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27 mars 2019 3 27 /03 /mars /2019 21:26

Par "régime alimentaire" dans cet article, il s'agit des moyens de s'alimenter et en aucune façon de programme à suivre dans un but de contrôle de la masse.

Cet article n'apporte rien de nouveau. Je n'apporte ni science ni philosophie. Il s'agit juste d'un constat. Toutefois, ce constat sert d'introduction à une série sur l'Alimentation (régime).  

Aujourd'hui, il existe plusieurs régimes alimentaires adaptés à l'homme. Le plus commun reste, sans doute, les omnivores. Ce sont ceux qui mangent un peu de tout (viande, produit laitier, œufs, poissons, fruits, légumes, céréales). Toutefois, il paraît difficile de manger certains produits tout en étant conscient de leur provenance et surtout d'être en adéquation avec les pratiques pour fournir ces produits, notamment la viande.  

Assez proches des omnivores, les flexitariens. Ils ont fait le choix de diminuer leur consommation de produits carnés. Un choix qui peut être orienté par la culture, la conscience écologique, le goût..

Le régime paléo, c'est probablement l'un des premiers que la race humaine ait connu. Proche des deux premiers, il exclut les produits laitiers transformés, les céréales et les produits industriels. Pour les produits laitiers, je précise transformés, car je n'ai pas vécu il y a des millions d'années pour affirmer que nos très lointains aïeuls en consommaient ou non.

L'autre premier est le régime crudivore qui consiste en une alimentation de tous les produits (non transformés, non industriels) crus. 

Très logiquement et très naturellement, le meilleur régime, selon moi est un panaché : Le régime paléo-crudivore par intermittence. Pourquoi par intermittence ? pour laisser de la place au jeun, qui a non seulement de nombreuses vertus mais qui est aussi un moyen d'alimentation. 

Nous avons ensuite les végétariens qui refusent la consommation de chairs animales. C'est très clairement un choix motivé par l'écologie et ou la compassion pour les animaux. 

Enfin dans la même veine, nous avons les végétaliens qui pour les mêmes raisons se refusent toute consommation de produit issus de l'animal (œuf, lait compris). Ces régimes alimentaires, culturels, sont louables. Mais, ils nécessitent une rééducation afin d'éviter les carences. Par contre, ils ne sont pas naturels, l'homme est fait pour manger de la viande. Ses intestins sont capables de la digérer, ses dents sont conçus pour déchiqueter, couper et écraser. C'est juste qu'il ne devrait pas en manger autant que nous le faisons. De plus, par viande, il faut entre au sens large ce qui comprend les insectes et l'homme lui-même. 

 

 

 

 

 

 

 

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18 mars 2019 1 18 /03 /mars /2019 21:25

Au point du jour, la ligne de départ
Laisse entre les unités peu d'écart !

 

Nous d'vons tous apprendre les Mathématiques :
Additions, soustractions, équations.
Des problèmes provoquant des commotions
Sous les regards et sourires sardoniques !

 

Cette matière au vocabulaire fleuri
Parle de troncature et d'arrondi,
De milieu, d'hypoténuse et du nombre d'or ...
Cn'est pas fini : infini, pi et Pythagore.

 

Rapidement, les maths m'ont fait tourner en rond.
Pour obvier à leur faire la tête au carré,
J'ai pris la tangente vers tout autre sommet
Beaucoup moins escarpé et beaucoup plus oblong.

 

Cependant, les maths sont encore là,
Autour de moi, et peut-être au-delà :
- Carré magique et les triangles amoureux,
Les cercles d'amis et les poignards anguleux... -

 

Je réside dans un hexagone sans rond
Où se fait le choix, quinquennal, d'un grand patron
Plantant l[ae] toxique alg.o.ri.tm des années
De pouvoir, sans jamais être damné.

 

Les deux hémicycles font des ronds de jambes,
S'assurant donc de longues années ingambes.
Point de juste milieu dans ce cercle vicieux
Où la fin justifie les calculs pernicieux.

