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15 janvier 2019 2 15 /01 /janvier /2019 21:05

Le coaching est une activité professionnelle, il ne faudrait pas aider gratuitement... La gratuité n'intervient réellement qu'au début de la relation avec un « prospect » pour reprendre le terme d'un coach. Il faut donner pour recevoir...

Cette gratuité est relative. La tendance veut qu'une première formation sur un thème précis soit donnée gratuitement en échange d'une adresse mail. C'est une technique d’hameçonnage espérant qu'un poisson morde. Sauf que par la suite, le prix, que l'on conseille de tirer vers le haut, est sensé rembourser l'investissement (en temps le plus souvent) pour la création de la dite formation.

 

Étant contre ce genre de méthode, je propose une alternative. Le préceptorat amical (je pourrais dire amical coaching, mais je suis pour l'usage du français et pour éviter celui de l'anglais). Est-ce gratuit ? Non. Ce serait trop simple. Mais j'ambitionne d'être beaucoup moins cher sans être low cost. Le principe est simple. L'amitié est une relation entre deux personnes. L'amitié comme je le disais doit mener, selon une antique vision, au bonheur (voir les autres articles). Or grâce au préceptorat amical, mon ami (qui serait un « vulgaire » client pour coach) reçoit de ma part des conseils, des éclairages sur des questions métaphysico-ésotérique. N'ayant pas le don d'ubiquité, si je suis avec mon ami en train de l'aider à cheminer spirituellement, je ne suis pas en train de produire une richesse extérieure. Par amitié, l'ami se doit de compenser. La magie du système c'est qu'il n'y a pas forcément un prix en devise à payer. Ce peut être un service rendu, une invitation à manger, à sortir.. En somme une sorte de troc. Pour cet ami qui ne s'est pas comment rendre l'ascenseur et pour qui c'est plus simple de payer alors disons 50 euros à 70 euros. C'est le prix d'un bon restaurant formule complète.

Je ne vois pas mes amis comme des clients. Je ne me vois leur demander des centaines d'euros pour parler... Je laisse ça aux psy...

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13 janvier 2019 7 13 /01 /janvier /2019 21:05

Le changement c'est le mouvement. 

Beaucoup de coaches utilisent l'univers pour palabrer et amener « leur client » sur le chemin de l'Éveil.

L'univers répondrait à des lois physiques ; en cela, il est ordonné comme notre routine. Pourtant l'univers n'est pas statique mais toujours en expansion donc en mouvement.

« Le changement, c'est maintenant » disait François Hollande ne laissant qu'une pâle trace de son passage. Le changement c'est le mouvement. Et si nous osions changer ? - Comment ? - Par la prise de conscience.

 
La vie en nous (pour ne pas dire nous même), est une partie de l'univers, voire un micro-univers. Pour être en phase avec cette nature, cet état il faut se mouvoir.

La vie s'arrose, se fête, se déguste. C'est un banquet cènique.  

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12 janvier 2019 6 12 /01 /janvier /2019 21:32

Si le préceptorat semble tombé en désuétude, son descendant direct est le coaching. Aujourd'hui c'est une activité en plein essor et je veux partager avec vous deux ou trois choses. Ainsi je crée une nouvelle rubrique sur le développement personnel.

Tous les copains coach vous le diront ; la base pour réussir un programme de développement personnel c'est de décider de changer.

Le changement est un choix courageux !

Constat :

Conditionnés par la famille, les amis, l'école, la Société en général, nous traversons des tranches de vies dans lesquelles nous sommes des éponges. Nous absorbons l'Autre (ou une partie de l'Autre) et nous nous identifions à elle.

De là, découle le « MOI » (encore nommé par d'autre l’Ego). L'identification à ce que nous nous approprions des rencontres constitue le baptême de l’Ego.

En vieillissant (fin de l'enfance jusqu'à l'adulte), nous opérons des choix conscients et inconscients d'adhésion et de rejet aux principes et valeurs, aux habitudes .. En somme, nous définissons notre identité. C'est la communion de l'Ego, la deuxième tranche de vie.

Cette identité résulte de ce que nous avons obtenu après avoir filtré les apports de nos rencontres. C'est la première possession, le premier pilier auquel on se raccroche.

 

La confirmation est consacrée par la routine. Troisième tranche de vie, probablement la plus longue. Résumé par le célèbre adage « métro, boulot, dodo », nous sortons de cette routine épisodiquement par des sorties ou des repas en famille ou entre amis. D'apparence bienfaitrice car réconfortant, la routine est synonyme d'ordre. Ce qui rassure le « MOI ».

