Cette petite série d’articles intervient pour enfoncer le clou sur ma conception de l’argent et comment je le lie à ma spiritualité.
Dans un premier article, j’envisage les bases de ma réflexion. Pour comprendre ce que je veux expliquer, il faut comprendre pourquoi je le dis.
Dans un deuxième article, je vous expliquerai ce qu’est l’esprit du riche, pour moi.
Dans un troisième, je donnerai des astuces pour solutionner une partie de la question : comment être riche.
Peut-être qu’un quatrième article viendra conclure, si je trouve une autre idée à développer.
Pour poser les bases de mes réflexions sur l’argent :
1 - Je n’ai rien contre l’argent en soi. Si ce n’est que je trouvais cela plus fun lorsqu’une pièce valait vraiment la valeur indiquée. Aujourd’hui l’argent n’est plus qu’un moyen d’échange vulgaire sans substance. Vivons donc avec notre temps… pour le peu que cette expression ait un sens. Et voyons l’argent comme l’énergie qui alimente les moteurs de nos projets.
2 - Je n’ai rien contre la richesse monétaire ou financière. Elle est nécessaire à un pays. Elle est le résultat de travail, de la prise de risques, de l’exploitation ou parfois d’un héritage. Excepté pour l’exploitation, ces moyens de s’enrichir me paraissent justes.
3 - Je n’ai rien contre les riches non plus. La richesse appartient bien à une personne n’est-ce pas ? Mais l’individu n’est pas cette richesse. Tout pourrait lui être enlevé très facilement. Que le riche utilise son argent comme il l’entende, pour peu qu’il soit heureux et ne me cause pas trop de dommage à moi ou notre environnement commun, ça me va.
4 - Issu d’un milieu ouvrier, avec un seul salaire à la maison, j’ai été appris dès tout petit à compter, à économiser et à faire des choix. Les économies se réalisent de deux manières dans ces familles : soit se priver de certaines choses (ou en tout cas limiter les dépenses inutiles) soit limiter les sorties d’argent pour l’Administration ou les grandes entreprises.
5 - J’ai un problème avec l’enrichissement. Et c’est là où j’ai un état d’esprit un peu étriqué. Si je place une somme sur des actifs en bourse ou en crypto-monnaie ou en immobilier, je n’ai pas le sentiment de produire de l’argent mal perçu. Je vais en tirer une rémunération qui, même exponentielle, me paraîtra juste. D’ailleurs la possibilité de perdre est quasi équivalente à la possibilité de gagner, ce qui justifie un peu la justice de cette croissance. Le bémol, car il y en a un, c’est sur la manière de faire. Investir en bourse sur des entreprises peu scrupuleuses ou qui ne se soucient pas du contexte politico-écologique de notre planète me parait tout aussi criminel que de se lancer dans l’immobilier locatif et proposer des logements insalubres.
6 – J’ai, de fait, des rapports très ambigus avec l’argent. J’aime en avoir et j’en veux plus (pas beaucoup plus mais quand même) et pourtant je veux et peux aussi vivre sans, dans un confort égale à ce que j’ai en ce moment. Je suis pour une société basée sur l’échange et le troc (oui, un peu utopiste et irréalisable pour le moment) mais je pourrais vivre dans une société où l’argent circule ostensiblement à condition que les mentalités aient changé.
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