plus rationnelle. Le corps est réduit en cendres par économie de temps, d’argent et de logistique.  

 

J’émets l’hypothèse que nous avons enterré nos morts d’abord pour notre confort. Un corps en décomposition libère, dit-on, une odeur nauséabonde, une odeur qui augmente selon la chaleur. Or, géographiquement, l’histoire de l’humanité a commencé dans le croissant fertile mésopotamien et la pratique de l’enterrement s’est généralisée à partir de la sédentarisation.

 

V - Le Respect au mort.

 

Le mort est mort. Ca c’est une vérité incontestable. L’âme qu’elle soit au paradis, esprit frappeur, réincarnée ou inexistante ne reviendra jamais dans le corps quitté. Preuve encore que le corps ne nous appartient pas.

Que faire donc de ce corps ? L’enterrer ou l’immerger ? Oui pourquoi pas. Mais où ? Les cimetières, ce n’est pas très beau et ça prend de la place. Ca nécessite de l’entretien et ça coûte cher. Où est le respect dans le cimetière ? Le dépôt d’une gerbe par an ? Rares sont les tombes entretenues et fleuries toute l’année. Quant à l’immersion, je ne suis pas sûr que la décomposition n’ait pas d’effet sur l’environnement aquatique. Et puis maintenant avec nos dents en or, nos broches et chevilles en métal, nos prothèses et batteries, ça m’apparaît irrespectueux de l’environnement.

 

L’incinération n’est pas une si mauvaise idée. A l’état de cendres, la place prise est minimisée. Mais que faire des cendres ?  Ce que le défunt aurait souhaité pour le peu que ce soit écologique. A défaut, ce que veulent en faire les proches parents.

 

La momification, ça en jette grave. Mais c’est un sacré boulot et niveau praticité, on peut faire mieux.

 

L’anthropophagie... Oubliez une seconde l’idée de manger de la chair humaine et imaginez un bon porc à la broche pour célébrer un événement. C’est le top, n’est-ce pas ? Et bien, ce serait la même chose. Avouons que ce serait mieux avec une hygiène de vie certifiée mais nous nous autorisons à manger des poulets et autres animaux gavés, encagés, sur-vaccinés et dénaturés… Ce serait une solution écologique et économique. De plus, c’est respectueux des autres, du mort aussi et de l’environnement.

 

Le temps que survit le souvenir, le respect du disparu demeure.

 

VI - Quand ce sera mon tour.

 Si c’est pour être enterré, je préférerai que ce soit en forêt, en réserve naturelle, ou dans mon jardin. Que ma décomposition soit une offrande à la Terre. Sans pierre, ni croix … rien qui nécessite l’entretien. Quant au respect qui me serait dû, une fois mort, je pense qu’il doit être tourné vers la personne que j’étais ou vers mon âme si vous préférez et aussi envers ma famille. Chantez donc des chansons que j’aimais en me les dédicaçant. Souvenez-vous de moi et agissez comme vous l’auriez fait si j’avais été là, ne m’oubliez pas. Voilà de belles preuves de respect.    

 

Si je devais être incinéré, je trouve symboliquement fort la conservation des cendres dans une urne avec mon portrait par-dessus. Comme un petit autel où l’on vient brûler parfois de l’encens pour me dire « je t’aime », « tu me manques », « repose toi bien ».    

Si plus jeune j’étais branché bandelettes, la momification me plait beaucoup moins maintenant. Je pense surtout que je serais un fardeau et je risque même d'être endommagé pendant un déménagement. Alors à proscrire.

Enfin, si un jour, il vous est possible et concevable de recycler mon corps en repas copieux alors n’hésitez pas ! Vous pouvez même vous servir de mes os pour faire de jolis pendentifs, ou une décoration naturelle pour les fêtes Halloween.

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8 mai 2019 3 08 /05 /mai /2019 21:42

A quatre mois, le pédiatre (comprenez le spécialiste du nourrisson) ausculte ma petite. Tout va bien. Nous posons quelques questions notamment sur l’alimentation. Elle nous explique que "le sein à la demande" ne signifie pas "le sein à la demande".

Rose faisait plus d’une vingtaine de tétées par jour. Ce qui est fatiguant pour madame, vous en conviendrez. Elle nous explique alors que le sein à la demande signifie "ne pas donner un cycle de trois heures" mais quand le bébé réclame dans la limite du raisonnable. Dans le même temps, le bébé s’adapte à la maman. En gros, si nous donnons exactement à la demande, alors elle prendra un petit peu, puis beaucoup, puis un petit peu, puis encore un petit peu et finalement ne sera jamais vraiment repue. Elle nous conseille donc d’espacer les tétées.