Pourtant cet ordre statique est une source d'angoisse et de détresse. Car le moindre désordre crée un trouble.

Pour Épicure, un bon ami est celui qui mène à l'ataraxie (bonheur résultant d'un état sans trouble). Je me présente donc comme un ami plutôt qu'un coach. Je ne propose pas des enseignements car je n'invente rien, mais plutôt comme un précepteur, je transmets ce que je crois savoir et que je tiens pour vrai.

 

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11 janvier 2019 5 11 /01 /janvier /2019 09:10

II - La paternité virtuelle

B - La pré-paternité : de la découverte de la grossesse à l'accouchement.

1 - Découverte de la grossesse.

Pour recadrer les choses, j'étais sur la fin de ma vingt-cinquième année. Je venais de réussir mon concours et j'avais un boulot depuis quatre mois. Je n'ai donc pas vécu grand chose, avant ça, j'étais étudiant, encore avant ado, et enfant et nourrisson. Un parcours très commun n'est-ce pas ?

Déjà lorsque notre désir se manifesta, on savait qu'il faudrait argumenter car jugés trop jeunes. Pourtant biologiquement, ce n'est pas une affaire d'âge. D'un point de vue civilisationnelle, ce n'est ni trop vieux ni trop jeune sans pourtant être dans la moyenne. Alors qui pourrait juger ? Les proches. 

Le regard des autres, je ne m'en préoccupe pas. C'est un autre débat. 

 A l'aube de mes 26 ans, ma femme m'annonce la nouvelle. Comment ? C'était proche (en jour) de mon anniversaire. Et en rentrant du boulot, une surprise devait m'attendre dans le meuble. "Avoir un polichinelle dans le tiroir" a pris tout son sens lorsqu'en l'ouvrant, deux ballons (un bleu, un rose) se trouvaient de part et d'autre d'un ourson en peluche, posé sur un joli plaid, qui tenait un test de grossesse positif. 

J'ai vécu très étrangement cette phase. D'abord, il y a eu l'annonce qui était à la fois surprenante car je ne savais pas qu'elle était enceinte et à la fois sans surprise. Ascenseur émotionnel. Une question vient "c'est vrai ?". Et puis c'est la joie immense. Mais pourquoi ? Est-ce parce qu'on est fertile ? Est-ce parce qu'on contribue au projet de la nature ? Est-ce parce qu'un projet est en voie de concrétisation ? C'est un peu tout ça à la fois. Mais pour moi ça a surtout été le bonheur de créer, de dupliquer une partie de moi. L'enfant est comme une extension de soi, un espoir de consécration.  "Dans un an moins le quart, à trois nous rentrerons".

Et puis, très vite, parmi pléthore de sentiments, une inquiétude : que dois-je faire pendant ces neuf mois ?

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8 janvier 2019 2 08 /01 /janvier /2019 20:48

Film d'animation FOURMIZ produit par DREAMWORKS ANIMATION de 1998 :

 

Le film présente une société holistique en 3 ordres (plutôt du style moyenâgeux.) Quintessence de leur réussite et de leur aboutissement, l'abnégation leur permet de créer de véritables fondations. La rétention d'informations et l'organisation très stricte permet de maintenir un équilibre fragile aux dépens de la liberté de chacun. Toutefois, la société est sacrément ordonnée.

 

Le problème soulevé est bien l'absence de liberté dont la première, la liberté de choix. Le film invite a pensé par soi même et finalement prône l'individualisme comme source de bonheur. Avant de leur présenter une alternative, certains se satisfaisaient amplement de leur condition. D'autres à l'esprit plus aiguisé aspiraient à un développement personnel plus important. C'est le cas notamment de Z, le protagoniste. Par ses agissements, il bouleverse l'ordre établit. S'il est le support de la réalisation de soi par soi, il est aussi celui qui a réussi à désordonner l'ensemble du système.

 

Il apparaîtrait qu'en donnant le choix de se réaliser entre ouvrier militaire et caste royale, le résultat soit garanti. C'est qu'il s'agit d'un schéma réducteur. L'individualisme pousse à l’égoïsme et la solidarité n'intervient que lorsque la masse est menacée. Le système idéal se trouve donc à mi-chemin, entre un holisme certain et un individualisme maîtrisé. C'est ce que notre société miroite.

