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24 mai 2019 5 24 /05 /mai /2019 22:19

Cette petite série d’articles intervient pour enfoncer le clou sur ma conception de l’argent et comment je le lie à ma spiritualité.

Dans un premier article, j’envisage les bases de ma réflexion. Pour comprendre ce que je veux expliquer, il faut comprendre pourquoi je le dis.

Dans un deuxième article, je vous expliquerai ce qu’est l’esprit du riche, pour moi.

Dans un troisième, je donnerai des astuces pour solutionner une partie de la question : comment être riche.

Peut-être qu’un quatrième article viendra conclure, si je trouve une autre idée à développer.

 

Pour poser les bases de mes réflexions sur l’argent :

1 - Je n’ai rien contre l’argent en soi. Si ce n’est que je trouvais cela plus fun lorsqu’une pièce valait vraiment la valeur indiquée. Aujourd’hui l’argent n’est plus qu’un moyen d’échange vulgaire sans substance. Vivons donc avec notre temps… pour le peu que cette expression ait un sens. Et voyons l’argent comme l’énergie qui alimente les moteurs de nos projets.

2 - Je n’ai rien contre la richesse monétaire ou financière. Elle est nécessaire à un pays. Elle est le résultat de travail, de la prise de risques, de l’exploitation ou parfois d’un héritage. Excepté pour l’exploitation, ces moyens de s’enrichir me paraissent justes.

3 - Je n’ai rien contre les riches non plus. La richesse appartient bien à une personne n’est-ce pas ? Mais l’individu n’est pas cette richesse. Tout pourrait lui être enlevé très facilement. Que le riche utilise son argent comme il l’entende, pour peu qu’il soit heureux et ne me cause pas trop de dommage à moi ou notre environnement commun, ça me va.

4 - Issu d’un milieu ouvrier, avec un seul salaire à la maison, j’ai été appris dès tout petit à compter, à économiser et à faire des choix. Les économies se réalisent de deux manières dans ces familles : soit se priver de certaines choses (ou en tout cas limiter les dépenses inutiles) soit limiter les sorties d’argent pour l’Administration ou les grandes entreprises.

5 - J’ai un problème avec l’enrichissement. Et c’est là où j’ai un état d’esprit un peu étriqué. Si je place une somme sur des actifs en bourse ou en crypto-monnaie ou en immobilier, je n’ai pas le sentiment de produire de l’argent mal perçu. Je vais en tirer une rémunération qui, même exponentielle, me paraîtra juste. D’ailleurs la possibilité de perdre est quasi équivalente à la possibilité de gagner, ce qui justifie un peu la justice de cette croissance. Le bémol, car il y en a un, c’est sur la manière de faire. Investir en bourse sur des entreprises peu scrupuleuses ou qui ne se soucient pas du contexte politico-écologique de notre planète me parait tout aussi criminel que de se lancer dans l’immobilier locatif et proposer des logements insalubres.

6 – J’ai, de fait, des rapports très ambigus avec l’argent. J’aime en avoir et j’en veux plus (pas beaucoup plus mais quand même) et pourtant je veux et peux aussi vivre sans, dans un confort égale à ce que j’ai en ce moment. Je suis pour une société basée sur l’échange et le troc (oui, un peu utopiste et irréalisable pour le moment) mais je pourrais vivre dans une société où l’argent circule ostensiblement à condition que les mentalités aient changé.

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23 mai 2019 4 23 /05 /mai /2019 21:46

Voici deux notions très subjectives. Les définitions du Bien et du Mal sont l’archétype de la dualité erronée. D’abord parce qu’au sein d’une même société, les individus ne tomberont pas toujours tous d’accord, sur ce qui est bien ou mal. Mais aussi parce que ce qui peut être prohibé chez une civilisation peut être toléré voire encouragé dans une autre.

