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20 septembre 2013 5 20 /09 /septembre /2013 19:40

                Ferais-je mon propre portrait si j'avais le don de peindre et/ou de dessiner? Il faudrait que je m'interroge sur la nécessité de le faire.

Faire son autoportrait est un très bon exercice, non seulement dans le domaine de l'art, mais également dans la domaine psychologique. Il existe un tas d'intérêts à produire un autoportrait. D'abord pour avoir une image de soi, figée dans le passé ou dans un fraguement de celui-ci, permettant à son auteur, après quelques années, de constater comme le temps nous a embelli. Moi, je parle de l'action d'embellir du temps, là où d'autres utiliseront volontiers le verbe ravager. Ce n'est qu'une différence de point de vue. En réalité ses ravages ne sont que physiques.
Ensuite, si j'étais amené à me peindre, j'oeuvrerais à me découvrir d'avantage. Bien que je pensais ma quête du "moi" révolue, j'apprends, ne serait-ce qu'en réflechissant sur ce sujet que je me découvre encore et toujours. Serait-ce une quête de l'infini ?
Enfin, on peut expliquer l'exercice de l'autoportrait d'une troisième manière, commune à de nombreux artistes: l'egotrip. En effet, faire son autoportrait lorsque l'on est artiste, paraît être l'ultime moyen pour nous complaire dans nos oeuvres. Ce serait l’outil permettant de flatter notre ego. J'y ajouterais une pointe de mystère afin que le public s'interroge. Je pense que si je pouvais m'adonner à un tel exercice en peinture, je m'arrangerai la façade. Je gommerais les défauts pour nourrir une légende de la perfection que je tente de créer. Cette touche d'hérésie sérieuse, mise de côté, j'ambitionnerais d'être de nouveau incompris. Laisser le spectateur avec un avis partagé que l'on pourrait formuler ainsi : "A t-il un ego surdimensionné? Ou ne fait-il qu'en jouer ? Et s'il en joue, pourquoi ? " Car au fond, que l'on ne me cerne pas, voilà ce que j'aime et recherche.
Je reconnais qu'il me plait de réfléchir sur ce sujet.
"Je suis peintre donc, et je dois me représenter." Comme dans tout ce que je fais, je me pose un tas de questions pour au final marier les symboles et des parties de ma personnalité pour en tirer une vraisemblance du Beau.
Je m'apperçois au fur et à mesure que j'écris, que l'université a réussi l'une de ses missions : m'inculquer une méthodologie. Puisque si l'on s'attarde sur la première partie, elle ressemble étrangement à une introduction. Dans le même temps, répondre à ce sujet, ce n'est que réaliser un autoportrait écrit. Or pour qu'il soit complet, il me fallait parler de cette analogie entre mes dissertations et le sujet traité. N'est ce pas fait habilement ? Non, je l'avoue en plus d'avoir été maladroit je fais preuve d'un humour risible.
Quel type d'autoportrait ferais-je ?

Un autoportrait chinois avec le traditionel " si j'étais ... je serais ..." Cela pourrait être intéressant de me dessiner avec ce qui est le plus représentatif de ma personnalité, avec ce que j'aime, ce en quoi je crois, ce que je pense ... Essayons sommairement:

--> Si j'étais un animal, je serais un Aigle. Pourquoi un Aigle ? Car lui, c'est un véritable roi de l'azur, pas comme ce triste Albatros. C'est un animal majestueux, noble, solitaire, au sommet de sa chaîne alimentaire. Un animal qui échappe toujours pour le mieux à la loi des Hommes.

--> Si j'étais une couleur je serais ... que serais-je? Il y a quelques années j'aurais dit le Blanc, pour ce que cette couleur représente; la liberté, la pureté, la bonté, la chasteté.. Mais aujourd'hui j'ai quelque peu grandi. Alors je dirais le Gris. Car le Gris est un mélange de Noir et de Blanc, de Mal et de Bien. Bref, c'est une couleur qui révèle une dualité entre deux entités qui tantôt s'opposent et tantôt s'attirent et se complètent.

--> Si j'étais une forme géométrique, je serais un carré. J'hésitais avec le cercle symbole de la continuité et de l'unité. Mais le carré présente cet avantage de perfection et de symétrie. Ne dit-on pas d'une personne droite et intègre qu'elle est carrée?

--> Si j'étais une odeur, je serais celle de la rose rouge. Car je demeure un grand romantique dans l'âme.

Alors résumons, mon autoportrait serait une toile probablement carrée, au fond gris sur lequel seraient dispatchées des pétales de roses rouges, et représentant un aigle en vol.  Seulement voyez vous le problème ? Non ? Pourriez-vous me décrire physiquement ? Réponse négative car l'autoportrait chinois est, je pense, spécialement conçu pour l'autoportrait psychique.
Devrais-je faire alors mon autoportrait en me tenant face à un miroir ? Ou avec une photo de moi pour modèle ? Devrais-je me peindre en entier ? Devrais-je insister sur mes qualités, sur mes beautés ou sur mes défauts ? Comment tenir mon tableau ? Comme le veut la Convention en mode portrait ? Ou en mode paysage ? Devrais-je utiliser des couleurs primaires uniquement ? Des couleurs chaudes ou plutôt des couleurs ternes ? Pourquoi tant de questions? Parce que j'ai le sens du détail. Chaque décision traduit une idée.  Chaque idée dessine la personnalité. La personnalité influe sur le physique. Le physique c’est le seul point de mon identité que je n’aime pas décrire.

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24 janvier 2011 1 24 /01 /janvier /2011 17:07

Achamann est le nom d'un démon, personnage au destin tragique ... d'un roman que j'ai commencé.

1 - l'orthographe :


J'ai préféré "Acha" et non "asha" pour éviter l ' américanisation ou la "britanisation" du mot. Il s'agissait aussi de donner d'autres significations en relation avec le chamanisme. 

"mann" se prononce comme en anglais " man " les 2 "n" donnent un coté plus ancien et plus archaïque ... Le dédoublement du "n" invite aussi à la prononciation à l'anglaise sans se rapporter à la culture britannique. 

Achamann se découpe en 3 partie :

Le préfixe << a >> signifiant  "dépourvu de" / "sans"
Le radical << chaman >> qui est un homme désigné par les ancêtres pour être l'intermédiaire entre les hommes et les Esprits.
Le suffixe "n" qui n'a visuellement qu'un rôle esthétique.


2 - Le sens.

Donc "sans chaman", "dépourvu de chaman", on entendra ici :
- Sans les pouvoirs du chaman, alors que le démon Achamann est connu comme le plus grand des chamans (de l'Histoire ).
- Dans l'histoire, on apprend qu'il a toujours vécu seul comme un ermite érudit. Alors que les chamans sont précédés d'un chaman plus ancien (un maître) et sont secondés par des disciples, eux même chamans ! Or Achamann n'est ni précédé ni suivit (encore cette idée de "sans chaman" avant et après)
- Dans la langue toungouse shaman qui est une personne qui a la connaissance a donné le terme chaman en français. Donc Achamann signifie aussi sans connaissance, ce qui est encore un paradoxe !

3 - Pourquoi ce personnage :

Ce n'est pas le héros de l'histoire a proprement parler... il est héros au sens Grec, c'est tout 1. Ensuite je l'ai choisi car c'est un personnage paradoxal ... tout chez lui est paradoxe même son nom. 
 

 

1 : C'était tout en 2009. Dix ans après, c'est bien plus que le héros grec du Roman. C'est le mentor de l'auteur. 

 

 
 

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