 

Je peux en dire davantage mais ce n'est pas utile. Un film placé sur la liste de ceux que je présenterai à mes enfants, et que je recommande. 

 

Bon film. 

Achamann

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4 janvier 2019 5 04 /01 /janvier /2019 19:46

II - La paternité virtuelle.

 

Un arbre existe virtuellement en chaque graine. C'est à dire qu'il existe potentiellement mais il n'est pas actuellement un arbre. Il en va de même pour la paternité. On pourrait donc parler de pré-paternité.

 

A - L'acte sexuel.

 

Nous nous intéressons, ici, à l'acte avec l'ambition d'engendrer. Le projet de fonder une famille se voit confronter à différentes réalités. En premier lieu, ce qui se passe chez les autres. On a des parents heureux, des parents dépassés, des parents qui ne le sont que juridiquement, des parents-enfants, des parents préparés et d'autres pas. Ensuite, il y a la réalité économique qui tempèrent les projets. Sommes-nous en mesure ou non d'assumer la charge financière que représente un enfant, sans être obligés de se priver ou de le priver. Et finalement, il y a notre Ego. Sommes-nous prêts à faire preuve d'abnégation ? Sommes-nous conscients et prêts aux sacrifices ?

Une fois que tous ces facteurs sont abordés avec sérénité, alors on peut mettre la machine en marche.

 

Faire l'amour revêt ici un caractère bien différent. Il y a faire l'amour par amour pour assouvir un désir charnel, partager un moment de synergie qui, en soi, suffit à l'engendrement. Et puis, il y l' accouplement pour engendrer. Ce qui est différent de faire l'amour pour avoir un bébé. Dans ce dernier cas, je pense que les couples désireux d'enfanter le désir avec trop d'ardeur. Le problème c'est le trop ! L'excès n'est jamais bon, et il se peut qu'il crée une barrière mentale en provoquant trop de stress. Il est possible aussi que tous les facteurs n'aient pas été médités.

L'accouplement pour engendrer, ce n'est pas commencer l'acte en se disant essayons d'avoir un enfant. C'est mettre en commun un moment charnel et dans ce partage communiquer notre envie.

 

Évidemment, tous les enfants ne naissent pas ainsi et c'est bien dommage. Car si aucune étude ne pourra peut être jamais le prouver, toutes les portes de l'Amour sont ouvertes pour accueillir la graine.

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18 août 2011 4 18 /08 /août /2011 12:21

                 Le terme trahison est, étymologiquement parlant, d’origine latine  « tradère »,  et signifie « livrer, transmettre ».  Ainsi les définitions retenues sont : « livrer ou abandonner avec perfidie », « se montrer infidèle ». 
Cependant il existe des points de vue différents. De manière générale, la trahison est une rupture abrupte entre deux entités liées. Par conséquent, la trahison est d’abord une action engendrant, ensuite, chez la victime, une mosaïque de sentiments négatifs dont celui d’être trahi.
De plus il en existe deux grands types. L’une qui peut s’exercer à grande échelle (échelle nationale) et l’autre (la plus répandue) qui sévit au sein des groupuscules comme la famille ou les couples qu’ils soient liés par l’amour et/ou l’amitié.
La trahison « à grande échelle » implique la notion d’Etat. Elle regroupe la trahison interétatique, ou celle d’un individu en vers sa patrie. Ce genre de trahison ne peut être le fruit que de personnes affranchies des idéologies civiques. En effet, les actions fondant ce type de trahison peuvent avoir pour conséquences l’occupation du pays, la mort de nombreuses personnes innocentes, attentat à la sureté de l’Etat…. Les causes de telles actions sont diverses mais peuvent être synthétisées comme suit : œuvre d’un déséquilibré, ou d’un nationaliste extrémiste, ou encore les agissements par profit. Quoi qu’il en soit, des réflexions concernant ce sujet, est née une législation sanctionnant le crime de haute trahison. La punition étant souvent la condamnation à mort ou l’exil, cela a permis de la contrôler. Cependant, cette trahison n'est pas celle que je souhaite analyser.
A une échelle bien plus petite, la trahison est quotidienne. Pour la comprendre il nous faut répondre à des questions : d’abord d’où vient la trahison ? Pourquoi sommes-nous trahis ? Que se passe-t-il après la trahison ?

 

                 D’où vient la trahison ?