Quelques exemples :

- Roter à table, c’est mal-polie voir sans gêne en France, c’est donc mal. Dans d’autre pays, c’est presque un hommage au repas et à son chef.

- Donner un pourboire au serveur c’est bien, c’est un signe de gratitude pour le service qui se veut d’une qualité supérieure ou au moins égale à celui attendu. En donner dans d'autres pays, c’est mal venu et même une offense au serveur, puisqu’on l’invite à améliorer son service.

- Le cannibalisme, c’est mal car la vie humaine serait précieuse et le respect du cadavre aussi. Pour autant dans les sociétés ancestrales, c’est ainsi que finissaient les défunts ou les ennemis.

C’était des sauvages, penseront certains. Mais n’est-ce pas plus sauvage de sacrifier en masse des milliers et des millions d’animaux qui ne seront pas tous mangés ?  

N’est-ce pas dommage de laisser le corps aux vers alors qu’il peut nourrir une partie de la tribu ? Entre nous, qu’un corps soit mangé par une colonie de vers, qui seront mangés par des poulets, eux-mêmes mangés par nous, ou que nous le mangions directement, il n’y a pas de grande différence. Imaginez, on pourrait remplacer les cimetières à venir par des forêts ou des habitations. Serait-ce un manque de respect aux morts ? (Ce sera l’objet d’un article, cette semaine).

 L’homosexualité, c’était mal et d’ailleurs condamné. Aujourd’hui, c’est accepté et légalisé mais encore difficilement que ce soit en France ou dans d’autres pays du monde. Pourtant qu’y a-t-il de mal ? Je ne suis pas militant pour la cause gay mais je ne suis pas homophobe. Ils font partie du paysage comme les autres individus. Il y a certains points où je ne suis pas vraiment en accord dans le combat mené par les homosexuels mais rien qui justifie les notions de bien ou de mal.

 

Bref, à travers quelques exemples hétéroclites, on s’aperçoit que la frontière est mince entre le Bien et le Mal puisque ces notions ont pour corps notre histoires, nos influences, nos coutumes. Le voilà notre ami AVOIR. Le bien et le mal ne sont pas en tant que tel. C’est parce qu’on leur donne de la matière idéologique qu’il revêt une réalité. Mais une réalité perçue différemment par chacun.

Si un homme est accidenté et, perd un doigt, nous remarquerons qu’il a perdu un doigt là où, lui, remarquera qu’il lui en reste 9. C’est une question de perspective. Voir les choses sous différents angles permet d’une part plus de justice dans notre appropriation de la donnée et, permet une vision d’ensemble.

Le TAOISME nous enseigne que sans le Bien, il ne peut y avoir de Mal et que le Mal n’existe que parce que le Bien existe. Les deux ne font alors qu’un, puisque l’un sans l’autre, ils ne sont pas. Nous en revenons au principe d’unité. Mais si le Bien est mal et que le Mal est bien, les deux opposés s’annulant, ils n’existent plus.  

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22 mai 2019 3 22 /05 /mai /2019 20:53

L'article la définition de l'homme par l'homme montre les limites des mots et de leur utilisation. C'est ce que j'appelle l'erreur primordiale. De la définition née la dualité. Cette dernière entraîne obligatoirement un conflit. Vivre en effaçant ces dualités c'est repousser la frontière de nos croyances et c'est accepter une loi universelle : la loi de l'unité. 

 

Théoriquement, je devrais commencer par la dualité par excellence : celle opposant l'Avoir et l'Être. Mais celle-ci se définira au fur et à mesure des articles. 

 

Homme – Femme.

 

Remontons aux origines. Poussières d’étoiles, création divine, évolution de l’espèce, que l’on soit homme ou femme nous avons la même origine. Sur ce principe, les deux genres ne sont pas divisibles.

L’un sans l’autre, l’espèce ne peut pas se reproduire. Sur ce principe, les deux genres ne sont pas divisibles.