Bilan : Les tétées n'ont pas été réellement espacées car le principe du sein à la demande c'est de donner à la moindre sensation de faim. Toutefois, si la maternité préconise de surveiller les premiers signes d'éveil, et de donner le sein à ce moment, nous avons dû nous passer de cette phase puisque Rose ne dort pas le jour. Partant du principe que c'est aux parents de s'adapter à l'enfant et non l'inverse, les tétées se sont naturellement espacées au fils des semaines et des mois. 

 

Notre pédiatre nous conseille de commencer la diversification alimentaire. Quelques grammes de carottes ou de petit poids. Nous avons essayé. Le premier pot à la carotte fut un moment magique. Ma femme plonge la cuillère et l’approche de Rose. Elle ouvre la bouche. Elle apprécie.

La deuxième cuillère arrive. Elle tend les bras et ouvre la bouche. Elle voulait participer.  On voyait dans son regard un grand intérêt, une lueur, celle de la détermination. Alors à la troisième, nous l’avons laissé faire. Elle saisit la cuillère par le manche et la porte à sa bouche. Nous avons poursuivi quelques jours puis nous avons arrêté. Elle avait des difficultés intestinales et très certainement des douleurs. Si elle était avancée d’un point de vue extérieur, je pense qu’à l’intérieur tout n’était pas prêt. Peut-être que c’est une bêtise de diversifier l’enfant si tôt avec un produit brut. Certains animaux mastiquent la nourriture avant de la servir aux petits. Les enzymes buccales joueraient-elles un rôle ? Nous ne l’avons pas expérimenté. Les barrières mentales, sans doute.

Bilan : A six mois, elle reste sur un allaitement quasi exclusif.  Elle goûte occasionnellement à tout, mais dans des quantités très faibles. Je dis à tout mais évidemment à tout ce qui est juteux gras, ou crémeux. Elle montre un intérêt croissant pour ce que nous mangeons.

Pour les suites, sur l’exposé et l’argumentaire de ma femme, et parce que ça me semble correspondre à ce que nous dictait la Nature, nous optons pour la diversification menée par l’enfant (DME). 

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7 avril 2019 7 07 /04 /avril /2019 18:18
I - La petite histoire (= article # - 97 sur Facebook).
 
Il y a quelques semaines, j ai acheté un sachet de légumes pour me faire un pot-au-feu. Parmi eux, deux navets. L'un que j'ai consommé, l'autre que j ai gardé pour ne pas gaspiller. Je n'en suis pas un grand consommateur. Je l'ai posé sur mon frigo et une petit semaine après, de minuscules pousses vertes étaient présentes. Tous les deux jours, je pouvais constater une différence notable, jusqu'à ce qu'il développe plusieurs tiges et des feuilles. 
 
Alors je l'ai mis dans un pot avec un peu de terre et de l'eau. 
Nous sommes à J+20 au moment de la photo. Le 04 Avril, je l'ai baptisé, Regain. Je t'en ai parlé hier. 
 
De vie virtuelle, il devient réel. Puis de graine, il grandit en jeune navet. Arraché de terre violemment après avoir sûrement subi de nombreux traitements agressifs contre les nuisibles, il a été privé de lumière et conditionné avec d'autres légumes dans un tout petit espace. Jusqu'à ce que je l'achète pour l'achever, chez moi, dans mon abattoir.
 
II - Un peu de conscientisation. 
 
Le lion chasse et mange l'antilope. Le loup mange également ce qu'il chasse. Le singe mange des insectes, des branches, des fruits. Le porc mange également des insectes des végétaux, des champignons ... Chaque vivant mange ce qui a été vivant, c'est ainsi. Cela fait partie de la vie. L'homme ne peut y déroger. C'est un être vivant qui, pour survivre, doit manger du vivant, que ce soit l'animal ou que ce soit des végétaux, ce sont des vivants. L'animal, l'espèce animale y compris l'homme, n'a pas le monopole de la douleur et de la souffrance. J'alimenterai, dès que possible, ce blog, d'articles basés sur des études scientifiques qui traitent de la vie sociale et des sentiments que ressentent les végétaux.
En attendant, voici des pistes de réflexion :
 
1- La différence avec l'animal, c'est qu'on ne perçoit pas la vie du végétal. Pour autant, ce n'est pas parce que l'homme ne perçoit pas une chose que cette chose n'existe pas. Vous ne percevez pas les molécules, n'est-ce pas ? Pourtant elles existent. 
 
2 - Il fut une époque où l'on pensait ces choses :
- Les hommes noirs ne sont pas de vrais hommes. Ce qui explique que nous les traitions comme du bétail. Il a fallu que certains hommes se battent pour prouver que le Noir et le Blanc étaient frères. 
- Les animaux n'ont pas d'âme et pas de sentiment. Ce sont des machines. Nous les avons asservis. Aujourd'hui, après des siècles de réification la société consent de plus en plus à reconnaître l'animal comme une personne voire comme un parent de l'homme. 
 