 

... Or mis sur la table ne laisse aucune trace !
Pourquoi ne pas laisser Zachée au sycomore ?
- ... Les rayons de disques, les carré d'as
Les jeux de hasard et les angles morts. -

 

Le bonheur est une variable inconnue
Que l'on trouve si l'on arrête de compter.
Mais il ne faut pas oublier la retenue,
Puisque la vie vendange un vin à décanter.

 

La ligne d'arrivée n'est pas un point final,
C'est le cardinal embonpoint astral.

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18 mars 2019 1 18 /03 /mars /2019 21:20

Qu’est-ce que la poésie ?

Peu de gens peuvent en donner une définition. Même les poètes ne le peuvent vraiment car y mettre des mots c’est la borner, la limiter dans son expression.

La poésie est sans doute l’art littéraire le plus ancien et l’un des plus résistants aux époques. C’est un genre à la fois stéréotypé et à la fois indéfini. Il paraît difficile et risqué de la théoriser. La poésie est un genre multi-face, on la retrouve versifiée ou en prose, en chant ou en recueil, personnelle ou impersonnelle, en mots ou en événements.

L’insensible à la poésie se ment car la poésie est un émerveillement. Une féérie des sens et ou un état de pleine conscience et d’admiration.  Elle ne se borne donc pas à une forme fixe. Elle est faite de paradoxes, elle unit les contradictions dans un tout homogène et harmonieux. En parler oblige aux généralités alors qu’elle est mère des singularités.

 

La poésie c’est aussi une quête de l’image, de vérité et du divin pour le poète et un vecteur de transmission pour le destinataire. Mais au-delà de ses objectifs primaires la poésie peut avoir d’autres finalités.

Elle est pour moi

  • Un déversoir émotionnel. Face au trop plein, elle « exprime » au sens originel.
  • Un jeu de construction et un laboratoire. On joue avec les mots, les sonorités, on expérimente des images, des formes grammaticales. C’est un printemps sans fin du langage.
  • Un message simplement mis en forme par le poète à l’instar des fables de La Fontaine ou un message cosmique décrypté pour les hommes.
  • Un messager pour son auteur. Un flux de conscience, d’inconscience et de subconscience qui s’adresse en premier lieu au poète. C’est le plan mystique de la poésie.
  • Un fédérateur.
  • Un acte de création

 

L’étrangeté de la poésie relève aussi de sa réception. Chacun la reçoit à sa manière, l’interprète à sa manière sauf à être un maître du langage. Ainsi, la poésie est un acte de création multiple, il y a la création originale et pour chaque récepteur un travaille supplémentaire. Lire, ressentir, sentir, entendre, voir, réfléchir, s’ouvrir à la poésie c’est ajouter son empreinte à l’œuvre même s’il s’agit d’une poésie non écrite ou non verbale. C’est pourquoi un poème n’appartient plus à son auteur dès lors qu’il est lu.

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17 mars 2019 7 17 /03 /mars /2019 21:10

Il y a des hommes et des femmes s'aimant,
D'un bel amour gravé dans le bois du grand chêne.
Pensant que la Joie est du sentiment en chaîne,
Projets communs et graines, ensemble semant.

 

Il est des arbres éternels comme le chêne,
Qui n'ont jamais attendu que l'homme les sème.
Cependant, aujourd'hui, ils connaissent la chaîne,
Car l'homo sapiens les aime moins qu'il ne s'aime.

 

D'extérieur la vue est belle sur un « il l'aime ! »,
Mais la Beauté est l'hêtre occultant la chaîne.
Peut-on rapprocher les hommes et les chênes
En disant d'eux, que la vie, doublement, les sème ?

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15 mars 2019 5 15 /03 /mars /2019 23:49
"Père, tu souffles une nouvelle bougie,
Arrête-toi, un instant, sur cette magie,
Pour faire un voeu et te protéger du démon,
Avec cette bise, reviens vers l'étymon."

 

 

Quatr-inspiré 1. 

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13 mars 2019 3 13 /03 /mars /2019 21:53

Une réforme du droit du travail est plus que nécessaire pour de très nombreuses raisons. Notre code est un pavé peu digeste, qui j’en suis certain, favorise le chômage et contribue au malaise social.