Notre constitution biologique est aussi la même avec une petite différence. Chacun des deux peut changer de sexe. 

Notre capacité à raisonner et à s’émouvoir sont les mêmes.

 

Se revendiquer homme ou femme, c’est s’attacher à une définition, c’est s’enfermer dans une prison sociale, c’est entrer dans une forme de possession existentielle. Le sexe est un statut ce n’est pas l’auxiliaire avoir qui est utilisé. Toutefois, le sexe est déterminé par l’organe reproducteur. Celui-ci est un attribut. C’est pourquoi je parle de possession existentielle. Les dérives nous les connaissons misogynie, sexisme, homophobie, transphobie.

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21 mai 2019 2 21 /05 /mai /2019 21:30

Ma mère. Naturellement, elle ne pouvait pas y échapper. Elle est une copie imparfaite de ma grand-mère. Il ne faut pas comprendre ça péjorativement. Cela s’explique simplement : Elles sont nées à des époques différentes, ont eu une vie différente et des influences différentes. En fait ce sont deux personnes différentes.

Ma mère a réaffirmé l’ensemble des valeurs de ma grand-mère. Elle a fait en sorte que sa famille ne manque de rien et a fait preuve d’une abnégation totale pour ses trois enfants pendant plus d’un tiers de sa vie. C’est d’ailleurs dans cet environnement propice que j’ai pu me développer en ce sens.

Mais pour être honnête il faut surtout saluer ses points perfectibles. 

Avant d’aller plus loin, j’aimerai éclaircir une définition : l’Avoir, ce n’est pas que les possessions financières ou matérielles mais l’ensemble des possessions, avoir une identité, avoir des sentiments, avoir des désirs, avoir des droits…

D’abord sa sensibilité. Être sensible est une très belle qualité sauf si les sentiments ne vous permettent pas de vous élever. Savoir endiguer l’émotion au moment où elle nous pousse à la déraison, c’est ça que j’ai appris au travers de cette imperfection. Ma mère, je l’ai vu triste, en colère, fière, stressée, joyeuse, dévastée et heureuse. Son attachement émotionnel révèle la puissance de l’Avoir sur l’Être. Je m’explique. Imaginez l’humain comme une société. Les associés sont Avoir et Être. Le gérant nommé est chargé du corps, du cœur, et de la conscience ou l’âme). Chez ma mère, l’Avoir détient 80 % des parts. Le déséquilibre éloigne du bonheur.

 

Ensuite, découle de ce premier point, le second, son injustice. Ce n’est pas un trait de caractère dominant. Mais pendant longtemps, proie de ses passions, elle trouvait un coupable sans même tenter de comprendre ou de raisonner la chose. Et par ces réactions émotionnelles à vif, elle était donc injuste. Il y a eu pour conséquence principale qu’elle s’enfermait elle-même dans ces émotions négatives. D’ailleurs ça joue aussi beaucoup sur la capacité de pardonner ou non.

 

Enfin, je dirais que le dernier point est l’insatisfaction engendré par le non-avoir. Les personnalités dont l’Avoir prédomine sur l’être se voient nécessairement confrontées à leur opposé : le Non-Avoir. De sorte que, ce qui ont peu, sont insatisfaits parce qu’ils n’ont pas. Cela les éloigne d’avantage du bonheur ou de toute forme de paix parce qu’il n’apprécie pas forcément ce qu’ils possèdent dans l’instant présent.

 

Ces trois points, et je parle subjectivement, font pour moi un seul défaut l’incapacité d’abstraction.

 

Si je le mets en mots aujourd’hui c’est que tous ces points ont été corrigé petit à petit au fil des influences et peut être que j’en fus une. On est tous perfectible et le changement n’est pas une question d’âge. Comme le diraient mon frère et ma belle-sœur : deviens chaque jour une meilleure version de toi-même.   

