Dans cette nouvelle série qui a commencé par Naruto (article 81), je vais souvent faire appel à mes souvenirs. Je crois que pendant mes quinze premières années, c’est surtout la télé qui m’a beaucoup apporté. Et oui, une série d’articles qui va dédiaboliser la télé. Et donc, je vais probablement être à contre-courant de la pensée du coaching.
Je pense que les souvenirs que j’ai, débutent vers l’âge de mes cinq ans peut-être six. A cette époque, j’avais des petites habitudes. Le mercredi, je regardais les dessins-animés sur TF1, en jouant dans ma chambre. Je ne regardais pas tous les dessins animés. Mon préféré, qui n’en était pas vraiment un, venait clore la programmation jeunesse : les power rangers (un programme proche de bioman pour les générations précédentes).
Sans forcément revenir sur l’ensemble des saisons que j’ai pu voir, voici en quelques lignes mon analyse sur le rôle que ça a joué.
C’est l’histoire de 5 jeunes très communs dont la destinée était d’être des héros colorés, gardiens d’artéfacts magiques et protecteurs des habitants de la Terre. Honnêtement, avec le recul, à part assoir l’éternel combat du bien contre le mal ça n’apprend pas grand-chose d’autre. Il n’y a pas de notion de dépassement de soi comme dans DRAGON BALL Z, il n’y a pas de volonté propre aux personnages de braver leur destin. Sauf du point de vue des grands méchants qui rêvaient toujours plus de conquêtes et de domination. Bref, l’épisode fini, cela me donnait de nouvelles idées pour jouer l’après-midi en inventant, dans mon histoire, ce qu’il n’y avait pas dans la série. Je devais certainement vouloir combler un manque, inconsciemment bien-sûr.
Cela a fortement contribué à travailler mon imagination et à aider à définir les limites [archaïques] du bien et du mal.
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