                    De même que la première cause de divorces est le mariage, la première cause de trahisons est la confiance. Comme disait Voltaire : « Dire le secret d’autrui est une trahison, dire le sien est une sottise ». En effet du moment où par confiance, on se confie à une personne, on se prive d’une partie de notre liberté. Quelle est donc cette manie de toujours vouloir s’enchainer ? L’origine de toute trahison est ce « besoin » répressif de vouloir trouver l’amour et/ ou l’amitié ( cf Amitié partie 1   Amitié partie 2 ). Esope rapporta qu'un jour, les chênes se plaignirent à Zeus:

" A quoi bon, lui dirent-ils, être venus sur cette terre pour finir à coup sûr sous la hache du bûcheron ?- N'est-ce pas vous, répondit Zeus, les responsables de vos maux puisque vous fournissez vous-même les manches pour les haches ?"

Il en est de même pour les hommes: certains reprochent absurdement aux dieux des maux qu'ils ne doivent qu'à eux-mêmes. "
 N’est-ce pas là, le même problème ?
Bien que la trahison soit un acte égoïste entrainant chez l’autre un sentiment de déchirement intérieur profond, on ne pourrait réellement la blâmer, puisqu’elle proviendrait de la victime.
Cependant, ce n’est pas tout à fait juste. En effet la trahison à une seconde origine : l’éducation. Si tout individu apprenait à ériger le respect comme premier principe universel et absolu  « tout irait comme dans le meilleur des mondes possibles » car:
1 par respect pour autrui on ne se confierait pas ou peu, puisqu'on respecterait le fait que l’autre a aussi ses problèmes.
2 par respect pour l’autre, si on nous confie une quelconque histoire, celle-ci doit demeurer secrète, même en cas de conflit avec la personne concernée. Et si l’on se sait bavard, il nous faut refuser d’écouter.
3 par respect pour soi, il nous faut garder ce que l’on nous confie, afin de ne pas nous dévaloriser aux moyens de la lâcheté et de la médiocrité.

                   Pourquoi sommes-nous trahis ?

                      Le but est, ici, de lister et d’expliquer le plus grand nombre de causes possibles, par conséquent la liste peut ne pas être exhaustive.

Il y a d’abord la trahison non intentionnelle, qui peut être due soit à un excès de paroles, soit au comportement de l’individu. Bien que fréquente, cette cause est, je pense, la plus pardonnable. En effet dans le premier cas celui où le problème est l’excès de paroles, on ne peut en vouloir au « traitre ». Le seul coupable est celui qui a fait confiance. Celui qui aura délivré un secret, par imprudence, n’est pas condamnable. Cet individu aura été victime soit de manipulation, soit d’une relation esprit-langage le conduisant à un lapsus, ou d’une relation langage vocal et langage corporel contradictoire le trahissant. Dans le second cas, où le comportement est le problème, la trahison ciblée n’est pas la livraison d’un secret mais l’abandon. En effet dans notre société, abandonner une personne est subi, et ressenti comme une trahison. Cependant, bien que cet abandon soit douloureux, puisqu’on pensait avoir trouvé en cette personne la satisfaction au pseudo-besoin de se lier d’amitié, on ne peut pas, non plus, trop en vouloir à l’abandonnant. Effectivement comment prouver que cet abandon est intentionnel ? L’individu reste juste fidèle à une manière de vivre qu’il a adopté causant quelques dégâts émotionnels chez la personne qui s’était attachée. N’est-ce pas à la victime de faire l’effort de comprendre la personnalité de son homologue afin de remédier au problème ?

Il y a dans un second temps la trahison intentionnelle qui se décline en une multitude de causes :
la première est toujours d’origine comportementale ; elle concerne toujours l’abandon mais dans une optique différente. Cette fois l’abandonnant est conscient de la portée de ses actes. Malgré tout, il continue. C’est le genre de personne qui tire profit des situations. Dans ce cas il n’y a pas d’option.  La victime doit accomplir un travail sur soi, lui permettant d’accepter le fait qu’elle ait été abusée, afin de pardonner. Pourquoi pardonner ? Car c’est l’accord du pardon qui permet de passer à autre chose.
La seconde est d’avantage le résultat d’un manque de morale, c’est la trahison rentabilisée au moyen de l’argent. Inutile de développer, ni même de porter un jugement il faut juste se poser la question quel est mon prix pour que je trahisse ? Le plus difficile étant de ne pas se donner bonne conscience en se mentant et en se disant que même pour tout l’or du monde on resterait muet.
La troisième est le cas de la vengeance. Cette trahison est la plus ignoble, puisqu’elle reflète toute la bassesse, toute la méchanceté d’un esprit troublé incapable de faire fi de tout sentiment pour agir avec discernement. C’est en cela que réside souvent la bêtise de l’homme.