 Il conviendrait, par exemple, de laisser le choix du type de rémunération. Actuellement, les salariés sont payés sur la base du SMIC horaire. On pourrait laisser le choix aux salariés entre :

  • Rémunération au SMIC (régime général)
  • Rémunération négociée
  • Rémunération à la tâche / au résultat

Ou on pourrait imposer ce nouveau type de rémunération dans la recherche de plus de justice.

Quel intérêt ? On travaillerait pour un salaire choisi. Ce qui serait sujet à moins de discorde. Mieux encore, cela pourrait offrir un salaire plus juste. Pour moi, la rémunération à la tâche, couplée au régime général me semble être la meilleure option, à condition que le SMIC n’augmente pas, voire soit revu à la baisse. Il s’agit, en fait, du système de primes qui serait démocratisé. En effet, ce serait le système le plus juste offrant à certains un salaire pour vivre selon les standards actuels et, à ceux qui en font plus ou qui font mieux, de gagner plus sans pour autant faire des heures supplémentaires. Celles-ci deviendraient peu utiles mais seraient préservées malgré tout, majorées et exonérées d’impôts.

 

Une autre proposition consiste en la négociation des horaires de travail. Chacun pourrait ainsi respecter son chronotype. En effet, s’il y a 7 ou 8 heures à effectuer, chacun aurait à gagner de laisser ces heures faire l’objet d’une négociation. Le travail serait effectué, le salarié pourrait aménager sa vie privée comme il le souhaite. Toutefois il y a un prix à payer, le renoncement aux heures majorées.

Les heures majorées existent pour ceux à qui on imposerait un travail de nuit ou de travailler les jours chaumés. Mais le choix qui s’effectue sans contrainte n’oblige pas la rémunération. D’ailleurs il faudrait aussi casser le système de la semaine du lundi au vendredi et le week-end. Ce fameux week-end devrait être, selon moi, une clause négociable.

 

Voilà deux dispositions qui, si elles entraient en vigueur, augmenteraient mon salaire, le PIB, l’IDH, et le bonheur. Elles pourraient aussi contribuer à une économie substantielle sur le fonctionnariat voire possiblement une baisse du taux de chômage. Elles contribueraient au contentement de la population puisque l’ensemble du contrat serait un échange d’accord et non un formulaire à acter sans voix au chapitre.

Il y a bien d’autres mesures à prendre en ce qui concerne le droit du travail : la surprotection du salarié, la sécurité de l’emploi du fonctionnaire, la refonte des dispositions concernant les contrats à courte durée, les cotisations sociales et patronales, l’encadrement des contrats des jeunes et leur revalorisation.  Mais ce sera l’objet d’autres publications.  

Pour ma part, avec de telles dispositions, je suis prêt à travailler pour un patron pendant 12 H par jours pendant trois jours semaine, de 6h à 18h les dimanches, lundis et mardis. Je serais capable d'en faire autant que maintenant pour le même salaire et ça me laisserait 4 jours pour ma famille et mes loisirs.   
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11 mars 2019 1 11 /03 /mars /2019 21:24

Poursuivons donc avec les autres petits pépins que nous avons rencontrés. Rien ne se passe jamais comme prévu, n’est-ce pas ? 

  • Durant le séjour en maternité, le corps médical procède au test de dépistage préalable de la surdité. Les aides-soignantes débarquent et nous expliquent la procédure. On pose des capteurs sur l’enfant et deux grosses oreillettes. L’appareil est sensible aux bruits. A la porte, une petite pancarte indique : "test auditif en cours". Dans la chambre, nos portables son éteints, on ne parle pas, on chuchote légèrement. Mais c’est un échec, « bébé bouge trop » pouvait-on lire sur l’appareil alors que Rose était profondément endormie. Au troisième test même scénario. L’oreille gauche est validée rapidement. Mais pour l’oreille droite c’est un peu plus long. L’appareil affiche "trop de bruit". Sauf qu’il n’y en avait pas. L’oreillette se détachait et l’aide-soignante la remettait sans cesse. Elle tenait également les fils à l’arrière qui, vu l’état devait avoir traversé les âges. Nouvel échec de ce troisième test.
    Oui, je ne vous ai pas parlé du deuxième. Il a durée 2 ou 3 minutes, avant que les professionnelles n’abdiquent par impatience.
    Jour de la sortie, le test doit obligatoirement avoir un résultat viable. Il a lieu mais l’oreille droite fait un caprice. Enfin ça c’est ce que pensent les médecins. Pour nous, c’est différent : un vieil appareil, qui ne tient pas à l’oreille, dont il faut tenir les fils et qui indique trop de bruit dans l’endroit le plus calme de l’établissement ne peut pas donner de bonnes informations... Nous serons donc convoqués ultérieurement à Lens ou à Lille pour un nouveau test.
    Quelques jours plus tard, un rendez-vous est fixé à Lens, la veille de son premier mois. Nous nous y rendons et passons avec au moins deux heures de retard. Un petit coup d’appareil dans les mêmes conditions, avec toutefois un équipement en meilleur état, et un résultat positif.