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20 mai 2019 1 20 /05 /mai /2019 21:10

« Mais alors, me direz-vous, comment fait-on ? » je m’en étais arrêté là. Ne faisons pas ! A vouloir nous définir, nous nous excluons du Tout. Nous créons des divisions qui causent des dommages. Définir c’est axer la pensée sur l’avoir et le non-avoir. La seule vraie définition, l’irréfragable vérité est que nous sommes vivants alors, existons.

Ces deux articles (celui-ci et "La Définition de l'Homme par l'Homme) sont très généraux  et me permettent d’annoncer une série spéciale sur les dualités. En quoi est-elle spéciale ? Et bien jusqu’à maintenant j'ai toujours dit que le fruit de mes réflexions datait d’environ dix ans. Cette pensée contestant les dualités et ma dernière couche évolutive, mon dernier éveil. Je le date au dernier trimestre 2017. Pour résumer, je fais du nouvel esprit.

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18 mai 2019 6 18 /05 /mai /2019 21:51

Paragraphe 1 :

Peut-on être juge et partie ? Oui. La question est mal formulée. Etant juge et partie (victime ou coupable), peut-on juger avec discernement, de manière impartial et juste un fait, une chose ou une personne ? Non, nous ne le pouvons. Même le plus sage et le plus juste des hommes ne le peut. 

 

Paragraphe 2 :

Voici quelques définitions fabulistes de l'Homme :

La Terre : " L'être humain est une espèce animale vivant sur moi. A l'origine, nous étions en symbiose et il faisait partie de mon microbiote. L'excès n'est jamais bon et leur accroissement exponentiel m'est préjudiciable. Je lutte difficilement pour tenter d'équilibrer mon microbiome car l'excès d'Homme est devenu mon lymphome."

Une partie des autres animaux : "l'Homme est un super-prédateur que nous craignons. S'y soumettre, et l'aimer voire l'adorer ou le fuir sont nos seules échappatoires."

D'autres animaux : "L'être humain est le seul animal à croire qu'il n'en est pas et qui légitime ainsi ses actions néfastes sur notre environnement. C'est un nuisible."

Certains autres animaux : "L'homme c'est une espèce bizarre. Il fait du bien et il fait du mal. Il accepte que certains dorment dans sa maison et que d'autres vivent par dizaine au mètre carré. Il va adopter et nourrir ou enfermer et abandonner. En fait, je crois qu'il faut juste avoir de la chance. Soit on tombe sur un gentil soit on tombe sur un méchant. Et je peux vous dire que je préférerais finir sous les dents d'un loup ou d'un ours. L'homme offre la vie et donne la mort. Il est un dieu." 

Dieu : "L'être humain est une belle création en principe mais elle est un peu obsolète. Faute de mieux, je la garde. Mais, je me demande quand même bien où j'ai merdé." 

Extra-terrestre : "L'Homme est une espèce animale vivant sur la planète Terre. C'est la plus évoluée des espèces sur sa planète. L'être humain peut constituer une bonne ressource alimentaire pour nous et nos animaux, bien apprivoisé, il peut aussi servir de divertissement. Toutefois, c'est une espèce rebelle avec un sérieux complexe de supériorité. Pour éviter les révoltes, il convient de la laisser mûrir un peu. Elle va droit dans le mur. Nous pourrons alors intervenir en position de sauveurs et d'alliés." 

Une autre espèce Extra-terrestre : " L'homo sapiens est une espèce intéressante avec un fort potentiel. Capable du pire comme du meilleur, elle reste spirituellement au point mort. C'est une jeune civilisation qui malheureusement se suicide. Nous ne pouvons interférer dans leur affaire, si elle périt c'est qu'elle crée un désordre cosmique." 

Mark Rowlands écrit que l'Homme est le seul animal qui a la capacité de se raconter des histoires. 