                    Les conséquences.

La trahison est comme un poison qui s’écoule dans nos veines. Sans contrepoison, nos organes principaux sont touchés. Selon le degré et le type de trahison, il y a plus ou moins de dégâts. En effet le panel de dommages peut sétendre d'un simple reproche à un cocktail d'émotions négatives. De nouveau je procèderai à une énumération :

1 le reproche : La victime peut avoir tendance par bonté à pardonner aveuglément. Ainsi elle se contente d’un petit reproche tel un avertissement. Et s’imagine que tout est rentré dans l’ordre.

2 la déception : la victime peut en effet être déçue de ce comportement. Elle ne parvient pas à comprendre le geste pour la simple et bonne raison que jamais elle n’aurait imaginé cette possibilité. Cette déception provoquera à l’avenir un sentiment de prévention face à autrui. Mais la victime parvient à oublier très vite cette mésaventure.

3 la déception et la colère (voire haine). La victime déçue, ne veut entendre raison et souhaite causer autant de mal qu’il lui en a été fait. Le pardon semble impossible. Elle se voue donc à un long épisode de tortures inutiles.

4 le déchirement émotionnel. Il existe des êtres dotés d’une extrême sensibilité. Ceux-ci sont très affectés par la trahison. Ils sont pris dans un tourbillon infernal d’émotions négatives et destructrices comme la déception, la haine en vers l’autre, la colère en vers soi, la méprise de soi et des autres, la perte de confiance en soi, la tristesse, la perte de repères, l’incompréhension, la dévalorisation du lien humain et celle de leur personnalité, l’impression d’avoir été abusés, humiliés, violés …. Ce qui déstabilise psychologiquement la victime au point que son état peut être dépressif, ou même suicidaire. Et se relever peut s’avérer très difficile. Une fois remise de la trahison, la victime peut être le fruit d’un changement d’identité totale. (Dans ce cas extrême, les conséquences touchent aussi les proches de la victime, et influencera ses choix toute sa vie.)

Ainsi, je rejoins ma conclusion de l'article sur Amitié partie 1 ( et partie 2 ), même si la romancière québécoise, Charlotte Savary, nous offre une autre voie d'analyse : " La trahison n'est qu'un mot inventé par les hommes, pour confondre leurs frères qui ne pensent pas de la même façon qu'eux."

 

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1 juin 2011 3 01 /06 /juin /2011 21:23

Ces mots furent une véritable révélation. Dès lors, je me relevai, et je décidai de rentrer.

 

Lorsque je fus arrivé au village, l'horreur me saisit. Des maisons avaient été pillées et brulées. Un tas de corps sans vie auquel on s'apprêtait à mettre le feu, pourrissaient à la sortie du village. Une rangée de têtes sur des pics longeait la rive. Je parcourais les ruelles, et je découvris que la potence avait eu raison de mon père et de ma mère pour avoir tenu tête à l'ennemi. Coincé sous une poutre en bois, je reconnus le père de Jonas, que j'allai immédiatement libérer. Je le fis boire un peu d'eau et l'installai sur les ruines d'une maison voisine. Il me compta les évènements survenus durant mon absence.

J'appris que les seigneurs voisins se liguèrent contre le notre qui préféra conclure un marché plutôt que de se battre pour cause d'un sous-effectif important. Les termes de ce contrat était l'arrêt de la guerre contre certains membres des populations civiles : des femmes, des enfants, et nos jeunes guerriers qui deviendront des esclaves pour certains et des soldats des seigneurs ennemis pour d'autres. Les résistants avaient été exécutés. Quant à Jonas, son père l'avait supplié de se rendre pour le moment, afin qu'il ne fusse pas tué.

Près de cinq années s'étaient écoulées depuis mon retour. Je m'étais surpassé. La colère, la haine et l'espoir nourrissaient mon désir de vengeance. J'appris nuit et jour le maniement des armes, les stratégies d'embuscade, les décoctions de guérison. Je m'appliquais lors de tous mes entrainements dans l'unique but de ramener mon ami parmi les siens.

J'étais prêt à repartir avec la poignée d'hommes, composée de quatre combattants à l'épée et deux archers, qui, comme moi, étaient animés par la force , la rage et l'envie de vaincre pour retrouver et libérer nos proches.