3 - L'homme et les autres animaux ont besoin de soleil, de nutriments et d'eau pour vivre. Les végétaux ont besoin de ces choses. Cela prouve qu'il y a un dénominateur commun : la Vie. 
 
III - Que comprendre ? 
 
Évidemment, nous ne pouvons manger des pierres. Nous ne sommes pas fait pour. Nous ne sommes pas conçus pour. Nous devons nécessairement manger ce qui a été vivant ou ce qu'il est toujours. Car manger c'est s'accaparer l'énergie vital du vivant. Il n'y a donc rien de dérangeant, naturellement parlant ni éthiquement parlant, à manger du vivant même si c'est du vivant mort.
 
Ce qu'il faut, c'est avoir conscience de ce qu'on mange et manger en conscience. Par conséquent, je le redis, manger de l'animal, ce n'est pas mal ; manger du végétal, ce n'est pas mal non plus. Ce qui est mal, c'est la surconsommation. Ce qui est mal, c'est manger des produits qui n'ont pas pu vivre naturellement. Car ces produits auront souffert, quand ils étaient des personnes avec une individualité au regard du cosmos. 
 
Je ne veux en rien pousser à la consommation carnée. Mais pour tous ces gens qui refusent de voir que la vie d'un végétal vaut la vie d'un animal, souvenez-vous que ces cet état d'esprit qui a poussé notre société à envisager la vie des autres animaux comme inférieures à celle de l'homme. 
 
IV : Pour conclure. 
 
Grâce à REGAIN, mon Navet, j'ai trouvé le bon équilibre éthique pour me nourrir. Je vais petit à petit m'orienter vers la nourriture de besoin sans oublier d'avoir une pensée et de la gratitude pour tout ce que je vais manger, pour toutes ces vies sacrifiées au profit de la mienne, comme le faisait déjà les sociétés ancestrales amérindiennes.
 
Ne blâme pas l'assiette de ton voisin, sans avoir pleinement conscience que peu importe ce que tu absorbes, tu participes toi aussi à un massacre, même si ce ne sont que des végétaux ou des champignons.   
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27 mars 2019 3 27 /03 /mars /2019 21:26

Par "régime alimentaire" dans cet article, il s'agit des moyens de s'alimenter et en aucune façon de programme à suivre dans un but de contrôle de la masse.

Cet article n'apporte rien de nouveau. Je n'apporte ni science ni philosophie. Il s'agit juste d'un constat. Toutefois, ce constat sert d'introduction à une série sur l'Alimentation (régime).  

Aujourd'hui, il existe plusieurs régimes alimentaires adaptés à l'homme. Le plus commun reste, sans doute, les omnivores. Ce sont ceux qui mangent un peu de tout (viande, produit laitier, œufs, poissons, fruits, légumes, céréales). Toutefois, il paraît difficile de manger certains produits tout en étant conscient de leur provenance et surtout d'être en adéquation avec les pratiques pour fournir ces produits, notamment la viande.  

Assez proches des omnivores, les flexitariens. Ils ont fait le choix de diminuer leur consommation de produits carnés. Un choix qui peut être orienté par la culture, la conscience écologique, le goût..

Le régime paléo, c'est probablement l'un des premiers que la race humaine ait connu. Proche des deux premiers, il exclut les produits laitiers transformés, les céréales et les produits industriels. Pour les produits laitiers, je précise transformés, car je n'ai pas vécu il y a des millions d'années pour affirmer que nos très lointains aïeuls en consommaient ou non.

L'autre premier est le régime crudivore qui consiste en une alimentation de tous les produits (non transformés, non industriels) crus. 

Très logiquement et très naturellement, le meilleur régime, selon moi est un panaché : Le régime paléo-crudivore par intermittence. Pourquoi par intermittence ? pour laisser de la place au jeun, qui a non seulement de nombreuses vertus mais qui est aussi un moyen d'alimentation. 

Nous avons ensuite les végétariens qui refusent la consommation de chairs animales. C'est très clairement un choix motivé par l'écologie et ou la compassion pour les animaux. 

Enfin dans la même veine, nous avons les végétaliens qui pour les mêmes raisons se refusent toute consommation de produit issus de l'animal (œuf, lait compris). Ces régimes alimentaires, culturels, sont louables. Mais, ils nécessitent une rééducation afin d'éviter les carences. Par contre, ils ne sont pas naturels, l'homme est fait pour manger de la viande. Ses intestins sont capables de la digérer, ses dents sont conçus pour déchiqueter, couper et écraser. C'est juste qu'il ne devrait pas en manger autant que nous le faisons. De plus, par viande, il faut entre au sens large ce qui comprend les insectes et l'homme lui-même. 

 

 

 

 

 

 

 

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