 

Paragraphe 3 :

Quel lien entre mes deux premiers paragraphes ? L'erreur primordiale de l'homme est qu'il se définit. Etant juge et partie, il n'a pu donner une définition exacte. D'ailleurs toutes les définitions fabulistes que j'ai proposées souffrent aussi de ce problème puisque je donne des mots et des réflexions humaines à d'autres espèces, pensant, peut-être à tord, qu'elles pensent  comme Homo sapiens. L'anthropomorphisation est la deuxième erreur primordiale. 

Mais alors comment fait-on, me direz-vous ? 

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14 mai 2019 2 14 /05 /mai /2019 19:39

Un secret longtemps gardé non pas par égoïsme mais parce que je n’avais pas d’intérêt à le divulguer.  C’est une petite astuce qui mêle méditation et pleine conscience.

Je ne peux pas vous dire qui en est le père ni comment ça marche précisément car dans mon monde c’est moi qui l’ai adaptée. Je ne l’ai lu ni entendu nulle part. En fait, c’est partie de l’observation de tous ces croyants qui arborent avec fierté une étoile, une main ou une croix.

 

Lorsque j’ai commencé mon cheminement vers l’éveil, je dois avouer que ce n’était pas si facile de contrôler ses émotions et sentiments. Les petits énervements et les différents stress quotidiens sont légions dans nos vies et, leur accumulation a des effets néfastes sur la santé et sur l’état de paix intérieur. La première fois que je l’ai utilisé, c’était il y’a dix ans, au moment de subir les épreuves anticipées du bac. Je n’étais plus un si bon élève que je le fus durant la période du collège et j’avais fait l’impasse sur quelques textes comptant sur ma bonne étoile. J’avais peur malgré tout de me rater. De ce que je commençais à comprendre des réponses à mes questions le sur-stress était inutile parce qu’il ne change pas la situation. Stressé ou non je devais y passer.  Je comprenais aussi qu’il n’y avait pas de fatalité. Alors je pratiquais l’autosuggestion et je me disais alors  « j’y arriverai et dans le cas contraire je saurai rebondir. »

Loin de suffire, l’autosuggestion a pour limite la croyance qu’on lui accorde, il me fallait plus. J’ai défini au moins deux moyens de me relever en cas d’échec. Déjà, j’étais plus serein dans la semaine qui précédait les épreuves. Le jour J, dans le couloir, j’attends mon tour priant pour ne pas tomber sur la séquence Maupassant ni sur la séquences "nouvelles". C’était un stress total, je ressentais les palpitations accélérées, j’avais les mains moites et je tapotais ma jambe de mes doigts. Un moyen que le corps a pour évacuer un peu de stress est de provoquer un mouvement de vibration, de tremblement.

Je me sentais vraiment nerveux et je parvenais à me voir comme si j’étais en dehors de moi. Première chose à faire respirer comme je l’ai expliqué dans l’article 133. Me vint alors une image en tête, un symbole qui représentait ce qui à l’époque m’inspirait. Je l’ai dessiné sur mon poignet.

 

Le stress n’est pas partie aussitôt. Mais l’ancrage m’a permis de canaliser mes pensées et au stress de diminuer. Je l’ai donc utilisé lors de tous les examens qui ont suivi (bac, permis, code, rattrapage, licence, résultat d’examens médicaux). Je l’ai aussi utilisé lors de quelques colères passagères et plus récemment lors d’un deuil. Aujourd’hui, je ne m’en sers plus que comme rituel. Cependant, pour débuter en la matière, ce peut être une très bonne méthode pour nous ramener à un calme intérieur immédiat.

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13 mai 2019 1 13 /05 /mai /2019 22:01

Les trois grandes religions monothéistes l'ont oublié. Ce qui engendre partiellement intolérance, conflits, discrimination, guerre sainte et terrorisme.

Que l'on soit religieux, coaches, gourou, guide spirituel, philosophe ou précepteur nous sommes des influenceurs. Nous transmettons des valeurs, des préceptes, des enseignements, des théories. Nous conseillons selon une ligne de conduite à laquelle nous croyons et que nous adoptons, théoriquement. 

