7 avril 2019
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I - La petite histoire (= article # - 97 sur Facebook).
Il y a quelques semaines, j ai acheté un sachet de légumes pour me faire un pot-au-feu. Parmi eux, deux navets. L'un que j'ai consommé, l'autre que j ai gardé pour ne pas gaspiller. Je n'en suis pas un grand consommateur. Je l'ai posé sur mon frigo et une petit semaine après, de minuscules pousses vertes étaient présentes. Tous les deux jours, je pouvais constater une différence notable, jusqu'à ce qu'il développe plusieurs tiges et des feuilles.
Alors je l'ai mis dans un pot avec un peu de terre et de l'eau.
Nous sommes à J+20 au moment de la photo. Le 04 Avril, je l'ai baptisé, Regain. Je t'en ai parlé hier.
De vie virtuelle, il devient réel. Puis de graine, il grandit en jeune navet. Arraché de terre violemment après avoir sûrement subi de nombreux traitements agressifs contre les nuisibles, il a été privé de lumière et conditionné avec d'autres légumes dans un tout petit espace. Jusqu'à ce que je l'achète pour l'achever, chez moi, dans mon abattoir.
II - Un peu de conscientisation.
Le lion chasse et mange l'antilope. Le loup mange également ce qu'il chasse. Le singe mange des insectes, des branches, des fruits. Le porc mange également des insectes des végétaux, des champignons ... Chaque vivant mange ce qui a été vivant, c'est ainsi. Cela fait partie de la vie. L'homme ne peut y déroger. C'est un être vivant qui, pour survivre, doit manger du vivant, que ce soit l'animal ou que ce soit des végétaux, ce sont des vivants. L'animal, l'espèce animale y compris l'homme, n'a pas le monopole de la douleur et de la souffrance. J'alimenterai, dès que possible, ce blog, d'articles basés sur des études scientifiques qui traitent de la vie sociale et des sentiments que ressentent les végétaux.
En attendant, voici des pistes de réflexion :
1- La différence avec l'animal, c'est qu'on ne perçoit pas la vie du végétal. Pour autant, ce n'est pas parce que l'homme ne perçoit pas une chose que cette chose n'existe pas. Vous ne percevez pas les molécules, n'est-ce pas ? Pourtant elles existent.
2 - Il fut une époque où l'on pensait ces choses :
- Les hommes noirs ne sont pas de vrais hommes. Ce qui explique que nous les traitions comme du bétail. Il a fallu que certains hommes se battent pour prouver que le Noir et le Blanc étaient frères.
- Les animaux n'ont pas d'âme et pas de sentiment. Ce sont des machines. Nous les avons asservis. Aujourd'hui, après des siècles de réification la société consent de plus en plus à reconnaître l'animal comme une personne voire comme un parent de l'homme.
3 - L'homme et les autres animaux ont besoin de soleil, de nutriments et d'eau pour vivre. Les végétaux ont besoin de ces choses. Cela prouve qu'il y a un dénominateur commun : la Vie.
III - Que comprendre ?
Évidemment, nous ne pouvons manger des pierres. Nous ne sommes pas fait pour. Nous ne sommes pas conçus pour. Nous devons nécessairement manger ce qui a été vivant ou ce qu'il est toujours. Car manger c'est s'accaparer l'énergie vital du vivant. Il n'y a donc rien de dérangeant, naturellement parlant ni éthiquement parlant, à manger du vivant même si c'est du vivant mort.
Ce qu'il faut, c'est avoir conscience de ce qu'on mange et manger en conscience. Par conséquent, je le redis, manger de l'animal, ce n'est pas mal ; manger du végétal, ce n'est pas mal non plus. Ce qui est mal, c'est la surconsommation. Ce qui est mal, c'est manger des produits qui n'ont pas pu vivre naturellement. Car ces produits auront souffert, quand ils étaient des personnes avec une individualité au regard du cosmos.
Je ne veux en rien pousser à la consommation carnée. Mais pour tous ces gens qui refusent de voir que la vie d'un végétal vaut la vie d'un animal, souvenez-vous que ces cet état d'esprit qui a poussé notre société à envisager la vie des autres animaux comme inférieures à celle de l'homme.
IV : Pour conclure.
Grâce à REGAIN, mon Navet, j'ai trouvé le bon équilibre éthique pour me nourrir. Je vais petit à petit m'orienter vers la nourriture de besoin sans oublier d'avoir une pensée et de la gratitude pour tout ce que je vais manger, pour toutes ces vies sacrifiées au profit de la mienne, comme le faisait déjà les sociétés ancestrales amérindiennes.
Ne blâme pas l'assiette de ton voisin, sans avoir pleinement conscience que peu importe ce que tu absorbes, tu participes toi aussi à un massacre, même si ce ne sont que des végétaux ou des champignons.
Angel Achamann angel-achamann.over-blog.fr
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