     
  • Une fois que Manon fut contactée pour le résultat du prélèvement vaginal, on lui somme de se rendre à la maternité pour obtenir un antibiotique. Originairement ce devait être administré localement puiqu’elle allaitait. Mais on lui en donne à prendre par voie orale, contre-indiqué chez la femme allaitante. Manon décide, dans un premier temps, de ne pas le prendre. Puis sur les conseils d’une amie infirmière qui explique que l’infection pourrait remonter jusqu’à contamination du lait, elle s’y résout. Sachez que cet antibiotique peut développer, en effet indésirable, une mycose (un champignon).
     
  • Rose a fait le muguet. Doux nom floral, pour une infection (par champignon) de la muqueuse buccale à l’anus en passant par le système digestif. Il y a un soupçon fort de lien de causalité entre l’antibiotique et le muguet. Une horreur qui dura une semaine avec les symptômes à leur paroxysme et plus de deux semaines jusqu’à éradication.
     
  • Enfin à l’hôpital, Rose s’était raidie en se tordant, retint sa respiration et bava de la mousse. Je n’ai pas vu la scène. Elle m’a été décrite par la maman, qui paniquée m’appelle et appelle au secours. Moi, je ne comprends pas bien ce qu’il se passe et finalement, avant même que j’ai pu réagir tout était redevenu normal. A notre retour à la maison, il y eu un épisode similaire.

Je dormais et Manon s’occupait de Rose qui était en phase de pré-réveil pour pouvoir la préparer à l’allaitement. Elle m’interpelle paniquée, tenant Rose à bout de bras qui ne respirait pas. Elle était consciente mais elle ne respirait pas. Je ne sais pas si elle retenait sa respiration ou si elle a été effrayée par le mouvement qui la sortait du lit. Tout ce dont je me souviens c’est qu’elle se tordait en mode fœtus inversé, avec des yeux qui semblaient appeler à l'aide. Je ne sais pas comment, cependant j’ai agi avec beaucoup de sang froid. Je l’ai saisie, je l'ai retournée et je lui ai tapoté  un peu le dos au cas où ce serait un problème d’étouffement. Je crois que le mouvement de bascule à créer un appel d’air qui l’a soulagée. Mais je n’en suis pas certain. Quoiqu’il en soit le reste de la nuit fut psychologiquement compliquée.

 

B – Le retour à la maison.

 

Le retour à la maison est parfois redouté des jeunes parents car nous sommes seuls face à l’enfant. Quel bonheur que de remettre les pieds chez nous, loin de tous ces tracas médicaux. Si humainement, l’équipe était sympa, nous avons eu notre lot d’erreurs et de méconnaissances. J’avais pris une semaine de vacances pour assurer la transition sur les bons conseils de ma belle-mère. Finalement, le rythme a été pris très vite . A par l’épisode nocturne et le muguet, tout s’est bien passé et tout se passe bien.

 

Voilà ainsi s’achève cette très longue série sur la paternité. Rien de transcendant, ce n’est jamais qu’un retour sur expérience. Sobrement intitulé « La Paternité », je pars de la définition pour en venir petit à petit sur le rôle du père pendant cette phase intermédiaire que l’on appelle la grossesse. La vie ne s’arrête pas là et il y a probablement beaucoup de choses qui m’attendent. Mais j’ai la conviction que tout ira pour le mieux. Je sais et je sens la fibre paternelle inscrite en moi.