 

Peu importe le domaine dans lequel nous exerçons (sport, alimentation, personnel, spirituel, management, couple, ...) un devoir nous incombe : être modéré et neutre.

 

Qui que nous soyons, nous ne détenons qu'une vérité pour soi.  Par conséquent, il m'apparaît fondamental de tempérer nos propos entre ce que nous faisons, croyons et pensons et ce qui est fait, cru et pensé ailleurs. Celui qui dit que Dieu n'existe pas ne peut pas le prouver. Celui qui dit que dieu existe ne peut pas le prouver. Celui qui affirme que dieu c'est la nature, ne peut pas non plus le prouver. Par conséquent aucun des trois n'a tord et aucun n'a raison. Il faut donc parler et conseiller avec précaution. Non pas pour éviter d'heurter les sensibilités mais pour rester modéré. 

 

La modération c'est ce qui permet de rester droit, solide et juste. C'est agir avec son coeur et avec raison sans que l'extrême rationalité nette du sentiment ne conforte l'égo dans sa froideur et sans que l'hypersensibilité déraisonnée n'accompagne l'existant dans une prison émotive accablante et mortifère.  

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11 mai 2019 6 11 /05 /mai /2019 21:44

Dans les premiers jours où nous sommes rentrés de la maternité, il y a eu un épisode particulièrement traumatisant que j'ai déjà évoqué dans l'article 12 de la Paternité.

Jeunes parents inexpérimentés, nous dormions que d'un oeil. Enfin, surtout ma femme, moi j'avoue que je me réveillais facilement mais pas au moindre bruit.

Vers 3h du matin, elle gigote un peu et ça faisait 3h17 exactement, qu’elle n’avait pas mangé. C’était donc son rythme normal. Manon la prend dans son berceau et dès qu’elle en est sortie, elle ne parvenait plus à respirer.

Elle s’est débattue. Mais rien, la respiration était interrompue. Elle était totalement paniquée, dans son regard, la détresse.

Ça n’a pas duré très longtemps mais on aurait dit que plusieurs minutes s'étaient écoulées alors, qu'au plus, il y en a eu deux. Manon a paniqué, m'a interpellé, la petite devenait rouge. Assis dans la seconde, j'ai eu le temps de voir Rose au bout des bras de ma femme en position fœtale inversée. C'est à dire que l'arrière de son crâne rejoignait ses talons. A ce moment, ses lèvres sont devenues écumeuses. Il est impossible qu'elle ait pu avaler quoique ce soit. Mais la seule manipulation que je connaissais était celle de mettre le bébé sur le ventre pour dégager le corps étranger, en tapant dans le dos. Je l'ai donc retournée, la face vers le lit et je l'ai tapé. Elle s’est remise à respirer et à pleurer un peu. Pour moi, c'était bon.

Conscient qu'elle n'avait rien avalé, nous avons procédé à un check up complet. Pas de fièvre. Aspiration du nez pour le dégager mais il était propre. Je l’ai changée pour qu’elle pleure un peu.

Ça allait mieux. Manon lui a donné du lait en biberon, tiré plus-tôt dans la soirée.

 

Etant en période hivernale, j'avais supposé d'abord un rhume. Et comme le bébé ne maîtrise pas la respiration par les deux voies, il me semblait possible que ce soit l'impossibilité de respirer par le nez qui l'avait dérangée.

Mais puisqu'il n'y avait ni fièvre ni muqueuse nasale, l'hypothèse fut écartée. Peut être est-ce sa salive qui transita par les mauvaise voies. Mais cette seconde pensée était peu probable. Normalement, on tousse, c'est tout. Et puis son matelas doit théoriquement empêcher ce genre d'incident. Puis pendant les quelques jours qui suivirent, j'ai pensé qu'elle fut réveillée durant le déplacement entre son berceau et le sein et que ce trouble du sommeil l'avait perturbée.