J'avais commandé au père de Jonas des armures uniques que j'avais moi même imaginées. Le heaume en forme de tête de Bélier était en métal et en bronze, l'armure dorsale avait été travaillée de sorte qu'un chêne décoratif fût gravé sur une plaque de métal. Sur l'armure ventrale, une double spirale de chaines liant deux coeurs à deux anneaux ornait également une plaque métallique plus épaisse que celle couvrant le dos. La protection des membres supérieurs était assurée par une armure en écailles de métal. Les gantelets étaient eux plus légers, et décorés par un cheval Blanc en relief au moyen de l'ivoire. Les membres inférieurs étaient protégés par des cuissots, des genouillères et des grèves en fer au devant, et en cuire rigide à l'arrière. Cette armure bien que complexe à réaliser était le fruit des voyages que j'avais entrepris. Elle offrait une protection quasi optimale et une légèreté permettant une grande agilité.

Pendant de nombreuses semaines nous menions campagne contre nos voisins sans être vaincus. Nous libérions nos villageois qui regagnaient notre village. Un mercredi à cinquante lieues de notre point de départ, nous approchions des mines où étaient réduits en esclavage le reste de nos familles. Les seigneurs avaient eu vent de nos exploits et avaient assigné trois sections à la protection des lieux, soit environ cent vingt hommes. Je séparai mon équipe en deux groupes de trois avec des directives précises. Mes hommes attendaient mon signal. La nuit tomba, l'offensive pouvait débuter.

Tout commençait à l'Est de ma position. L'archer décocha ses flèches rapidement en touchant avec précision ses cibles. Lorsque les ennemis se dirigèrent vers le sommet de la colline, ce sont les hommes à l'Ouest qui entraient en action en commençant par le second archer qui devait à son tour attirer l'ennemie. Une fois les positions repérées, c'était aux épéistes d'intervenir afin de laisser du temps aux tireurs de revenir sur ma position, pour qu'ils puissent les épauler à distance. A ma demande les carquois pouvaient contenir trente flèches assurant ainsi une grande autonomie à mes hommes. Pendant ce temps, moi je descendais vers les mines en faisant preuve d'une brutalité extrême. Les archers se débarrassèrent d'environ la moitié des effectifs, les quatre épéistes avaient défait une trentaine d'hommes. N'ayant plus de flèche mes tireurs étaient descendus m'aider avec des armes récupérées au sol. Les dix hommes restant furent tués rapidement et les archers se séparèrent pour aller aider chacun leur groupe respectif qui battaient en retraite. je libérai les prisonniers, dont mon ami Jonas. Tous sortirent des mines en se ruant vers les soldats restant, en récupérant à la volée les armes des défunts, pour soulager mes hommes. Jonas, surpris de me voir, les larmes aux yeux, me serra en m'embrassant pour me remercier. En sortant des mines je contemplais le chaos :

" - Quelle belle œuvre de cruauté ! Tous ses corps jonchés, tous ces cœurs percés, tout ce sang versé n'est pas l'œuvre d'Asmodée, mais bien d'Amédée, à qui plus tard on attribuera la paternité de la plus belle hécatombe de tous les temps. " Pensais-je.

Je zigzaguais parmi les corps, pour rejoindre mes compagnons. Nos villageois m'acclamèrent et Jonas apposa son poing sur sa poitrine pour me témoigner ses remerciements et son respect. Nous avions perdu deux combattants durant l'assaut. Je demandais à mes frères d'armes d'escorter le cortège et de prendre le chemin du retour. Je rassurai Jonas en lui disant que je les rattraperai vite, puis j'attendais que tous soient partis. Quelques heures plus tard, le feu se nourrissait des tentes et des corps sans tête des soldats défunts. Et devant le brasier, j'avais levé une armée, rangée en trois lignes, de quarante têtes, au visage grimaçant, élevés sur des pics. Puis je pris le chemin du retour. Mon retard fut vite comblé. Et lorsque j'eus rejoint le collège de villageois, je souris et je larmoyais de fierté, de contentement et de soulagement de les avoir libérés. Je m’exclamais en souriant et sur un ton goguenard:

" - Jonas, excuse moi de t'avoir fait attendre.

  - Par tous les Saints, je n'aurais jamais cru te revoir. Quel plaisir d'être libre. Amédée, pendant longtemps durant ma captivité j'ai pensé à toi. Je me demandais le genre d'homme que tu étais devenu, les histoires que tu avais vécues, les choses que tu avais apprises. Mais d’ailleurs, quand as tu appris à te battre et as tu acquis une telle force ?

