Je te reprends toi mon stylo,
Je te répands toi, ô mon encre,
Pour sottement chanter mes peines en silo
Qui déchantent mon Noble chancre.
Je me repends de ma folle passion
Qui ébranle toujours mes fondations.
J'ai transformé mon Obsession en Oppressions,
Et j'attends toujours ta Révélation.
Comment pourrait-elle venir ?
Je suis intervenu pour prévenir ;
Je t'ai prévenue pour subvenir, non guérir.
Pourquoi redevenir, si c'est pour revenir ?
Je n'aime pas abandonner,
Mais faut-il toujours pardonner ?
Réadvenir encore, pour survenir encore ?
Non, mieux vaut s'adonner à fredonner
Le bel air coordonnant l'Esprit et le Corps.
Plutôt que n'avoir de cesse de bourdonner
L’Amour, toujours fort, que j'aime te redonner ;
Je préfère le bondonner.
Ainsi l'Abeille fait tomber la Mouche,
Le Bourdon lui se mouche
Car la Mouche à l'Abeille a filé le bourdon.
Et Bourdon n'attend de l'Abeille qu'un « Pardon ! »
Voila mes ultimes amis inanimés,
Les mots unis miment la nuit de l’âme.
Ils vous laissent, toutefois, l'état sublimé
Et informe d'un sentiment infâme.