Dans la prochaine série sur la paternité, qui portera sans doute un autre nom, je partagerais des épisodes courts mêlant un peu de pratique et de réflexion.

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8 mars 2019 5 08 /03 /mars /2019 19:43

Au-delà du matériel, il y a l’immatériel : le sentiment. Le sentiment est beau mais c’est un sacré boulet que l’on traîne, qu’il soit bon ou mauvais. Evidemment, les mauvais sont à la fois boulets, chaînes et carcan.

La maîtrise sentimentale est un exercice particulièrement difficile. La majorité s’arrête à la relativisation ou la maîtrise de la négativité. En soi, c’est déjà génial. On vit bien plus heureux et plus sainement. C’est l’un des enseignements principaux du coaching.

 

Toutefois, les bons sentiments comme l’amour, la joie, l’amitié, le partage, la satisfaction sont aussi contraignants (et donc emprisonnent). Pour preuve, le sentiment c’est de l’AVOIR qui permet l’ETRE. J’ai de l’amour ou de l’affection je suis ton amant ou ton ami. J’ai de la satisfaction pour le travail accompli, je suis fier de moi. Être riche c'est avoir l’argent. La première clé peut être utile ici.

Voyez-vous, je crois que les gens ne sont pas orientés à être avant d’avoir. Essayez demain ! Soyez ami avec le premier inconnu que vous croisez ! Soyez fier de ce que vous allez accomplir dans la journée alors que peut être vous ne ferez rien !  C’est compliqué, le cerveau si refuse.

La capacité de lâcher prise émotionnellement, c’est s’offrir la possibilité de se libérer davantage. Ce qui est très intéressant c’est que le sentiment bon est éphémère et amène nécessairement son opposé. Si l’on est déconnecté des bons sentiments et qu’on sait maîtriser les mauvais, on est imperturbable, ou alors très peu. Il faut voir les sentiments comme des fruits. Lorsqu’ils sont mûrs on les cueille et on s’en nourrit. Une fois consommés, il ne sont plus.     

La liberté est un état d’esprit et une réalité que l’on se crée. Si tu te penses libre et que tu te convaincs que tu es libre alors tu seras libres, pour toi. Ce qui ne signifie pas que ta liberté est vraie.

Seule l’identification de notre prison peut permettre d’en sortir. Comment savoir si l’on est prisonnier ? Il y a deux indices : si l’on ne se sent pas en paix, autrement dit, si l’on est troublé ET si l’on est entravé dans la liberté que nous pensons avoir. D'ailleurs penser avoir la liberté ce n’est pas être libre.

 

Voici une clé.

 

C’est deux clés sont deux solutions non permanentes. En effet, tout dépend de l’auxiliaire utilisé : « Avez-vous ces clés ? » OU « Etes-vous ces clés ? »

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7 mars 2019 4 07 /03 /mars /2019 21:51

Dans cette série comprenant quatre articles, je présente dans les 2 premiers un constat, dans les deux derniers des pistes de réflexions et des solutions non permanentes.

 

En résumé, il y a 3 grandes prisons dans lesquels nous évoluons. Ce chiffre est discutable. Admettons que ce soit le chiffre générique. Car tout est une prison : votre téléphone, votre PC, votre télé, votre mentor, vos vêtements, la loi, les sentiments, vos parents, vos enfants, votre conjoint… Certaines d’entre elles sont voulues, choisies et acceptées. En soi, on ne les ressent pas toujours liberticides. Pourtant, elles le sont. La liberté, je la définis comme un état sans entrave. Pour être plus juste, je devrais même dire c’est « l’état sans entrave d’une entité dans un univers vibratoire (ou ondulatoire) donné ». 

Il est possible d’envisager les prisons d’une autre manière. Au moment de votre inexistante réelle (avant la conception) lorsque vous étiez la fusion virtuelle de deux gamètes genrés, vous étiez totalement libre. Et chaque influence vient endiguer votre liberté de manière concentrique.