  - Le jour même de ta capture ; je rentrais au village, je secourus ton père, j'appris ton asservissement et je décidais de te libérer.

  - Par la grâce de Dieu, je t'en remercie et je te suis éternellement reconnaissant. Il nous faut rattraper le temps perdu désormais. "

 

             Les semaines passèrent et notre retour au village fut triomphale. Notre seigneur était lui aussi présent avec son armée. Il demandait à ce que je m'avance et voulait que je lui prêtasse serment d'allégeance pour être investit chef de sa garde. je m'avançais et je clamais parmi la foule :

" - Qu'un lâche puisse demander fidélité et allégeance à son armée, constitue un comportement blasphématoire envers la noble tache qui incombe aux soldats, envers ses sujets, et envers Dieu. Ce lopin de terre, celui-ci, celui-là, et tout ce village n'est plus à la botte de CE seigneur déchu. Il est aujourd'hui libre et indépendant. Et ne sera dirigé que par un chef local, choisi par les membres de son peuple. Votre lâcheté vous a poussé à vendre vos sujets, ma bravoure et mon courage leur ont permis un retour au village. Telle était la conduite exemplaire d'un seigneur qui se respecte. Par bonté, je vous laisse la vie et je vous permets même d'intégrer notre communauté. Mais votre condition n'est plus en ces lieux."

La foule approuvait ainsi que les soldats. Je devins chef. Je me servais de mon long voyage, pour administrer mon village. Je le munissais d'une armée puissante, de remparts et de protections diverses lui assurant une longue prospérité.

 

              Un grand feu brulait au centre du village. Les flammes dansaient sous cette pleine lune, comme pour la charmer. Il faisait chaud, l'air sentait la viande grillée, je me souvins alors de mon abominable œuvre, les hautes flammes qui consumaient les déchets et l’odeur de la viande morte qui carbonisait... j’appréciais ainsi ce moment, en arrêtant mon regard sur chacun des visages des villageois, souriant, heureux d’exister, de boire et de manger. C'était l'occasion d'un grand banquet non plus d’un petit peuple mais d’une grande famille. Ce soir était propice à mon histoire. Je me transformais, pour le temps d'un soir, en héros qui narrait son épopée révérée. Le Bonheur et la Joie étaient là. 

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30 mai 2011 1 30 /05 /mai /2011 21:27

                   On apparente souvent la vie à un chemin, une route . On retrouve cette métaphore dans différentes expressions communes comme par exemples " remettre sur le droit chemin ", " un jour nos chemins se (re-)croiseront " , " faire son petit bonhomme de chemin " .... Mais la question reste de savoir comment faut il l'aborder ? Quelle voie suivre ? Et comment ? Ces questions semblent lourdes dans le sens où l'intérêt de se les poser se veut nul. En effet de nos jours, l' Homme ne se pose plus la question puisque la Société apporte une réponse. La voie à suivre est celle qui conduit à la consommation, qui nous rendrait plus ou moins heureux. Plus généralement, vivre c'est l'appropriation de biens ou l'usage de services grâce au moyen de l'argent. Et l' Homme oublie, par là, de vivre. Car si vivre c'est rechercher le bonheur, alors ce n'est pas l'argent qui l'apporte. Beaucoup ne sont pas d'accord avec cette idée et pourtant les exemples de la tribut des Hulis en Papouasie Nouvelle Guinée ou des Zaparas en Amazonie nous montrent bien que sans l'argent on peut vivre et se sentir heureux.

  

En réalité un processus s'est mis en route depuis des siècles consistant en l'endiguement de la pensée. On la conditionne par la création d'un modèle; on a ainsi pour la période du 16ème et 17ème siècle le modèle du marchant où, le commerce permet l'enrichissement. Durant la deuxième moitié du 18ème siècle ceux sont les propriétaires fonciers qui sont pris pour exemple. Puis c'est le détenteur de capital qui est l’idéal à suivre .... C'est la poursuite de ce modèle qui est à l'origine du caractère vil et perfide de l'argent . Bref mon propos ne s'attardera pas d'avantage sur ce sujet ... en revanche il faut retenir que c'est la Société grâce a l'argent qui détermine notre chemin de vie. Ce chemin commence par un encadrement juridique dès la naissance et par l'évolution de l'être avec ses pairs dans un milieu défini ( famille, école...). Il y a pourtant des tendances hétérodoxes comme les croyants par exemple, ou les philosophes aussi , et quelques artistes comme les poètes ... qui vacillent en quelques sortes sur un double chemin celui offert par la société d'une part et celui qu'ils choisissent d'autre part.