Moi, je n'ai vécu cette scène qu'une seule fois. Et ça m'a suffit. J'ai agi avec un calme à toute épreuve car ma femme était effrayée et parce que le bébé appelait au secours du regard. Toutefois, ça m'a profondément touché. Cette situation s'est représentée très souvent avec Manon seulement. Dans des proportions moins importantes mais assez flippantes les premières fois. D'après les échanges que nous avons eu, c'est vraiment dans ces moments là qu'il faut aussi apporter un soutien psychologique à l'autre. N'importe quel parent pourrait perdre confiance en soi après avoir vécu ces malheureux moments. Après quelques recherches, ma femme a découvert qu'il s'agit d'un fait "connu" qui touche 3 à 4 % des nourrissons, il s'agit du spasme du sanglot.

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8 mai 2019 3 08 /05 /mai /2019 21:42

A quatre mois, le pédiatre (comprenez le spécialiste du nourrisson) ausculte ma petite. Tout va bien. Nous posons quelques questions notamment sur l’alimentation. Elle nous explique que "le sein à la demande" ne signifie pas "le sein à la demande".

Rose faisait plus d’une vingtaine de tétées par jour. Ce qui est fatiguant pour madame, vous en conviendrez. Elle nous explique alors que le sein à la demande signifie "ne pas donner un cycle de trois heures" mais quand le bébé réclame dans la limite du raisonnable. Dans le même temps, le bébé s’adapte à la maman. En gros, si nous donnons exactement à la demande, alors elle prendra un petit peu, puis beaucoup, puis un petit peu, puis encore un petit peu et finalement ne sera jamais vraiment repue. Elle nous conseille donc d’espacer les tétées.

Bilan : Les tétées n'ont pas été réellement espacées car le principe du sein à la demande c'est de donner à la moindre sensation de faim. Toutefois, si la maternité préconise de surveiller les premiers signes d'éveil, et de donner le sein à ce moment, nous avons dû nous passer de cette phase puisque Rose ne dort pas le jour. Partant du principe que c'est aux parents de s'adapter à l'enfant et non l'inverse, les tétées se sont naturellement espacées au fils des semaines et des mois. 

 

Notre pédiatre nous conseille de commencer la diversification alimentaire. Quelques grammes de carottes ou de petit poids. Nous avons essayé. Le premier pot à la carotte fut un moment magique. Ma femme plonge la cuillère et l’approche de Rose. Elle ouvre la bouche. Elle apprécie.

La deuxième cuillère arrive. Elle tend les bras et ouvre la bouche. Elle voulait participer.  On voyait dans son regard un grand intérêt, une lueur, celle de la détermination. Alors à la troisième, nous l’avons laissé faire. Elle saisit la cuillère par le manche et la porte à sa bouche. Nous avons poursuivi quelques jours puis nous avons arrêté. Elle avait des difficultés intestinales et très certainement des douleurs. Si elle était avancée d’un point de vue extérieur, je pense qu’à l’intérieur tout n’était pas prêt. Peut-être que c’est une bêtise de diversifier l’enfant si tôt avec un produit brut. Certains animaux mastiquent la nourriture avant de la servir aux petits. Les enzymes buccales joueraient-elles un rôle ? Nous ne l’avons pas expérimenté. Les barrières mentales, sans doute.

Bilan : A six mois, elle reste sur un allaitement quasi exclusif.  Elle goûte occasionnellement à tout, mais dans des quantités très faibles. Je dis à tout mais évidemment à tout ce qui est juteux gras, ou crémeux. Elle montre un intérêt croissant pour ce que nous mangeons.

Pour les suites, sur l’exposé et l’argumentaire de ma femme, et parce que ça me semble correspondre à ce que nous dictait la Nature, nous optons pour la diversification menée par l’enfant (DME). 

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