En venant au monde, les barrières premières sont le corps et la planète Terre (une partie de la Voie lactée pour bientôt peut être). En apprenant à parler, la langue et la société nous limitent créant une frontière  entre le monde inanimé et le monde du vivant, puis entre l’homme et le reste du vivant, puis entre l’homme et les autres hommes. Bref, chemin faisant la superficie de notre liberté décroit exponentiellement jusqu’à l’ultime phase la maladie et la vieillesse qui sacrent notre dépendance.

La mort est-elle libératrice ? Sûrement ! Mais elle ne l’est pas comme nous l’entendons. Car elle nous libère après la désincarnation parce qu’on change de plan (ce que j’ai appelé, plus haut, univers vibratoire). Elle nous libère du corps et de tout ce à quoi il était lui-même attaché. Mais l’on ne trouve pas un état de paix. Nul ne sait ce qu’est la liberté lorsque l’on est désincarné.

        

La solution ultime est de savoir se défaire de tout. Cela ne signifie pas vivre avec rien. Il y a une nuance. Si l’on sait se défaire alors on peut vivre en assumant la perte avec sérénité.

Lorsque j’ai développé cette pensée, je me suis ré-ouvert des portes et j’ai regagné du terrain pour ma liberté. J’ai longtemps cru que la liberté passait par l’argent. Mais comme pour moi, il n’était pas possible d’en gagnait beaucoup parce que je n’avais pas les diplômes, ni l’âge de travailler sans l’autorisation parentale, j’ai commencé par les économies. Si je ne peux pas gagner plus d’argent je peux en dépenser moins. Ce n’était pas de la privation mais les choix raisonnables de prioriser mes besoins. J’ai donc décidé de limiter mes achats, de boycotter les organismes ponctionnant l’argent (les banques, les péages, la mutuelle).

Mais en réalité, ce n’est pas l’argent que j’économisais qui m’a affranchi des biens matériels que je n’avais pas achetés, c’est la NON-POSSESSION. Renoncer à l’AVOIR promut l’ETRE. Je me suis donc libéré des possessions.

Je vis avec mais je peux vivre sans (et une partie de moi aspire à ça).

Voici une clé.

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6 mars 2019 3 06 /03 /mars /2019 21:37

Plus subtile, notre troisième prison n’est pas visible. Il s’agit de notre esprit. (Là il faut s’accrocher)

L’esprit est fortement orienté par tout ce qui est précédemment dit (Voir partie 1). Par conséquent, on pourrait penser légitiment que cette prison se confond en les deux autres. C’est vrai, pour la majeure partie des gens : tous ceux et celles qui n’ont pas conscience où qui acceptent cette réalité comme une fatalité.

Il y a les autres, parmi lesquels moi. Tous ceux qui se sont défaits de leur mental (ou esprit), et qui ont fait des deux autres gardiens, des collaborateurs ou des alliés. Ils ne sont pas si libres qu’on peut le penser. Car tous leurs schèmes de penser et tout ce qui leur permet cette liberté, difficilement acquise, sont leur nouvelles barrières.

Permettez-moi deux analogies :

Au départ, nous sommes des poules par dizaines encagées puis, nous comprenons qu’il est possible de s’évader pour vivre dans le pré d’à côté. Certaines de ces poules l’osent et vivent plus heureuses. Elles n’en demeurent pas moins des poules limitées à ce pré. Et elles continuent de pondre pour un fermier.

 

Au Moyen-Age, nous avions 3 ordres : clergé, noblesse et paysans. Les paysans étaient subdivisés entre les serfs attachés à une terre et qui appartenaient au seigneur et les vilains (des paysans plus libres). Ils pouvaient être parfois des petits bourgeois. (Aujourd’hui, nous naissons tous plus ou moins vilains). Certains de ces bourgeois, rarement, pouvaient passer Nobles. Il n’en demeure pas moins qu’ils étaient tous vassaux de vassaux, sous la coupe d’un roi et d’une religion.

Il y a des forces supérieures qui nous contrôlent toujours. Ces forces supérieures sont parfois favorables, et parfois défavorables. Il est important d’en avoir conscience car c’est la première étape pour pouvoir toucher du doigt la liberté. 

 

Ainsi nous sommes prisonniers !

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