 

                   Je crois qu'il faille commencer ce chemin à plusieurs, ( de toute façon nous n'avons pas vraiment le choix ) ; puis lorsqu'on a atteint un certain âge, non pas celui de l'adolescence, non pas celui de la majorité, non pas celui de la retraite mais celui où face à une situation complexe , nous sommes capable de répondre intégralement, en envisageant toutes les solutions possibles ( passées, présentes et futures ) mais aussi leurs conséquences à venir, alors à ce seul moment, nous pouvons nous détacher des autres, nous détacher des réalités matérielles, nous détacher de la société pour connaitre une autre réalité. L'isolement nous permet d'accomplir la plus grande partie du voyage.

En effet en avançant seul, on réalise un grand bout de chemin; d'abord parce que nous ne sommes pas retardés par les plus "jeunes" , ensuite parce que ça nous permet de ne pas être influencé. Enfin progresser seul, sur cette route, permet de clarifier notre esprit sur les buts à atteindre. Une fois les objectifs déterminés, c'est à nous d'avancer. La rencontre d'obstacle n'est rien contre une volonté inébranlable. Et si une baisse de régime se fait ressentir, si commence le combat entre l'épuisement et la volonté, il n'y a que trois échappatoires :

- la première consiste en l'arrêt ! Qui correspond à la mort du mouvement, on se réconforte car on pense être arrivé loin alors que les objectifs ne sont pas atteints. Puis un jour vient s'immiscer, dans notre vie, le regret . L'arrêt peut être aussi le résultat de la Mort prématurée du voyageur.

- La deuxième est de reprendre la route collégialement... c'est faire une pause en attendant l'arrivé de quelques autres pour mettre fin à l'époque solitaire. Et donc avoir recours aux chemins de Traverse. Ici on continue d'avancer mais l'esprit s'embrume, les objectifs, moins ambitieux, ont vocation d'être atteints. C'est souvent le moment où on se rend compte que nos ambitions sont trop lointaines et que le temps nous invite à oublier.

 - La troisièmes solution est de ne pas renoncer, " car la constance dans l'objectif accomplit l'impossible" ! Chaque but atteint nous donne le pouvoir de continuer. Et face à un individu pourvu d'une telle volonté, une telle détermination, toute route, aussi sinueuse soit elle, est droite.

 

                  Parfois ceux que je surnomme d'ultra ambitieux, combinent les manières d'avancer. Parmi eux se trouve le Sage. C'est celui qui aura compris qu'il faut avancer seul, en se retournant sans cesse pour ne pas oublier le point de départ. C'est celui qui, même dans sa solitude sera au contact des autres, et les aidera à avancer,en les conseillant, en les armant... Puis il reprendra son chemin, seul, sans demander de comptes, car ses actes de bonté et de solidarité l'auront enrichi et lui auront permis de pouvoir avancer plus rapidement. Le sage n'utilise pas les chemins de Traverse même s'il en a connaissance; il en parlera durant ses rencontres mais jamais ne les conseillera. C'est également celui qui parcourt le plus de distance car son but est infini : Apprendre .

Il peut arriver qu'un homme considéré comme sage soit suivi, il doit continuer d'avancer comme s'il était seul . Car le sage n'est pas un maître mais un guide . Un à un ses "fidèles" s'arrêteront, las de chercher le Tout , las de l'attitude méprisante de leur sage, alors que le mépris sera nul. Le sage feindra l'ignorance mais il prendra les décisions nécessaires de sorte que tous puissent y trouver leur compte; mais il œuvrera dans le secret .

Sur cette longue route, je viens à peine de franchir le premier tournant, et bien que je recherche depuis longtemps la solitude, je me dois d'avancer avec la foule pour le moment. Mais, je me place en arrière, car c'est le résultat le plus sage que j'ai trouvé face à un choix qui s'est présenté à moi .

  

ET VOUS, Où en êtes vous ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
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21 mars 2011 1 21 /03 /mars /2011 17:03

Pacte pacifiant : Péché et la Perfection,


Obscure Oasis où tonnent les opinions,


Exotique Empyrée de l'ermite érudit,


Seule la Sacrée et  Sénile poésie


Interdit d'interdire, la licite illusion


Ecrite en tous : élévation et évasion.
 

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